dimanche 23 août 2020

La tétravalence ummite

Bon, et si nous parlions tétravalence.

C’est un sujet que je n’ai jamais abordé, pourtant il est omniprésent, surtout dans la bouche de ceux qui s’intéressent au dossier UMMO et qui se l’approprient sans vergogne, à toutes les sauces.

Logique tétravalente ummite

Illustration réalisée à partir de photos du site https://pixabay.com

Alors voilà, vous aurez aujourd’hui une autre version de la tétravalence ummite, la mienne. Je me suis décidée à l’exprimer parce que j’en ai un peu assez de voir la tétravalence résumée à :

— vrai
— faux
— vrai et faux
— ni vrai ni faux.

Donc, les spécialistes l’auront compris, je n’évoquerai pas la NR20 qui pour moi ne provient pas de la même source que les lettres D des années 60. On pourrait en dire autant de toutes les lettres françaises récentes d’ailleurs.

La NR20 ne présente à mes yeux rien d’autre qu’un diagramme des ensembles de notre bonne vieille logique bivalente. En effet, les 4 états apparents de la NR20 ne sont que des combinaisons logiques de 2 états E1 (vrai) et E2 (faux). Et tout cela s’exprime très bien sans sortir de nos petites habitudes.

Alors revenons aux sources, si vous le voulez bien.

Un des points fondamentaux de la logique ummite est que ces derniers considèrent qu’il faut nécessairement plusieurs mots pour caractériser le fait d’exister.

D41-15 : « Il y a une grande difficulté à traduire les expressions de notre langage culturel, car sa constellation de significations est très différente du complexité d’équivalents terrestres. Par exemple : nous, nous exprimons par le phonème AIOOYA votre verbe « EXISTER, ÊTRE », mais sa réelle signification pour nous a des nuances distinctes. »

D77 : « Ceci est la raison pour laquelle (en dehors de celles inhérentes à des impératifs de censure) nous nous voyons obligés, dans nos rapports, d’utiliser des comparaisons terra-centriques, des propositions mutilées et étroites qui entravent toute la richesse informative de nos expressions dialectiques. Déjà la seule utilisation du verbe ÊTRE limite toutes nos possibilités. Toute l’ontologie des penseurs de la Terre est saturée d’expressions comme “ÊTRE”, « JE NE SUIS PAS », « J’EXISTE », sans possibilité de choix pour d’autres formes de contenu distinct."

À mon avis, ces différentes façons d’ÊTRE sont la clef de leur logique.

Quelles sont les informations qu’ils nous donnent sur les 4 valeurs logiques qu’ils emploient?

D59-2 : « A cela il y a une raison : quand il s’agit d’analyser les propriétés de l’Espace, les postulat normaux de la logique mathématique qui vous est familière comme à nous d’ailleurs, NE NOUS SERVENT PAS. Comme vous le savez, la logique formelle accepte le critère que vous nommez « PRINCIPE DU TIERS EXCLU » (selon lequel toute proposition est nécessairement VRAIE ou FAUSSE). Dans notre WUUA WAAM ce postulat doit être rejeté. On a alors recours à un type de logique multivalente que nos spécialistes appellent UUWUUA IES (LOGIQUE MATHÉMATIQUE TÉTRAVALENTE) selon laquelle toute proposition adoptera l’une des quatre valeurs :
— AIOOYAA = (VÉRITÉ)
— AIOOYEEDOO = (FAUX)
— AIOOYA AMMIE = (peut se traduire : VRAI HORS DU WAAM)
— AIOOYAU = (intraduisible en langage terrestre). »

D41-15 : « Ainsi nous considérons que le Cosmos, un virus ou le gaz d’hélium AIOOYA O (existe)
Par contre nous exprimons que : AIOOYA AMIEE (n’existe pas) la beauté, l’âme ou WOA.
Comment comprendre ceci ? C’est simple, nous appliquons le verbe “exister” à ce qui est dimensionnel (avec des caractéristiques de temps et d’espace), et « ne pas exister » à ce qui est adimensionnel comme peut l’être l’intelligence ou la joie. Au “RIEN” nous assignons un verbe qui n’a pas de signification pour vous ; AIOYAYEDOO. »

On le voit, déjà, ils font la différence entre ce qui existe et qui possède des dimensions et ce qui existe et ne possède pas de dimension.

Et donc on peut imaginer que nous avons deux premières valeurs de vérité qui sont :

E1 (AIOOYAA) : ce qui existe/"est vrai » tout en étant doté de dimensions, comme vous ou moi, un objet, un atome. 

E2 (AIOOYA AMMIE) : ce qui existe mais qui n’est pas doté de dimensions. Exemple : l’âme ou Dieu ou nos concepts, bref tout ce qui se trouve dans le plan imaginaire du “Métaphysicon” de Jean-Pierre Petit.

On remarquera d’ailleurs que c’est dans le même document D41-15 que les ummites rappellent que l’âme existe en étant adimensionnelle :  « Vous pouvez observer qu’il serait puéril de demander si les âmes existaient AVANT la naissance du corps car l’adverbe AVANT implique la TEMPORALITÉ et le temps n’existe pas pour le BUUAWA ADIMENSIONNEL. »

Mais alors s’il y a une valeur de vérité correspondant au faux, quelle est la 3ème valeur de la logique ummite ?

Nous remarquerons que les ummites évoquent la tétravalence dans la D59-2 pour indiquer qu’elle leur sert à analyser les propriétés de l’espace et qu’ils abordent ensuite, et ce n'est probablement pas un hasard, la notion d’IBOZOO UU (lesquels mériteraient un billet à eux seuls mais j’aurais trop peur de dire encore plus de bêtises que d’habitude à leur sujet).

Que disent-ils des IBOZOO UU ?

D59-2 : « Un IBOZOO UU N’OCCUPE AUCUNE POSITION DÉFINIE, NOUS NE POUVONS PAS DIRE DE LUI qu’il existe une probabilité de le trouver localisé en un point. Mais l’IBOZO UU IEN AIOOYAA (EXISTE). (IEN : paire, deux) […]. L’IBOZOO UU n’est pas une particule pourvue de MASSE ou corporelle. […] L’IBOZOO UU n’existe pas dans le TEMPS, IL EST LUI-MÊME LE TEMPS. […] n’importe quelle particule (ÉLECTRON, MÉSON ou GRAVITON) est PRÉCISÉMENT un IBOZOO UU orienté d’une façon particulière par rapport aux autres. IIAS IBOZOO UU AIOOYEDOO (IL N’EXISTE EN ABSOLU AUCUN IBOZOO UU ISOLÉ). »

Notons aussi ce passage sur les âmes, la logique et les I. UU :

D105-1 (à propos de l’âme) : « Et la confusion pour vous se manifestera encore plus, si nous assurons en utilisant notre logique qui considère comme NON EXISTANT ce dont la chaîne ontique ne comporte pas d’IBOZOO UU (essence du réel, du dimensionnel et par conséquent constatable par des moyens physiques), et si nous assurons – nous répétons – que le BUAUAA N’EXISTE PAS. »

En résumé, les I. UU sont des entités qui ne fonctionnent que relativement les unes par rapport aux autres et qui sont adimensionnelles au sens où ce sont elles qui codent, justement, les dimensions, le temps et la matière.

Une paire d’I. UU ne peut correspondre à un état E1, puisque les I. UU n’ont pas de dimensions.

Une paire d’I. UU ne peut correspondre à un état E2, puisque cette paire existe concrètement (on peut inverser les I. UU) mais dans une méta-réalité permettant d’engrammer le réel.

Donc vous l’avez compris, à mes yeux, l’état E3 (AIOOYAU) serait ce qui existe dans cette métaréalité du réseau d’I. UU.

Et l’état E4 (AIOOYEEDOO) correspondrait à ce qui n’est vrai dans aucune des autres réalités. Exemple : un IBOZOO UU isolé.

Donc si je résume les 4 valeurs de vérité que j’aurais tendance à imaginer à la lecture des lettres D:
— E1 (AIOOYAA) : vrai et doté de dimensions (constitué d’I. UU)
— E2 (AIOOYA AMMIE) : vrai et adimensionnel (non constitué d’I. UU)
— E3 (AIOOYAU) : vrai dans la métaréalité des I. UU encodant les dimensions
— E4 (AIOOYEEDOO) : faux

Je vous ai donné mon point de vue. Et peut-être que je me trompe lourdement. 

Si un rédacteur des lettres D de la 1ʳᵉ heure pouvait se manifester pour me dire que je déraille complètement, j’en serais ravie, mais je n’y compte pas trop. Par contre, j’attends avec plaisir vos commentaires, chers lecteurs…

Mise à jour du 25 août 2020.

Suite aux nombreux commentaires laissés en réaction dans les quelques heures qui ont suivi la parution de ce billet, je me suis rendu compte que la façon dont j'imaginais la tétravalence ummite était mal perçue. Comme un dessin vaut mieux que de longs discours, voici comment j'illustrerais une logique tétravalente réfutant les principes de tiers exclus et de non-contradiction :


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103 commentaires:

  1. Quick obvious disclaimer, I am not an author of the D letters, so please forgive my lack of legitimacy to be a better informed respondent. Also I will write a long text, sorry. Having said that, I am very much interested in the issue of both tetravalence and the IBOZOO UU model, which seems to me to be a revolutionary approach and which is very much in line with some recent advancements in theoretical physics.
    Let's take a IU as a mathematical entity (and not a physical entity). If you read the letters D59, which are an intro to the concept, and more even the AOIO 343 writings about the IU (I know you don't consider EYA legitimate. But seriously, just read it and you may be surprised) there is a decent description of how this works.
    IBOZOO UU can be interconnected dynamically between themselves, and when coupled like that will be called IBOZOO UU DUU OII. The basic physical features of the Universe are then the result of the dynamic of these chains of IBOZOO UU DUU OII.
    Each IBOZOO UU has multiple dimensional axles (OAWOO) which can be angularly paired with the OAWOO of other IBOZOO UU, forming a IOAWOO. The mathematical formulation of this has strong parallels with our Quantum Mechanics formalism (with some small adaptations). This is important because it provides us a handle to seriously explore the theoretical implications of the model.
    Now here is where this gets really interesting: on April 14 2020 Stephen Wolfram published his Theory Of Everything, based on the computational simulation of the interrelation between abstract tensorial nodes, which when combined FORM THE VERY FABRIC OF SPACE AND TIME, AND CREATE THE EQUIVALENT TO PARTICLES AND ALL THE LAWS OF THE UNIVERSE. It is an advanced cellular automata, based on simple principles of entanglement between these nodes. All the principles of quantum mechanics, relativity etc can be deduced from this model, with no contradiction. https://writings.stephenwolfram.com/2020/04/finally-we-may-have-a-path-to-the-fundamental-theory-of-physics-and-its-beautiful/

    But... There are some problems. This type of approach can generate entire Universes. The problem is to find the right correlation between these nodes, and its description.

    So the IU model is extremely similar to the Wolfram model, but these nodal entities are angular. When coupled, they gain physical expression. And rings of them behave like particles (as per AOIO, and also what Wolfram found out).

    I intend to seriously embark on a little side project, install Mathematica and reproduce Wolfram's simulation with entities which correspond to the IU description. I may have time for this in a couple months.

    Now as for tetravalence and IU, as I see it:
    Your E1 would be a set of possible coupled IU (pairs or ring)
    E2 would be a set of non-coupled IU. Uncoupled they have no physical expression, yet they exist. There is the potential.
    E3 would be a transient coupling. True in a "moment", but not stable.
    E4 an impossible connection of IU.

    There, my 2 cents

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    1. Intéressant.
      Mais dès lors que AOIO me bloque, je ne lui fais pas confiance.

      Pour ce qui concerne les 4 valeurs de vérité, j'ai longtemps hésité (et j'hésite encore) avec la même solution que vous (au couplage d'I.UU près), à savoir :
      — E1 (AIOOYAA) : vrai et doté de dimensions (constitué d’I. UU)
      — E2 (AIOOYA AMMIE) : vrai et adimensionnel (non constitué d’I. UU)
      — E3 (AIOOYAU) : état indéterminé (d'où le chat de Schrödinger de mon illustration)
      — E4 (AIOOYEEDOO) : faux
      Dans ce cas, l'existence des I.UU serait à prendre au sens E2.

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    2. I like this one more than your original in the post. And only slightly disagree with your E2. Instead of "not made of IU" I would rather write " not made of COUPLED IU". IUs are true. And have dimensional axles. Only they don't have physical expression. Mathematical dimensions, not physical dimensions.

      As for AOIO, I understand your blocking. It's not easy to be dumped by anyone and keep trusting them. But objectively there are very interesting pearls on his scientific writings.

      Regardless, the IU model remains one of the most fascinating scientific concepts of the whole UMMO story.

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    3. Non, je ne pense pas que l'existence des I.UU puisse être classée en E1 cf :
      D105-1 : "notre logique qui considère comme NON EXISTANT ce dont la chaîne ontique ne comporte pas d’IBOZOO UU (essence du réel, du dimensionnel et par conséquent constatable par des moyens physiques)"
      Et aussi D41-15 :"C’est simple, nous appliquons le verbe “exister” à ce qui est dimensionnel (avec des caractéristiques de temps et d’espace)"

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    4. Did you mean E2?
      I don't think this contradicts my interpretation at all, on the contrary. The key word here is CHAIN. Coupling. If there is no connection between IU, there is no physical existence, nor physical dimensions

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    5. Ah ! Mais je ne remets pas du tout en cause la notion de chaînes d'I.UU. Quand je dis constitué d'I.UU, j'entends bien constitué de chaînes d'I.UU puisqu'un I.UU seul n'existe pas.

      Non, le point que je soulevais est le suivant :
      Si un ummite dit que les chaines d'I.UU existent, à quelle valeur de vérité associe-t-il cette existence ?
      J'ai cru comprendre que vous n'étiez pas d'accord avec mon affirmation : "Dans ce cas, l'existence des I.UU serait à prendre au sens E2.", mais c'est un malentendu je pense.

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    6. Yes, if you put it like this, then I agree. Sorry for being picky (I'm an academic...) but for me (and I believe for the Ummites) single, uncoupled IU exist! Only not as physical entities. They are primordial, sub-physical features which have a mathematical expression, which becomes physical when combined. That's why it sounds confusing to see coupled IUs referred simply as IU.

      For example, to do the simulations I mentioned before, one must consider potential, uncoupled IUs. Then there will be a function which determines under which condition, and at which degree, they will couple, thus passing from state E2 to state E1 or E3. If they can't be coupled at all, or are not present, E4.

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    7. C'est plus un point de vue de vocabulaire qu'autre chose. La D59-2 précise :"IL N’EXISTE EN ABSOLU AUCUN IBOZOO UU ISOLÉ"
      L'état I.UU isolé correspond à la valeur de vérité E4. C'est écrit noir sur blanc.
      Ensuite, quand on traduit, on peut dire "n'existe pas" ou "existe comme un concept mathématique". C'est bien ce que disent les lettres, notre langage ne permet pas d'être précis.

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  2. Vous vous cassez bien la Boole avec ce concept recyclé issu de la chimie, je vous en propose un autre plus simple et accessible immédiatement à tous :

    Logique Ternaire à 3 états ;


    VRAI (1) / FAUX (0) / INCONNU (2 ou null)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_ternaire

    Bonus d'une logique inconnue :

    https://youtu.be/9aB8AbCIgsQ

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    1. Ah ! Ah ! Vous nous cassez les Boole. Elle est bien placée, celle-là.

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  3. Même si je m’écarte un peu du sujet principal de ce billet, la logique tétravalente (j’aimerais en tout cas apporter mon point de vue a un autre moment), j’ose humblement signaler un travail sur les I UU que j’avais fait en 2003. J’ai essayé timidement d’exposer son contenu trois ou quatre fois et c’est comme ça que je me suis aperçu que personne n’avait pas compris ce que je considère être une première approche a la compréhension de ces entités.
    Quand je relis ce document je m’en rends compte de que min français était a la saison bien pire encore qu’a jour d’aujourd’hui. ;o(
    http://www.ummo-sciences.org/activ/analyses/ana16-1.pdf

    Manuel R.

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    1. Et tu as raison de le mettre en valeur. Sacré travail que tu as fait là.

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  4. Je trouve que certaines phrases de la D59-2 se contredisent: exemple entre "Un IBOZOO UU N’OCCUPE AUCUNE POSITION DÉFINIE, NOUS NE POUVONS PAS DIRE DE LUI qu’il existe une probabilité de le trouver localisé en un point" et "... n’importe quelle particule (ÉLECTRON, MÉSON ou GRAVITON) est PRÉCISÉMENT un IBOZOO UU orienté d’une façon particulière par rapport aux autres." Pour moi, il y a vraiment quelque chose qui ne colle pas ! Déjà un IU serait à lui seul une particule élémentaire. Soit pourquoi pas! Mais il est aussi un méson qui est une particule composite (c'est-à-dire non élémentaire) composée d'un nombre pair de quarks et d'antiquarks. Alors là, il faut qu'on m'explique! parce que si il est un ensemble de particules alors il est aussi n'importe quel objet composé de particules élémentaires. Le graviton dont personne ne sait actuellement si il existe n'a-t-il pas été mal traduit en le confondant avec le baryon ( dans le sens de grave=lourd ) qui soit dit en passant est aussi une particule composée.

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    1. Je ne vois pas la contradiction au niveau de la position des I.UU. Si les I.UU codent les positions, ils n'ont effectivement pas de position eux-mêmes.
      Par contre, oui, je suis aussi perplexe que vous sur le fait qu'une paire d'I.UU pourrait correspondre à un méson. Cela fait partie des points noirs des lettres U à mes yeux.

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    2. La première chose à comprendre, c’est qu’un I.U n’existe pas dans l’univers physique car précisément il est l’élément de base qui sert à manifester ce dernier.

      Une piètre analogie serait de définir les I.U comme les « pixels » de notre univers – piètre analogique puisque les pixels sont disposés en espace bidimensionnel, mais j’y reviendrais – . Dans cette piètre analogie, les I.U peuvent être définit comme étant les pixels physiques de votre écran d’ordinateur (que vous voyez en regardant à la loupe), tandis que les particules physiques, l’espace, le temps, c’est à dire tout ce avec quoi nous interagissons, sont les images « exprimés » par cet écran, au moyen de ces pixels physiques. Dans cette analogie, une particule physique « photon » serait donc par exemple un « point rouge » qui est exprimé au moyen d’un pixel éclairé en rouge… Le pixel est « réel », le « point rouge » n’est qu’une configuration de ce pixel, c’est un « phénomène » ou une « manifestation » (à vous de voir). D’un certain point de vue, ils se confondent, mais sont bien deux choses différentes : En effet, si vous faites bouger ce « point rouge » sur votre écran, il va changer de position sur l’écran, mais en réalité, il s’agit d’un pixel physique qui s’est éteint et de celui d’à coté qui s’est allumé, et ainsi de suite. Les pixels physiques ne bougent pas, c’est le « phénomène » qui se « déplace » d’un pixel à l’autre…

      Maintenant sachant que les I.U sont en fait adimensionnel, composent eux-même l’espace et le temps, cette analogie des « pixels » marche assez mal. Il faut donc changer de paradigme, et c’est là que l’informatique nous aide. Il faut transposer cette première analogie des « pixels » dans celle d’un programme informatique composé « d’objets logiques » qui vont servir à exprimer un monde virtuel qui entrera en interaction avec lui-même. L’approche va être un peu plus ardu pour les non-initiés à la programmation informatique et je vais manquer de place pour vulgariser ça correctement, mais pensez simplement à un jeu vidéo de simulation d’un univers physique. Le programme de ce jeu vidéo utilisera des « objet logique » pour « modéliser » son univers virtuel. Ces « objet logique s» qu’on appellerait «Ibozo_V » seraient par définition adimensionnels puisque nous somme dans un programme, ils sont néanmoins « réel » puisqu’ils vont, par l’intermédiaire du programme, servir à « exprimer » ce monde virtuel, en interaction avec lui-même, et, pourquoi pas, les joueurs qui viendront peupler ce monde virtuel munis de leur « combinaison spéciale » qu’on appellerait « Oémi ».

      Évidemment vous l'aurez reconnu. https://www.youtube.com/watch?v=IDsTtC2ApAg

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    3. Oui, Sed, je te suis parfaitement.

      Ce qu'il faudrait savoir, c'est le degré de réalité que les ummites accordent aux I.UU.
      Si pour eux, ce sont de simples modèles mathématiques, ils peuvent voir les chaînes d'I.UU vraies au sens E2. Et alors, le E3 resterait à définir.
      Si par contre, les ummites considèrent les chaînes d'I.UU comme la réalité ultime (tes objets logiques par exemple), ils leurs ont probablement alloué un état de vérité particulier. C'est l'hypothèse de mon billet, basée sur le fait que les lettres lient souvent le terme EXISTER à la notion de paire d'I.UU, tout en insistant sur le fait que pour eux EXISTER a plusieurs sens.

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    4. Pour les ummites la "réalité ultime" c'est "WOA", toute autre réalité n'est qu'une "distorsion" de cette réalité opéré par les consciences "émanés" de "WOA" en tant qu'observateurs de lui-même... (si, relisez les lettres, en gros c'est ça).

      Je pense qu'on ne peux pas comprendre la pensée ummite si on a pas déjà exploré ces problèmes d'intrication entre ce tout (WOA) et les observateurs qui sont à la fois le tout (WOA) et séparé de lui-même, s'observant lui-même...

      Il me semble que les ummites précisent quelque part que leur modèle d'I.U n'est qu'un "modèle" et n'est donc PAS la réalité, précisément à cause de cette notion d'intrication entre "le tout" et "les parties": Les ummites, comme nous, comme toute conscience séparé du tout... INVENTENT leur réalité, leur propre "distorsion" de la réalité.

      Autrement dit - attachez vos ceintures chers terriens - vous pouvez remplacer les Ibozo-U par ce que vous voulez, on s'en fout, car il ne s'agit que de "poignée" (je renvois ici à la notion « d’handle » en informatique, parente de celle de « pointeur ») abstraites que les Ummites ont, eux, crée et choisis, à la fois pour décrire et pour modifier leur/notre réalité sous un angle que l'esprit juge "opportun"... C'est quoi, une « paire d'Ibozo-U » ? C'est bêtement une DIFFRENCE, et ici j'invite à considérer la polysémie du mot "Différence", qui sert à la fois à mesurer un écart de valeur, et, l'existence d'une chose rapport à une autre par la « distinction » qui s’oppose donc à « l’indistinct ».

      Une paire d’Ibozo-U, c’est simplement un « quantum ontologique », il est à la fois tout et rien, car il n’existe pas, mais est manifesté, est une invention, mais une réalité, car, mesdames et messieurs, c’est la conscience qui crée la réalité.

      https://www.youtube.com/watch?v=uwmeH6Rnj2E
      https://www.youtube.com/watch?v=9GETplRhgak

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    5. WOA est peut-être leur réalité ultime, mais ils l'ont casé quand on lit la NR20 dans le AIOOYAA AMÏÉE, c'est à dire la poubelle logique, le tiers exclus, tout ce qui ne rentre pas dans les cases vrai/faux de base.
      WOA cohabite avec la beauté, BUUAWA, l'intelligence, le petit Chaperon Rouge comme dirait Manuel.
      N'est-ce pas un peu choquant ?

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    6. C'est toi qui l'appelle et l'interprète comme "poubelle logique" en l’occurrence. Ça te choque probablement parce-que t'es trop habitué à évoluer dans la gadoue.

      A titre d'information, dans le Platonisme c'est cette réalité dimensionnelle qui n'est qu'un pâle reflet de l'autre (allégorie de la caverne). Dans la Kabbale, ce monde est plus ou moins littéralement le rectum de l'univers, le dernier stade avec l’évacuation... Dans l'hindouisme (qui est moins porté sur le caca), cet univers - la Mâyâ - est une "erreur" issue de la "surabondance divine"(contrôlés par des démons, mais c’est un autre sujet)... une excrétion... de la morve, quoi.

      https://www.youtube.com/watch?v=5Mlv96mT7nQ

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    7. Réponse à: Isabelle G._24 août 2020 à 11:29 // Vous parlez des IU au pluriel alors qu'il est écrit dans chacune des deux phrases "un IU" ! C'est justement cette unité de l'IU qui est contradictoire pour deux caractérisations de celui-ci complètement différentes. Non localité d'un côté et particule de l'autre. Même si les particules élémentaires sont interchangeables, elles sont quand même localisables. Votre façon d'en parler au pluriel est beaucoup plus cohérente mais ce n'est pas ce qui est écrit! Y-aurait-il des imprécisions dans les textes?

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    8. Je parle des I.UU au pluriel parce qu'un I.UU tout seul ne représente rien, c'est dit à longueur de lettre. Et il y a bien une correspondance entre chaque corpuscule de matière et des I.UU puisque les ummites parviennent à inverser les axes des I.UU correspondant à leur nef.
      Alors c'est vrai que dans les phrases que vous citez, c'est écrit un I.UU. Mais je pense qu'il faut l'entendre au sens décalage angulaire entre un I.UU et un autre. Ce n'est pas l'I.UU qui compte c'est l'orientation de ses axes par rapport à un autre. Et j'aurais tendance à imaginer que les décalages d'axe d'un seul I.UU par rapport à un autre suffit pour décrire une particule élémentaire mais qu'il faut forcément plusieurs couplages d'I.UU pour décrire des mésons.
      Sont-ce des imprécisions ou des incohérences ou ne comprenons-nous pas tout ? Je ne me risquerais pas à répondre.

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  5. Ah, une devinette, j'aime pas les devinette...

    Je ne m'étais jamais penché sérieusement là dessus, mais du coup, à ce que je comprends, non seulement les ummites précisent que "AIOOYAU" est intraduisible pour nous, mais en prime, ils n'en donnent jamais un seul exemple, pas une seule explication, rien, le néant...

    Ça me fait penser au 66em Loggion de l'évangile de Thomas... "Jésus a dit : Montrez-moi la pierre que les bâtisseurs ont rejetée : c’est elle, la pierre d’angle." Sans doute aucun rapport, mais bon.

    C'est très mystérieux que les ummites n'aient pas trouvé la moindre façon d'exprimer ou de vulgariser cette notion, pourtant, aussi peu évolués que nous sommes, nous avons pas mal de concepts à notre disposition au-delà du bête vrai et faux, et ce, même depuis l’antiquité (Aristote n’ayant au fond que restreint l’univers à son handicap mental, entraînant le reste de l’humanité avec lui dans la décadence). Quelle est donc cette notion qui, dans les années 60 n'était décrite nul-part, ni chez Kant ou Platon, ni dans le langage courant ou même dans la science fiction...

    On pourrait penser à "virtuel", qui n'existait pas encore vraiment à l'époque. Notion de réalité contrefaite, de simulation, de "faux dans le vrai" né avec l’informatique. Si tel était le cas, il n’auraient pourtant pas manqué d’exemples pour donner des pistes de réflexion via le théâtre ou la fiction notamment… Même Schrödinger avait déjà proposer sa célèbre réflexion, pourquoi les ummites ne l’évoquent nul-part ? Tout ça est bien étrange.

    Je propose une autre devinette.

    Le personnage d'Astérix est-il :
    1) AIOOYAA
    2) AIOOYA AMMIE
    3) AIOOYAU

    Je ne suis sur que d'une chose, c'est qu'il n'est pas AIOOYEEDOO, vu qu'il n'est indubitablement pas "rien". https://youtu.be/NNLPyTvCkyo

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    1. Figure-toi que je me suis posée la même question à propos du Père-Noël. AIOOYA AMMIE ou AIOOYEEDOO ? :)

      Sinon, oui, il est évident que les ummites n'avaient pas envie de trop nous en dire au sujet de l'état "AIOOYAU". D'où, si tu as lu mes précédents commentaires, le fait que j'ai pensé à différentes solutions à ce sujet. Et tu as raison, cet étrange silence de leur part indique qu'il y a un gros poisson là-dessous, un très gros poisson.

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  6. Pour élucubrer sur la logique tétra-évaluée, je vais adopter la restriction (restriction pour moi) préconisée par Isabelle de ne pas reconnaitre comme valables que les lettres « anciennes ».
    ___________________________________________________
    La logique n'est que la science qui essaye de formaliser un métalangage qui se trouverait dessous des raisonnements bien faits, c’est-à-dire des raisonnements qui arrivent à des conclusions valides (valides pour l’intersubjectivité humain a un moment précis) à partir des prémisses acceptées comme correctes.
    Pour parler alors de la logique tétravalente il faut d’abord jeter un coup d’œil au langage et plus précisément aux objets que le langage manie.
    C’est par ça que préalablement à la logique on doit faire un petit tour sur l’ontologie, sans par ça confondre ontologie et logique.

    ONTOLOGIE OUMMAINE
    Dans la série des lettres D76 – D81 on a un aperçoit notable de sa « philosophie » (si on peut l’appeler comme ça). Dans la lettre D78 il es dit :

    D78 Nous, OEMII, voyons donc le WAAM et ses facteurs intégrés dans les possibilités S1; S2 ; ......; Sk. Vous, les hommes de la TERRE, vous n'acceptez pour l'instant que les possibilités S1 et S2,.
    Pour nous l’ontologie et simple EXISTE / EST ; N’EXISTE PAS / N’EST PAS, ce que les oummains simplifient en S1 et S2.

    Bien sur cette ontologie si pauvre (S1 et S2), se traduit d’immédiat par une logique bivalente VRAI / FAUX.

    Le concept d’« exister » vient de loin dans nos langages, d’un passé préhistorique où probablement l’« existant » ne signalait que des choses « existants avec des dimensions » et nos philosophes n’on pas ressenti le besoin de faire des distinctions ontologiques pour séparer ce qu’existe dimensionné (un arbre, la lune, la lumière…) de ces autres objets des processus mentaux qui sont abstraits ou sans dimensions (la beauté, Peter Pan, la racine carré ou Dieu, l’âme…)
    Est-ce qu’il existe Dieu ? La pauvreté de nos langages nous empêche de discuter raisonnablement sur ça, car il y aura des gens qui nous diront « Où est qu’il est Dieu ? Montre-le-moi ! »

    Tout ça c’est pleinement connu. Nous tous connaissons très bien.

    D105 En premier lieu nous distinguons entre deux classes d'ÊTRES existants dans le WAAM (COSMOS) en opposition à deux autres grands genres "D'ENTITÉS NON EXISTANTES ". Ces dernières sont: AIOYAA AMMEIEE UAA [Tels que: WOAA (Le Générateur!), BUAUAA (Esprit Humain), BUAWEE BEIAEII ( Esprit Collectif) ou BUAUAA BAAIOO (Esprit de L'Être Vivant)] et AIOYAA AMEIEE QUEE (Tels que: le contenu d'une information, la sensation du plaisir, ou une tradition populaire).
    Les ENTITÉS " EXISTANTES ", dont l'essence est définie par l'IBOZOO UU, tels une roche, un virus, une étoile, ou le flux du temps et qui par conséquent permettent une voie empirique d'analyse, alors nous les définissons comme Existants.

    La distinction :
    - AIOOYA => Existant avec des dimensions.
    - AÏOOYEEDO => N’existe pas.
    - AIOOYAA AMÏÉE => Existant de façon abstrait. Existant autrement. Existant ailleurs la réalité physique.
    nous est bien connue.

    Il faudrait ajouter que les oummains font résider ces derniers entités non dimensionnelles (AIOOYAA AMIEE) dans BB qu’est l’univers des formes. Là, chaque humanité va en déposant ses cogitations et en consolidant ces concepts (beauté, cruauté, justice, Dieu, Chaperon Rouge, …) qui font l’objet d’un consensus, d’une intersubjectivité élargie. Mais ce n’est pas important pour nous pour aborder sa logique tétravalente.
    Nous sommes d’accord en tout cas que ces trois premières valeurs ontologiques, dont Isabelle a identifié comme E1, E4 et E2 sont bien connus par nous tous.

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  7. LA LOGIQUE TÉTRAVALENTE
    Pour nous, quand nous passons du niveau ontologique au niveau logique, nous utilisons une terminologie différente EXISTANT se traduit par VRAI et NON EXISTANT par FAUX. Nos amis néanmoins utilisent une terminologie pareille, AIOOYA, AIOOYA AMIEE, AIOOYEEDO dans les deux cas.
    Il nous serait facile d’admettre cette ampliation de l’ontologie et passer de la logique binaire a une tri-logique, mais nos amis nous posent toujours des difficultés et en plus de ces trois valeurs (qu’on retrace assez facilement a une ontologie a trois valeurs) ils nous dissent
    D59.Comme vous le savez, la logique formelle accepte le critère que vous nommez "PRINCIPE DU TIERS EXCLU" (selon lequel toute proposition est nécessairement VRAIE ou FAUSSE). Dans notre WUUA WAAM ce postulat doit être rejeté. On a alors recours à un type de logique multivalente que nos spécialistes appellent UUWUUA IES (LOGIQUE MATHÉMATIQUE TÉTRAVALENTE) selon laquelle toute proposition adoptera indistinctement quatre valeurs :
    - AIOOYAA = (VÉRITÉ)
    - AIOOYEEDOO = (FAUX)
    - AIOOYA AMMIE = (peut se traduire : VRAI HORS DU WAAM)
    - AIOOYAU = (intraduisible en langage terrestre).



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  8. On voit d’immédiat, que mis appart les trois premiers termes de sa logique tétra (qui fait déjà un grand accord entre nous, mis appart certains nuances) c’est AIOYAOU qui nous pose des problèmes. Mais si on a lu les lettres en profondeur on y trouve :
    D77 : Nous observons des divergences notables entre les bases de logique qui vous sont familières et les nôtres.
    Nous nions le principe terrestre du tiers exclu (exclusion du moyen terme énoncé par Aristote) selon lequel les propositions ne peuvent être que VRAIES ou FAUSSES.
    Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU) (qui peut se traduire par psychophysiologie).
    Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'IDENTITÉ.
    Examinons de près ces derniers paragraphes. C’est quoi le « principe du tiers exclu » ? C’est quoi le « principe de CONTRADICTION » (en espagnol on appelle indistinctement ce principe « de Contradiction » et « de Non Contradiction ») ?
    Si nous allons sur Wikipedia nous trouvons :
    Principe du tiers exclu : En logique formelle, le principe du tiers exclu (ou « principe du milieu exclu » ou « tertium non datur » ou «principium medii exclusï[Quoi ?] »1, ou simplement le « tiers exclu ») énonce qu'ou bien une proposition est vraie, ou bien sa négation est vraie.
    Principe de Non Contradiction : En logique, le principe de non-contradiction est la loinote 1 qui interdit d'affirmer et nier le même terme ou la même proposition.

    On sait que la logique s’est développée en formalisant les structures syntactiques du langage pour trouver ces jointures qui ont un sens logique (non, et, ou, implication…). Après ça on applique un formalisme pour développer des règles de déduction valables. Je ne vais pas rentrer dans ces règles, dès premiers syllogismes jusqu’aux deniers formalismes, mais ce que je veux est de montrer que nous devons descendre du plan ontologique a un plan plus abstrait où on emploi un métalangage plus formalisé.
    Alors si nous formalisons un peu ce qui se déduit des lettres ci-dessus, on pourrait utiliser un langage abstrait plus concis pour désigner ces termes valables dans la logique tétra :
    AIOOYAA => A
    AIOYEEDOO => ¬¬A
    AIOYAA AMMIEE => ¬ (A v ¬A)
    AIOOYAOU => A ∧ ¬A
    On peut encore surmonter le formalisme et écrire
    AIOOYAA => 1
    AIOOYEEDOO => 0
    AIOOYAA AMMIEE => ¬ (1 v 0)
    AIOOYAOU => 1 ∧ 0
    C’est surprenant comment ces termes valables de la logique tétra, déduits carrément des lettres « anciennes » approchent ce qui est écrit dans la lettre NR20, mais il nous faut encore franchir un pas.
    Pour les termes 1, 0, ¬ (1 v 0) nous n’avons pas de difficulté pour signaler ses corrélats ontologies, mais pour le terme AIOOYAOU, pour la valeur « EST et N’EST PAS »? Qu’est-ce que ça veut dire une chose qui EST et N’EST PAS tout a la fois ?
    Nos amis sont pragmatiques. Même si pour ses spéculations les plus profondes ils atteignent un degré d’abstraction qui nous surprend, on découvre rapidement qu’un dessous ce niveau il y a toujours quelque chose qui peut être sujet d’expérimentation.
    Où est-ce qu’il se place ces choses qui SONT et NE SONT PAS en simultané ? C’est facile d’imaginer (plus encore si on a lu la lettre NR20 :o) ) que nous sommes entourés des phénomènes qui n’existent pas au moment présente mais tels que sa émergence a un moment donné peut être estimé mathématiquement par l’apparition de certains symptômes précurseurs.
    Comment qualifier ontologiquement ces évènements prévisibles mais qui NE SONT PAS encore ? Ces sont des événements qui SONT et NE SONT PAS.

    Je m’arrêtes ici, même si tout ça reste encore a développer en profondeur.

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    1. Oui, Manuel, nous sommes tous d'accord que c'est l'état AIOOYAOU qui pose problème car non défini. Je comprends bien le cheminement de ta pensée qui est aussi celui du ou des rédacteurs de la NR20, surtout à l'heure où on découvre Schrödinger, la dualité onde-corpuscule, etc.
      Mais, franchement, si la NR20 était dans le vrai, le terme AIOOYAOU serait extrêmement facile à décrire en langage terrestre. Le "intraduisible en langage terrestre" ne se justifierait pas...

      Et le fait d'imaginer une logique tétravalente avec 4 états parfaitement définis et indépendants peut justifier qu'on dise réfuter le principe du tiers exclu car ce dernier n'a vraiment de sens qu'en logique bivalente.

      Tu m'apprends, qu'en espagnol le principe de contradiction et de non-contradiction sont identiques. Voilà bien de quoi y perdre son latin et se demander ce que les U ont bien voulu dire ! :)

      J'irais même plus loin, qu'est-ce qui t'interdirait d'envisager les intersections et le complément des 4 états E1, E2, E3 et E4 tels que je propose de les imaginer ?

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    2. Manuel marque un point en soulignant l’emphase mise l'air de rien par les ummites au principe du tiers-exclus (ou de non-contradiction) auquel nous nous accrochons mordicus depuis qu'on a cru qu’Aristote était intelligent.

      C’est un fait, ils le disent, le « principe du tiers exclus » ou de « non-contradiction » c’est de la merde. Et ils ont raison, cette histoire de tiers-exclus est une bêtise, mais même sans aller chercher le chat de Shroedinger. L’esprit humain normalement constitué est déjà capable de penser le monde au-delà de ce principe de tiers exclus, en fait, il est même indispensable si on veut éviter des écueil grossiers.

      Pour illustrer cette bêtise du tiers-exclus ou du principe de non-contradiction, nul besoin donc de faire intervenir la mécanique quantique, une simple question suffit : « Quelle est LA couleur d’un zèbre ? » Et là, vous avez en gros deux possibilités qui s’offrent à vous pour répondre correctement à cette question… Soit vous le faite comme un ordinateur, et vous répondez : « Fatal Error », soit vous le faite comme un être humain, et vous répondez à-coté de la question : « Un zèbre est noir ET blanc ». Pour répondre correctement à cette question, vous devez précisément vous affranchir du « tiers eclus » imposé par la question qui est, « mal posée » : Une zèbre n’est pas constitué d’une seule couleur, mais de deux à la fois.

      Et vous voyez, le problème, c’est qu’Aristote n’avait pas compris cette chose élémentaire, et c’est pour ça qu’on s’amuse encore des paralogismes liés à ses syllogismes (un cheval bon marché est rare, un cheval rare est cher, un cheval bon marché est cher), car, malheureusement, Aristote était handicapé mental, et encore plus malheureux, d’autres handicapés mentaux ont vu en lui du génie, sans remarquer qu’il était handicapé, puisqu’ils l’étaient eux-aussi, et depuis ce temps, on induit ce handicap même aux esprit potentiellement capable de passer outre celui-ci…

      Mais c’est vrai qu’on se demande pourquoi les Ummites n’ont pas été capables de nous expliquer ça simplement, comme je viens de le faire. Peut-être se sont-ils dit « Vaut mieux les laisser découvrir ça par eux-même, parce-qu’à un tel niveau de bêtise, si on leur fait remarquer, ils vont se vexer »

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    3. Ai-je compris ?

      0 -> 000 -> A -> 0(00) Je ne suis pas
      1 -> 001 -> . -> .
      2 -> 010 -> B -> 0(10) Je ne suis pas (Je suis OU Je ne suis pas)
      3 -> 011 -> . -> .
      4 -> 100 -> . -> .
      5 -> 101 -> . -> .
      6 -> 110 -> C -> 1(10) Je suis ET Je ne suis pas
      7 -> 111 -> D -> 1(11) Je suis

      Si, VRAI, c'est très moche la Tétravalence, c'est comme souhaiter un joyeux non-anniverssaire à quelqu'un qui existe peut-être ET/OU n'existe pas.

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    4. Vous, vous n'allez jamais la perdre, la Boole... C'est comme au "booling", elle revient toute seule. :)

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    5. Tu dis:
      "Mais, franchement, si la NR20 était dans le vrai, le terme AIOOYAOU serait extrêmement facile à décrire en langage terrestre. Le "intraduisible en langage terrestre" ne se justifierait pas..."

      J'ai vu passer des douzaines d'interpretations pour la lettre NR20 (la plus part je considère que ce sont très éloignées du sens réel). Tu crois qu'AIOYAAOU c'est vraiment facile a décrire en langage terrestre?

      Ce n'est pas ce qe je vois.

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    6. @ Sed

      Oui, on est bien d'accord que le tiers exclus ou la non contradiction, on arrive très bien à les gérer dans la vie de tous les jours. Alors ce serait fort de café d'en faire tout un fromage et de les considérer comme des états tiers.
      Bon, certains le font sur Terre.
      Mais à ce régime là, tout se complique vite. Que faire d'une proposition vraie à l'instant t1 puis fausse à l'instant t2 ? Et une proposition vraie à 37% et fausse à 63%. On passe à la logique analogique ? Oui mais si le pourcentage est indéterminé ? On va vite se retrouver avec une logique à X états.

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    7. Non seulement c'est très très moche la Tétravalence mais elle est incomplète, où sont les 4 états manquants ?

      Je suis (Je suis OU je ne suis pas)
      Je ne suis pas (Je suis ET Je ne suis pas)
      Je suis (Je suis ET Je ne suis pas)
      Je suis OU Je ne suis pas

      Du coup... Ce n'est plus de la tétra mais de l'Octovalence...

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    8. > Oui, on est bien d'accord que le tiers exclus ou la non
      > contradiction, on arrive très bien à les gérer dans la
      > vie de tous les jours. Alors ce serait fort de café d'en
      > faire tout un fromage et de les considérer comme
      > des états tiers.
      Mais justement, jusqu'à ce que Schrodinger viennent mettre un coup de pied dans la fourmilière, ce principe de "tiers exclu" était un dogme incontournable dans le milieu scientifique, et continue de l'être d'ailleurs, puisqu’on présente invariablement l’expérience de pensée du chat de Schrodinger comme une chose étrange et paranormal (j’ai dis paranormal ? Ah oui, ça m’a échappé). Autrement dit, c'est une bêtise monumentale dont n'importe quel esprit normalement constitué s'affranchit naturellement pour penser la complexité de son environnement, mais qui est maintenu et imposé comme dogme aux esprits scientifiques sous prétexte d’un cadre de raisonnement rigoureux… Rigoureux, mon cul, si je puis m’exprimer ainsi... Et, je vais être un peu méchant, mais c’est un fait, la grande majorité des gens de formation scientifique sont terriblement bêtes, entre autre à cause de conditionnement à la pensée «bivalente»…

      > Mais à ce régime là, tout se complique vite. Que faire d'une
      > proposition vraie à l'instant t1 puis fausse à l'instant t2 ?
      > Et une proposition vraie à 37% et fausse à 63%. On passe à la
      > logique analogique ? Oui mais si le pourcentage est indéterminé
      > ? On va vite se retrouver avec une logique à X états.

      Mais le problème, c'est que la réalité EST complexe... Il est inutile de reprocher à "la réalité" d'être trop complexe et de comporter trop de nuances pour être correctement mis en boite par des cadres formels simplistes et naïfs inventé par quelques esprits handicapés. La réalité n’a pas à s’adapter à la connerie humaine, c’est le contraire, c’est l’humain qui doit affûter son esprit et sortir de ses petits cadres étriqués et cons pour appréhender la réalité dans toutes ses dimensions...

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  9. Ce n'est pas qu'en espagnol que le principe de non-contradiction est abrégé a principe de cntradiction.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Law_of_noncontradiction

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  10. J'aime bien voir AIOOYAU comme un état frontière, entre vrai et vrai hors du WAAM.

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    1. Comme le signal de communication supposé entre l'OEMMII et BUUAWA... Où le caser celui-là...

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  11. Mais je crois que tu as passé a côté du texte que je voulais le plus signaler. Ce n'est pas le rejet du principe du tiers exclu (ce qui doit être corrélé a AIOOYAA AMMIEE) mais le rejet du principe de CONTRADICTION qui nous mets sur la piste d'AIOOYAOU.

    D77 : Nous observons des divergences notables entre les bases de logique qui vous sont familières et les nôtres.
    Nous nions le principe terrestre du tiers exclu (exclusion du moyen terme énoncé par Aristote) selon lequel les propositions ne peuvent être que VRAIES ou FAUSSES.
    Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU) (qui peut se traduire par psychophysiologie).
    Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'IDENTITÉ.

    WIKIPEDIA
    Principe de Non Contradiction : En logique, le principe de non-contradiction est la loi qui interdit d'affirmer et nier le même terme ou la même proposition.

    On voit que rejeter ce principe nous permets de dire « EST et NON EST » en simultané.

    Tu vois que les autres trois termes de leur logique (AIOOYAA, AIOYEEDOO et AIOOYAA AMMIEE) sont déjà identifiés (étant AIOOYAA AMMIIEE formalisé comme le rejet du principe du tiers exclu), mais qu’il nous reste AIOOYAOU que nous devons nécessairement mettre en corrélation avec le rejet du principe de CONTRADICTION, car c'est l'unique piste qui nous reste pour identifier ce rejet signalé dans la lettre D77.

    Avec ça on obtient que la formalisation pour AIOOYAOU est « EST et NON EST » ou avec une notation plus synthétique « A ∧ ¬A ».

    Si on essaye de trouver des « faits » dans notre réalité qui pourraient répondre a cet apparente non-sens (on essaye de faire de l'ontoloie) d’« EST et NON EST » on trouverait par exemple le chat de Schrödinger qu’est « mort et non morte ».

    Tu vois que seulement avec les lettres anciennes, on retrouve nécessairement la NR20.

    Mais qui avait repéré avant l’arrivée de cette lettre a ce Principe de CONTRADICTION ?



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    1. Je ne suis toujours pas convaincue.
      La définition de la NR20 :
      AIOOYAA => A
      AIOYEEDOO => ¬A
      AIOYAA AMMIEE => ¬ (A v ¬A)
      AIOOYAOU => A ∧ ¬A
      est si simple qu'elle tient en 5 lignes, celles ci-dessus + la définition de A.

      Notre langage terrestre est parfaitement capable de la prendre en compte. Pourquoi les ummites auraient-ils fait tant d'histoires autour d'un truc aussi trivial ?

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    2. Comment sauver le chat de Schrödinger ? En maîtrisant les sauts quantiques qui auraient une part déterministe et non-aléatoire.

      "Alors que les sauts quantiques semblent discrets et aléatoires à long terme, inverser un saut quantique signifie que l’évolution de l’état quantique possède, en partie, un caractère déterministe et non aléatoire ; le saut se produit toujours de la même manière prévisible à partir de son point de départ aléatoire." (2019)

      https://trustmyscience.com/prevision-sauts-quantiques-dans-atomes-artificiels/

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    3. Vous voulez augmenter nos maux de tête ? :)

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    4. C'est plus simple à comprendre que l'indéterminisme pathologico-déficient entropique de l'Octovalence :)

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    5. Les z'UU me font penser aux Shadoks, ils utilisent une vieille technologie de 1960 (PDP8 12bits) pour coder leur clé d'identification, je me demande comment ils peuvent faire voler leurs soucoupes à vapeur en étant dans l'incertitude permanente, on ne fait pas de sciences avec ça... GA BU ZO MEU !!

      Le cerveau Shadok a quatre cases !

      https://youtu.be/DuJDPqb0nvE

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    6. Il fallait le trouver le cerveau à 4 cases... Bien vu.

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    7. Comme j'ai dis plus haut, il n'y a pas besoin d'aller voir la physique quantique pour trouver des états superposés qui ne sauraient être décrits fidèlement par une proposition binaire exclusive. On pourrait même dire que toute notre réalité est une gigantesque superposition, c'est nous, pauvres mortels, qui séparons les choses les unes des autres en créant des frontières de façon à les rendre "intelligibles" et à pouvoir les organiser plus simplement.

      Le problème, c’est que vous essayez de trouver quel pourrait être l’état intermédiaire entre « être » et « ne pas être », en réalité il y’en a plusieurs, mais ce n’est même pas ça le problème. Ces formalisations logiques ne sont pas là pour décrire une réalité, mais, à l’image des mathématiques, conçus pour servir d’outils à des processus de déduction dans le cadre de la résolutions de problèmes ou de description de la réalité découlant d’une question particulière.

      Si vous voulez concevoir par exemple un algorithme capable de répondre à des questions un peu complexe, vous êtes obligés d’intégrer un autre état que « vrai » ou « faux » puisque la réponse au problème n’est pas forcément tranché entre « vrai » ou « faux » (tiers exclu).

      Supposons que vous vouliez concevoir un algorithme qui détermine si une personne est soit à l’intérieur soit à l’extérieur d’une maison. Vous n’avez alors besoin que d’une seule valeur booléenne à deux position, à laquelle on donnera la valeur « vraie » pour « oui il est à l’intérieur » et la valeur « faux » pour « non, il n’est pas à l’intérieur ». Et vous posez alors la condition suivante : Si l’individu a les deux pieds à l’intérieur de la maison, alors « Vrai » il est à l’intérieur, sinon, il n’est pas à l’intérieur. Vous avez donc deux « sorties » possibles.

      Maintenant, que se passe-t-il si l’individu a un pied à l’intérieur et l’autre à l’extérieur ? Et bien votre algorithme marche toujours, il répondra que l’individu N’EST PAS à l’intérieur, puisqu’il n’a pas les deux pieds à l’intérieur. Mais est-ce une représentation fidèle de la réalité ? Non, car la réalité, c’est qu’il est en partie à l’intérieur et en partie à l’extérieur, sauf que votre algorithme ne prévoit pas une telle éventualité, cette éventualité est donc ignorée. Votre algorithme est « borgne » ou « daltonien » comme vous voulez, il vous donne une version tronquée et fausse de la réalité.

      Si vous voulez rendre votre algorithme un peu moins con, vous faudra fatalement une troisième sortie possible, qui ne soit ni « à l’intérieur » ni « PAS à l’intérieur », mais, les deux à la fois ou ni l’un ni l’autre. Et là vous remarquez que ce que fait cet algorithme, vous êtes vous-même naturellement doués pour le faire, cette façon de passer outre le « vrai » ou le « faux » pour décrire une réalité plus complexe vous est indispensable pour éviter d’être aussi con que votre algorithme bivalent.

      La seule chose qui devrait tous vous interloquer, c'est: "Mais pourquoi diable Aristote n'y a-t-il pas pensé ?" et "Mais enfin pourquoi en 2500 ans, personne n'a remarqué qu'Aristote était un imbécile ?"

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    8. Isabelle dit
      "e ne suis toujours pas convaincue.
      La définition de la NR20 :
      AIOOYAA => A
      AIOYEEDOO => ¬A
      AIOYAA AMMIEE => ¬ (A v ¬A)
      AIOOYAOU => A ∧ ¬A
      est si simple qu'elle tient en 5 lignes, celles ci-dessus + la définition de A.

      Notre langage terrestre est parfaitement capable de la prendre en compte. Pourquoi les ummites auraient-ils fait tant d'histoires autour d'un truc aussi trivial ? "
      __________________________

      Non. Ce n'est pas la formalisation logique qu'est compliqué, mais la contrepartie ontologique.

      - Pour ce qu’est de l’incorporation du « tiers exclu », c’est-à-dire nier que le choix A ou Non A soit obligatoire (AIOYAA AMMIEE => ¬ (A v ¬A)), c’est-à-dire l’incorporation d’une valeur troisième aux deux valeurs « EST » et « NON EST », c’est compliqué à un premier moment, mais on a réussi à l’accepter. Pour ceux qui avons approfondi un peu la vision oummaine des choses, on accepte qu’il y a une troisième option différente des deux classiques : « EXISTE » et « NON EXISTE ». On arrive a comprendre le souci oummain avec notre terme « EXISTE » et on accepte le besoin de le scinder en deux : EXISTE AVEC DES DIMENSSIONS » et « EXISTE AILLEURS NOTRE WAAM PHYSIQUE » (dans le BB) .

      - Mais pour ce qu’est de nier le Principe de Non Contradiction, c‘est-à-dire pour accepter qu’un évènement puisse simultanément « ÊTRE et NON ÊTRE » (AIOOYAOU => A ∧ ¬A), là c’est toute une autre chose.

      On comprend bien que les oummains n’aient pas développé ce concept avant.

      Ils nous disent dans la NR20 : « Il s'agit de bien comprendre que ce terme n'est pas utilisé par nous de façon courante, hormis par nos spécialistes en OOLGA WOU-OUA WAAM (cosmophysique théorique), comparables à vos astrophysiciens terrestres.»
      Aussi dans la D77 : « Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU) (qui peut se traduire par psychophysiologie) »

      On voie que l’état d’être « AÏOOYAOU » (et son corrélat logique AÏOOYAOU), n’est que très peu utilisé, et on comprend que les oummains aient laissé ce concept sans explication pendant des années, mais NON, même si AÏOOYAOU peut s’écrire dans une ligne « AIOOYAOU => A ∧ ¬A » développer sa signification ontologique (sous quels formes se présente a nous ce type de phénomène qu’EXISTE et N’EXISTE PAS) n’est pas trivial et a nécessité d’une longue et dense lettre

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  12. Misère ! Moi qui m'était fendu de tant d'explications ici-même pour démystifier la logique tétravalente, voilà que je lis les mêmes âneries comme si rien n'avait servi. Faites-vous une raison, tout cela vous dépasse. On vous colle la solution sous le nez et vous ne la voyez pas. Ensuite on se plaint que les ummites n'écrivent plus...

    Pour les handicapés de la comprenette, je répète encore une fois: les modèles non-standards, les logiques à plusieurs valeurs de vérités et les logiques sans tiers-exclu sont vieilles d'environ un siècle, voir plus. Chaque raffinement a donné naissance a autant de courants de pensée et d'études logiques (voir par exemple https://plato.stanford.edu/search/searcher.py?query=logic pour une liste à la Prévert des principaux courants). Voyez avec un (autre) initié: tout cela remonte aux travaux de Riemann, Lukaziewicz, Kolmogorov, Curry, Kleene, Bochvar, Belnap, Gödel, Post, Brouwer, Griss, Howard, etc, etc, etc. Quand on ne sait pas, on se tait et on demande, histoire d'éviter d'écrire encore et encore les mêmes fadaises. Ces histoires autour d'une prétendue «logique aristotélicienne» n'existent que dans les bas fronts des ummologues diminués.

    Pour résumer ce que de toute manière vous ne comprendrez pas:
    AIOOYAA = vrai dans l'univers sensible (vrai objectif);
    AIOOYEEDOO = différent de ce qui est observé dans l'univers sensible (faux objectif, différence structurelle);
    AIOOYA AMMIE = vrai dans un univers cohérent concevable par un être pensant (vrai subjectif, hors de l'univers sensible);
    AIOOYAU = vrai dans tous les univers cohérents concevables (vrai intersubjectif).

    Si AIOOYAU prose problème, c'est parce que sa définition dépend directement de la structure de l'intersubjectivité. Pour un humain ordinaire, il n'y a pas de différence entre le vrai objectif et le vrai intersubjectif car son univers d'intersubjectivité est binaire: il y a le vrai et le faux, universels et intangibles, modélisés par la règle du tiers-exclu, ce fameux tiers inconnu qui rend l'AIOOYAU incompréhensible. Pour un homo sapiens moderne sans grande lucidité (genre vous), AIOOYA est équivalent à AIOOYAU: leur différence est ineffable car trop subtile pour votre psyché grossière.

    Dans les modèle de Kripke, dits des mondes multiples, l'intersubjectivité est représenté par un graphe, un ensemble de conceptions de la réalité liées entre elles par des relations de cohérence. C'est de ce multi-univers des consciences que dépend le sens de AIOOYAU.

    Comme j'écris et me fatigue pour rien, je vous enjoins de poser vos questions et j'y répondrai si je juge qu'elles ne sont pas trop idiotes.

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    1. Je ne sais pas si vous me jugerez idiot, mais allons bon...

      En me référent à notre science bien humaine, la décohérence quantique ne permet pas d'observer de façon naturelle des superpositions parce que les particules interagissent entre elles trop rapidement et ainsi perdent toute propiété quantique. Dans le "multi-univers des consciences" que vous décrivez vous parlez de "consciences", c'est curieux, je crains de ne pas comprendre.

      Est-ce que ces consciences sont fatalement décohérentes comme les particules de notre univers ?

      Si oui, elles ne sont plus superposables avec quoi que ce soit, donc sans objet.

      Si non, elles ne peuvent probablement pas être superposables avec "nous" du fait de "notre" irrémédiable décohérence, donc sans objet.

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    3. Réponse à: Anonyme_24 août 2020 à 19:17 // J'espère ne pas être trop idiot! Ce que vous dites fait sens pour la compréhension que j'en ai. Je n'utilise pas les mêmes termes que vous et j'aimerai savoir si mon interprétation (un peu réductrice j'en conviens) par les complexes peut partiellement correspondre à cette logique tétravalente. Tout sommes nous d'accord sur cette définition de l'univers sensible: L'univers physique, sensible. L'ensemble des choses et des phénomènes physiques perçus par l'homme et objets de la science. Il est arrivé constamment que les constructions logiques par lesquelles les mathématiciens avaient l'unique souci de faire progresser leur science, se sont révélées en accord mystérieux avec l'univers sensible (E. Borel, Paradoxes de l'infini,1946, p. 9) (source: https://www.cnrtl.fr/definition/univers# ). J'avoue que le terme "univers sensible" ne me parlait pas et je le remplace bien volontiers par réalité intrinsèque accessible à l'humain que par ses capteurs sensoriels. Donc pour l'humain cet univers sensible une fois perçu disons physiquement ne peut être qu'imaginé. Plaçons cet univers sensible sur le demi-axe des réels positifs (+r) on l'imagine (i) et il devient un univers cohérent concevable par un être pensant qui se place sur le demi-axe des imaginaires positifs (+i). Imaginons (i) cet univers cohérent, il devient un univers sensible manquant donc différent de ce qui est observé dans l'univers sensible et on le place sur demi-axe des réels négatifs (-r). Là cela devient plus coriace pour le dernier quart! Deux possibilités d'interprétations qui aboutissent au même résultat. Première solution: on imagine (i) cet univers sensible manquant pour en faire un univers cohérent manquant (où tout peut être vrai puisque non imaginable par l'humain) et on le place sur le demi-axe des imaginaires négatifs (-i). Deuxième solution: on n'imagine pas (-i) l'univers sensible (+r). Cette solution me fait penser à l'ignorance ;). J'espère trouver grâce à votre raison et au pire ça sera une non réponse. Aïe Aïe !!!

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  13. Une dernière remarque, encore rabâchée (misère, allumez donc votre cerveau !): les lettres NR-5 et NR-20 sont des torchons. Les auteurs, bien peu dégourdis, y décrivent une logique simpliste réduite à une pauvre algèbre booléenne à 4 éléments. Or, toute algèbre booléenne est un modèle du tiers exclu ! Tout ce qui a été publié après 1988 est un tissu d'âneries, un gâchis de papier.

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    1. Vous nous aviez manqué... Ce qui a de bien avec vous, c'est qu'on vous reconnaît immédiatement.
      Je vous imagine à chaque fois comme un avocat vitupérant et manquant s'envoler à force de faire des effets de manches.
      Vous remarquerez tout de même que nous sommes tous d'accord, même si les discussions partent dans tous les sens. Et comment ne pas l'être ?
      Sur les 4 valeurs de vérités U, 3 sont à peu près clairement définies dans les textes.
      Reste le AIOOYAU. On voit bien quelle zone il couvre, mais ce qui aurait été bigrement intéressant, c'est de voir la façon dont les U le formalisent, pourquoi ils trouvent si importante cette valeur de vérité.
      Votre définition me plaît bien car elle me permet de caser les I.UU, comme je le pensais.

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    2. Ah ben oui mais si la NR-20 est un apocryphe forcément...

      Dans ce cas, merci de nous expliquer quels éléments vous permettent de dire que AIOOYAU est bien ce que vous prétendez, et pas Kamoulox ? Car à priori, dans les lettres, il n'y a pas le moindre élément qui permet d'aller dans ce sens plutôt qu'un autre.

      Je veux dire, "(intraduisible en langage terrestre)", c'est un peu maigre comme indice.

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    3. Ma définition ne peut vous plaire car vous ne pensez pas. D'abord, l'intersubjectivité est intégrée à la trame même de l'Univers. Mince alors ! Elle apparaît dans les théories humaines sous la forme de ce qu'on appelle improprement «relativité». Le simple fait que pour deux observateurs la course du temps ou la synchronisation des événements ne soient pas forcément les mêmes montre que même du point de vue de la physique objective il est nécessaire de faire intervenir des points de vue multiples pour exprimer les mêmes phénomènes. Ainsi «Le rayon A arrive avant le rayon B» peut être AIOOYA pour un observateur et seulement AIOOYA AMMIE pour celui qui voir arriver A et B simultanément dans son référentiel: ça n'est pas faux car c'est vrai pour un autre observateur. L'équation qui régit la dynamique des rayons A et B, elle, est AIOOYAU car elle se vérifie pour tous les observateurs; elle transcende les référentiels locaux en exprimant toute l'information nécessaire pour reconstituer la conformation de l'Univers décrivant le phénomène. L'intégration de l'intersubjectivité est autant une nécessité psychologique qu'ontologique.

      Pour ce qui est du lien qui unit la logique à la structure de l'Univers, soit vous vous coiffez d'un joli chapeau avec une lumière sur le front pour exhumer le commentaire dans lequel j'évoquais la chose naguère, soit vous attendez le prochain numéro.

      w41k le serveur ECHO et l'autre asocial non-commutatif se vautrent dans les sempiternels exemples calembourgeois. Si vous mettez un pied à l'intérieur de la maison et l'autre pied à l'extérieur, je vous conseille de faire attention en refermant la porte. Quant à la couleur du zèbre, elle intéressera sans aucun doute les acrobates du QI et autres kung-fous-fous. La mauvaise modélisation d'un problème n'a rien à voir avec la nécessité de valeurs de vérités supplémentaires. Il est d'ailleurs aisé de représenter de tels «valeurs» dans une logique binaire: il suffit d'introduire les valeurs utiles {V,F,T,B}, à la Belnap, puis de définir leur sémantique via un prédicat de vérité P(m, v) signifiant "la phrase m a pour valeur de vérité v", forcément vraie ou fausse. Et si par malheur aucun "v" ne convient, alors vous venez juste de bousiller votre hypothèse tétravalente...

      Les valeurs de vérité n'ont rien à voir avec la caractérisation des faits décrits. Dans les modèles logiques sans tiers exclus, les valeurs de vérité sont en nombre infini et représentent des états de connaissance, le "vrai" étant l'état de connaissance absolu. Les choses que les ummites nomment "valeurs de vérité" sont une manière de positionner l'énoncé par rapport à celui qui l'énonce:

      AIOOYA : vrai "pour moi";
      AIOOYA AMMIE : vrai "pour un autre";
      AIOOYAU : vrai "pour tout le monde";
      AIOOYEEDO: vrai "pour personne".

      Ne vous laissez par abuser par la simplicité de la formulation: elle est volontairement présentée naïvement pour être intelligible par les esprits faibles. J'ai beau répéter que la NR-20 contient des erreurs-crasses de débutants... Le terme AIOOYAU se déduit des autres aune fois que le système qui l'englobe a été reconstitué, de la même manière qu'on a découvert Pluton en observant non pas bêtement le caillou céleste, de toute manière invisible à l'époque, mais les perturbations qu'il provoquait sur l'orbite de Neptune.

      Dans tous les cas, la seule valeur de vérité utile et nécessaire est celle-ci: "vrai", c'est-à-dire le point de vue de WOA. Le reste n'est là que pour rendre compte de la modification du WAAM-WAAM par l'acte même de l'observer, de le penser même. WOA est le seul observateur qui ne modifie pas ce qu'il observe.

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    4. " Or, toute algèbre booléenne est un modèle du tiers exclu "

      Cette phrase mériterait explication si ce n'est démonstration.

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    5. Très bien, Anonyme, vous êtes simplement en train de nous proposer une variation et une formalisation de la fable des six aveugles et de l'éléphant…

      Me concernant, je n'ai jamais prétendu que la logique trivalente à "tiers inclut" était l'essence de la pensée U, et je me garderais donc bien de défendre cette idée. Vous, par contre, vous prétendez avoir compris la substantifique moelle de la logique tétravalente Ummite. Je dis, d'accord, pas de problème, mais on aimerait quand-même un peu plus que des affirmations gratuites, sinon ça ne vaut guère mieux qu’une lettre « NR », n’est-ce pas.
      Je ne vous demande même pas une démonstration rigoureuse, simplement de nous expliquer le cheminement de votre pensée et comment vous en êtes arrivé à cette conclusion, quels éléments vous ont mis sur la piste.

      Et ne bottez pas en touche en me disant d'étudier les lettres tout en me traitant d’imbécile au passage...

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    6. > La mauvaise modélisation d'un problème n'a rien à voir avec
      > la nécessité de valeurs de vérités supplémentaires.

      Je pourrais vous sortir la même : Le subjectivisme n’a rien à voir avec la nécessité de valeurs de vérités supplémentaires.

      Il faut peut-être poser le problème dans l’autre sens, non pas en terme de « nécéssité d’une valeur supplémentaire » mais de « l’absurdité de s’amputer d’une valeur naturelle », à savoir, ce fameux tiers qu’on veut exclure. Cette « mauvaise modélisation » dont vous parlez – qui est très courante - découle précisément de ce « manque d’éducation » quand au principe du « tiers inclut ». Ca rend « moins con » de s’autoriser une troisième « valeur » autre que « vrai » ou « faux », et justement, ça permet de poser les problèmes correctement, c’est à dire : PAS comme le faisait Aristote, qui le faisait bêtement.

      Comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres commentaires, l’usage du « tiers inclut » est une « opération » naturellement effectuée par un encéphale en bon état de fonctionnement si on ne l’a pas conditionné toute sa vie avec des assertions stupides du genre « jusqu’à preuve du contraire » et en l’obligeant à porter des œillères avec des dogmes idiots comme le principe de non-contradiction qui font qu’ils redécouvre le principe de l’Épochè à travers l’expérience de pensée de Shroedinger comme une révolution intellectuelle.

      J’ajouterais que vous pouvez très bien articuler le subjectivisme et ce que vous évoquez au travers de ce « tiers inclus », où, par exemple, deux points de vue subjectifs différent peuvent rendre une proposition (ou une « vérité ») temporairement (ou indéfiniment) indécidable jusqu’à ce qu’ils trouvent une concordance ou une forme d’harmonie par l’adjonction d’éléments supplémentaires. Encore une fois, il s’agit d’opération de raisonnement tout à fait naturels, c’est comme ça qu’on réfléchit, c’est comme ça qu’on mène une enquête et qu’on s’évite les écueils courants comme de poser des postulats à priori pour se mettre à les croire par paresse intellectuelle.

      Ce qui n’est pas naturel et ne l’a jamais été – et ce qui épouvante peut-être les « Ummites » – c’est précisément de s’amputer de cette tierce valeur de « vérité », qui n’est précisément PAS une valeur de vérité, mais un état intermédiaire et/ou superposé, « en suspend » (Épochè , suspension du jugement). Quand on voit avec quelle rapidité l’être humain juge et s’empresse de poser des jugements sans passer par cet état (dont il est pourtant théoriquement parfaitement capable), il ne me semble pas idiot de considérer que les U fussent effarés qu’on rate un truc aussi gros.

      Après, moi, je dis ça, je dis rien… Je n’ai pas de relation privilégier avec les U, par contre j’ai maintenant une certaine expérience en matière de connerie humaine dont spécifiquement ce handicap induit par le manque d’entraînement à la suspension du jugement. Mais, surtout, NE ME CROYEZ PAS, hein… bref.

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  14. NR20 : "Nous basons notre système tétravalent sur la non acceptation formelle du rejet d'un terme médian et d'un terme tiers dans la dialectique."

    D33-1 : "Imaginez un animal pensant fictif, qui en se référant à l'OEMII puisse se demander par exemple :

    POURQUOI L'HOMME PLEUT ?

    COMMENT EST CE QU'IL DIGÈRE ET MÉDITE LE PLATINE OU LE SOUFFRE ?

    Ce phénomène psychologique de projection qui assigne des attributs humains à d'autres êtres est aussi commun chez vous que la tendance à attribuer la dimension TEMPS à BUUAWA ou WOA et cela constitue en plus une source d'effets aliénants c'est-à-dire de perturbations mentales car, ne pouvant pas trouver logiquement des réponses cohérentes à des questions si mal formulées, vous concluez en doutant de l'existence même de Dieu ou de l'Entité à qui vous attribuez cette fausse fonction en provoquant ainsi certains effets névrotiques d'anxiété.

    Il est curieux de constater qu'après avoir assis les bases d'une Logique mathématique, vous utilisiez encore des sophismes aussi idiots."

    D68-1 : "1 - Les droits fondamentaux et basiques de l'OEMII (homme) sont une chose, LA CONNAISSANCE QU'EN ONT ACTUELLEMENT LES EXPERTS EN PHILOSOPHIE DU DROIT en est une autre. La recherche des philosophes de la Terre est en pleine évolution et de nombreux concepts en sont encore à un stade embryonnaire.

    /...

    Mais là où les barrières au libre flux de l'information sont presque infranchissables et rendent plus difficiles la compréhension de notre culture, c'est dans le domaine de la LOGIQUE (nous utilisons deux types de logique : une divalente comme la terrestre et une autre tétravalente). (Voir notre appendice n°3). Ceci est grave car à la lumière de la logique tétravalente, des postulats valablement acquis par le Philosophie du Droit, acquièrent de nouvelles dimensions, facettes et même des contradictions apparentes qui vous paraîtront paradoxales si vous transposiez leurs formulations dans le contexte philosophique familier aux terrestres."

    1/2

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  15. *

    La logique tétravalente n'est pas incompatible avec une notation faite de 1 et de zéros. C'est une mécanique de la raison. Sa portée ne consiste pas à servir les mathématiques, mais à se servir des mathématiques pour voir comment s'emboitent des concepts. Tout l'objet de l'étude est la réalité, et non pas la seule joie de faire de belles équations, à qui ensuite on peut faire dire ce qu'on veut.

    L'exemple de monsieur "C'est des gnons qu'il vous faut" avec le zèbre est assez exacte (très parlante, bon ok, géniale), il démontre que la question est juste mal posée, c'est ce que signifie le terme 4 (AU).

    Je cite Manuel (3/3) : "Nos amis sont pragmatiques. Même si pour ses spéculations les plus profondes ils atteignent un degré d'abstraction qui nous surprend, on découvre rapidement qu'un dessous ce niveau il y a toujours quelque chose qui peut être sujet d'expérimentation."

    Oui c'est exactement dans ce sens que va l'enquête sur la véracité d'une proposition. On pourrait construire une jolie IA tétravalente avec le principe d'une arborescence de tests sur chaque nœuds, mais même là ce sera stupide car ce qu'il faut c'est remonter en sens inverse vers le sens des mots utilisés et les comparer à l'autre bout de la chaîne aux réalités connues vaguement possibles à rattacher... Je pense que Xanmoo pourrait reprendre la question en disant "vous voulez plutôt dire cela" (après vingt milliards de permutations infructueuses).

    Avec la citation de la D68-1 je rappelle souvent (sans que ça n'ait l'air d'imprégner la mémoire) on a là un exemple, le seul, d'application de la LT. Les gens sont obsédés par le côté scientifique et matheux d'une démonstration qui feraient d'eux des super-spécialistes de la LT, mais c'est de ce côté-là qu'il faut chercher, "la philosophie du droit", où, disent-ils, "de nombreux concepts en sont encore à un stade embryonnaire".

    C'est à dire qu'ils nous suggèrent une utilité à cette étude.
    Et c'est en cherchant des exemples comme ceux-là qu'on peut ensuite avoir besoin des outils tels que la LT.

    Il y a plein de lois qui sont absurdes à cause de la fausseté des concepts de leur énoncé, ou aussi à cause des conséquences inverses de leur buts apparents.

    2/2

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    1. Mystère résolu !

      En fait je viens de remarquer qu'ils en parlent de ce "AIOOYAOU"... Dis donc Isa, t'aurai au moins pu faire ton boulot correctement...

      https://www.ummowiki.fr/index.php/A%C3%8FOOYAOU

      > Cette ombre serait ainsi le reflet d'un phénomène AÏOOYAOU dont l'amplitude et
      > la distance spatio-temporelles sont incertaines, tout comme il serait incertain
      > de retranscrire la forme tridimensionnelle et la distance d'un objet - inaccessible
      > aux sens et aux instruments de mesure - à partir de l'ombre qu'il
      > projetterait sur le sol.

      > Aussi AÏOOYAOU est un terme que nous employons pour décrire l'état
      > d'existence potentielle des particules subatomiques soumises à
      > l'indétermination quantique.

      > AÏOOYAOU peut parfois se projeter dans l'axe classique AÏOOYAA / AÏOOYEEDOO
      > (vrai / faux) si l'actualisation du phénomène prédit survient ou lorsque la
      > certitude qu'elle ne surviendra pas est atteinte.

      Autrement dit... AÏOOYAOU = Indéterminé, superposé, potentiel, en suspend, ou plus simplement: Kamoulox.

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    2. C'est dans la NR20 et j'ai bien précisé au début de mon billet que je faisais abstraction de la NR20. ;)

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    3. pfff...

      Kamoulox quand-même...

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  16. Jusqu'à 3 états je veux bien cela me semble même nécessaire pour définir un état "Inconnu" intermédiaire entre Vrai et Faux.

    Mais alors ce E4, + un ensemble qui encapsule le "tout" ? Je ne vois pas l'intérêt puisque que l'état médian E3 suffit à exprimer tout le reste.

    Dans ce cas pourquoi ne pas multiplier les états : E5, E6, E7 à l'infini...? Pourquoi pas ?

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    1. C'est toute une vision de ce qui représente la réalité qui se cache derrière.
      Les lettres disent bien que leurs concepts sont extrêmement difficiles à définir avec les limitations de notre langage.
      Qu'est-ce que la réalité d'un I.UU, d'une paire d'IUU ? Où situez-vous le support de la communication entre BUUAWA et les atomes de Kr supposés de l'OEMMII ?

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    2. La réalité d'un quark, la communication d'un Boson avec une patate, et le frottement d'une roue quantique vous ne les définissez pas de façon à obtenir un état logique. J'ai du mal à comprendre cette "vision" effectivement.

      J'ai l'impression qu'on ne parle pas de logique ici...

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    3. "Cette UEWA s'est déplacée ?" Vrai ou faux ?
      Dans notre monde, la logique binaire suffit.

      Mais un ummite ne pourrait se contenter de ces deux réponses possibles.
      L'UEWA qui se sera déplacée dans l'espace, se sera déplacée dans le temps pour un autre observateur.
      Que deviendrait cette question vue depuis l'univers des B ou de celui des B.B. ?
      Est-ce que la réponse est vraie pour quelqu'un qui travaille sur les I.UU. correspondants ?

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    4. Mais que fait la logique ?
      Elle se propose d'affecter des valeurs à des propositions en couvrant tous les cas possibles. C'est une partition de la réalité.

      La logique binaire classique se limite à deux cas possibles: vrai, faux.
      La NR20 propose un partage des possibles en 4 valeurs, mais ce n'est qu'une extension de la logique binaire classique.

      Qu'est-ce qui vous interdit de penser qu'un extraterrestre puisse aller plus loin et examiner des valeurs :
      - E1
      - E2
      - E3
      - E4
      tout en réfutant le tiers-exclus et la non-contradiction ?
      Je n'emploie plus les mots "vrai" et "faux" qui nous ramènent inexorablement à la logique binaire.

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    5. Bon, imaginez un carré en 2D, vous avez en bas à gauche le Faux (0), en haut à droite le Vrai(1), vous obtenez donc une ligne transversale sur ce carré, maintenant vous mettez un point au milieu parfait de cette ligne transversale vous obtenez le troisième état "Inconnu" entre Vrai et Faux.

      Très bien, pour quoi voudriez vous refaire une transversale opposée à celle existante en passant par le point médian "Inconnu" sinon pour exécuter une redondance inutile et vous retrouver avec 2 Faux et 2 Vrais ?

      C'est délirant mais vous pourriez très bien me dire que c'est un Vrai et un Faux positifs et Vrai et Faux négatif, je ne vois toujours pas l'intérêt d'un point de vue logique si on prend l'exemple j'existe, je n'existe pas, c'est embrouiller l'esprit avec une polarité inutile, encore une fois.

      Si vous multipliez les états de bases vous multpliez également les intermédiaires, c'est à dire que la Tétra- devient Octo- de manière indirecte, vous multipliez également les valeurs de compréhension et vous pourriez les multiplier à l'infini en ajoutant des valeurs médianes aux médianes, etc.

      Je ne suis pas très doué ni pédagogique je le sais bien, j'essaie de vous faire comprendre l'absurdité de la chose dès que cela dépasse trois états.

      Personellement j'aime le 1 et le 0 il lui manque effectivement le 2 ou l'Inconnu, tout le reste me semble bien loin de la réalité concrète et tend vers une philosophie dégueulasse sur laquelle je crache qui voudrait nous imposer une entropie virtuelle appliquée à notre Être. Je crois que le but est celui-ci.

      Vous détourner du mâle et de la femelle pour y introduire une infinité absurde de nuance de gris.

      Réfléchissez-y, les z'UU sont des Shadoks qui mérite qu'on les baffent.

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    6. Bien entendu que ce serait infiniment plus compliqué.
      Mais ce serait peut-être indispensable pour des extraterrestres qui verraient plusieurs sens au mot vrai et qui sont suffisamment "tordus", comme je le disais il y a peu sur un réseau social, pour utiliser deux niveaux de communication simultanés dans une même conversation (cf D77).

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    7. Vous ne verez jamais d'ET....
      Vrai ou Faux ?
      C'est plus compliqué, oui, vrai

      Je crois, qu'on se fout de nous, nous ne sommes pas si inintelligible que cela, pourquoi tout le monde moderne nous prends pour des golios...?

      Je pense que je ne vous convaincrais pas car vous y croyez, oui nous sommes dans la croyance.

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    8. Misérables vermiceaux ! Quand les lettres dessinent des univers jumeaux, personne ne songe à s'autoproclamer cosmologiste ou topologiste. Mais ça serait autorisé pour la logique ? Ben voyons...

      Exemple d'ignorance aggravée d'une non-consultation de la première encyclopédie venue (même la plus mauvaise, dont je tairai le nom): Joël qui demande d'expliquer pourquoi toute algèbre booléenne admet le principe du tiers-exclu. Pourquoi ? Parce que telle est la définition d'une algèbre de Boole, c'est tout...

      Le Très-Étroit s'imagine pouvoir remplacer X par tout ce qu'il veut dans «X n'a rien à voir avec la nécessité de valeurs de vérité supplémentaires», comme si la vie se réduisait à un Sudoku très long et très ennuyeux. Quand X = «la mauvaise modélisation d'un problème», ce qu'il faut c'est correctement modéliser le problème et non pas le cacher sous un tapis de valeurs de vérités ineptes: on ne corrige pas une erreur en invoquant une erreur supplémentaire, sinon vous n'avez plus qu'à fonder un comité. Quand X=«le subjectivisme», l'adjonction de modalités, improprement nommées «valeurs de vérité», constitue une solution éprouvée.

      Le terme «tiers» est issu du latin «tertius» qui signifie «trois». Ici s'arrête la comparaison. Le sens de ce mot s'est éloigné de son étymologie pour signifier «un autre», toute entité séparée du groupe de référence. Le tiers-état n'est pas le troisième élément de l'état mais cette partie qui était historiquement exclue du pouvoir, c'est-à-dire le peuple en opposition au clergé et à la noblesse. Il y aurait eu une autre classe pour partager le pouvoir, mettons comme les Vaishyas dans le système des castes en Inde, le «tiers-état» se serait encore appelé ainsi. De même, un «tiers» dans le vocabulaire juridique est une personne physique ou morale étrangère à un acte ou à un fait juridique: il n'est pas exigé d'être trois. En logique, le tiers-exclu s'exprime de la même manière avec quatre valeurs de vérité: quid d'une cinquième valeur exclue ? Le problème ne change pas de nature.

      Le tiers-exclu a été introduit pendant les balbutiements de la logique formelle: la notion de valeur de vérité n'était de toute manière pas vraiment comprise. Le terme s'est construit en opposition au «vrai» et au «faux», seules valeurs jugées ubiquitaires (ce qui est d'ailleurs incorrect: le «faux» peut toujours être reformulé en termes «vrais» bien choisis). À la lumière des connaissances modernes, on n'identifie plus ce «tiers» à une valeur de vérité pour une bonne raison: les valeurs de vérités sont de nature sémantiques tandis que le tiers-exclu est une propriété syntaxique. En effet, le tiers-exclu classique n'affirme pas qu'il n'y a que deux valeurs de vérité: elle affirme qu'on ne peut parler que de ces deux-là. L'exemple banal est l'algèbre booléenne à quatre valeurs: elle possède deux valeurs distinctes du «vrai» et du «faux», et pourtant elle respecte le principe du tiers exclu. Bien qu'elle admette quatre valeurs de vérité, le langage ne peut en exprimer que deux. Ce n'est pas une fatalité: quand vous ajoutez le tiers-exclu à la logique de Belnap à quatre valeurs de vérité, vous obtenez une logique à... trois valeurs de vérité: la logique des paradoxes de Priest.

      Le tiers-exclu étant de nature discursive et non pas sémantique, vous pouvez construire des logiques avec trois valeurs de vérité qui pourtant respectent le principe du tiers-exclu. J'espère qu'à la lumière noire de ce paradoxe, à défaut de comprendre vos erreurs, vous aurez au moins conscience de vos limitations. Savoir qu'on n'est qu'un misérable vermiceau, c'est déjà savoir quelque chose: c'est se rapprocher de la sagesse, pas de beaucoup, certes, mais si c'est le mieux que vous puissiez espérer, alors essayez.

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    9. @ CÆRES

      Vous savez, franchement, je ne sais pas si les ummites existent, mais j'ai la faiblesse de croire que si tel est le cas, ils auraient atteint un niveau de complexité bien supérieur au nôtre en sciences, en mathématiques, en logique, etc.
      En vérité, le fait que les lettres sont presque compréhensibles aurait tendance à me laisser penser que tout cela n'est qu'une fumisterie.

      @ Anonyme, le vrai, l'unique...

      "on n'identifie plus ce «tiers» à une valeur de vérité pour une bonne raison: les valeurs de vérités sont de nature sémantiques tandis que le tiers-exclu est une propriété syntaxique."
      Exactement !
      Et ce qui serait bigrement intéressant serait de connaître la nature sémantique précise associée à AIOOYAA, AIOOYA AMMIE, AIOOYAU et AIOOYEEDOO.
      Sinon, vous savez quoi ? Je voudrais vraiment que les ummites existent et que vous en rencontriez un pour voir si vous oseriez les traiter aussi de noms d'oiseaux... :)

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    10. > Le Très-Étroit s'imagine pouvoir remplacer X par tout ce qu'il
      > veut dans «X n'a rien à voir avec la nécessité de valeurs de
      > vérité supplémentaires»

      Oh... oui, à peu près. Tenez : La reproduction des cafards n'a rien à voir avec la nécessité de valeurs supplémentaires. Ça marche vraiment avec un tas de trucs.

      > on ne corrige pas une erreur en invoquant une erreur supplémentaire

      Mais vous savez, le problème, c'est qu'un individu peut très bien poser la question de bonne foi "Quelle est LA couleur d'un zèbre", car il ignore qu'un zèbre a deux couleur, ou pire, qu'une telle chose soit possible.

      En réalité à moins de déjà connaître le sujet de votre étude ou de votre interrogation (investigation), vous avez justement de grandes chances de vous tromper en posant le problème. Ca arrive très souvent, et vous savez ce qui se passe dans ces cas là ? Et bien exactement ce que j'expliquais dans mon exemple du type qui a un pied dedans et un pieds dehors : Comme les gens se refusent à adopter une position intermédiaire entre "vrai" ou "faux", ils tombent à coté de la réalité, ballottés comme des idiots entre deux propositions qu'ils pensent mutuellement exclusives, et ça devient moche donc vous épargne les détails...

      Donc, pour revenir à notre pauvre homme qui ignorait qu'un animal pouvait avoir deux couleurs en même temps, lorsqu'il investiguera lui-même pour connaître la couleur d'un zèbre, et qu'il tombera nécessairement sur un os, au lieu de connement dire "les zèbres n'existe pas !", car il n'admet pas qu'il puisse avoir deux couleurs à la fois, et bien, avoir cette précieuses faculté très normande de pouvoir dire "oui et non" pourra lui permettre d'accéder à tout un nouvel univers de connaissance fascinantes : les animaux multicolores...

      > Quand X=«le subjectivisme», l'adjonction de modalités, improprement
      > nommées «valeurs de vérité», constitue une solution éprouvée.

      Une solution à quel problème ? à l'identification de l'éléphant monochrome gris comme étant AYOUYAOUH (existant intersubjectivement) aux 6 aveugles qui le tâtent ?

      Je suis dans le sarcasme parce-que vous le valez bien, mais je pose la question sincèrement, j'ai du mal à voir la pertinence de la démarche (mais je ne suis qu'un humain).
      Mais ça, j'ai peur que vous soyez trop empêtrés dans vos intersubjectivités à potentiel de vérité absolue pour daigner le comprendre. https://www.youtube.com/watch?v=90BT5Tv-ipM

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    11. Vous exigez des informations qui ne vous serviront à rien. Mais soit, puisque vous voulez savoir précisément ce que sont les «valeurs de vérité» ummite, voici une courte explication. La partie importante, gardée mystérieuse, réside dans la structure de l'espace des observateurs qui fonde la sémantique de l alogique ummite. Une fois qu'on dispose de cet espace, le reste coule de source:

      AIOOYA reste le vrai usuelle ;
      AIOOYA AMMIE reste le faux usuel;
      AIOOYAU est une quantification existentielle sur l'espace des observateurs: «il existe un observateur tel que bla bla...»;
      AIOOYEEDO: est une quantification universelle sur ce même espace: «pour tous les observateurs on a bla bla...».

      Vous voilà bien avancée, non ?

      Ces considérations ne décrivent que la facette propositionnelle de cette logique. La sémantique suffisante est un modèle de Kripke. Mais pour rendre compte des phénomènes physiques, psychologiques et mathématiques avancés par les ummites, il faudrait enrichir le système bien au delà de la simple logique propositionnelle, un jouet pour les enfants.

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    12. @ Anonyme avec un grand A

      Vous êtes ummite maintenant ? Remarquez, les candidats se bousculent...

      @ Sed

      Désolée, j'ai vu vos deux commentaires en même temps.

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    13. La logique est incapable de répondre aux interrogations du quotidien. Mais la logique n'y est pour rien. Le problème fondamental est celui-ci: les humains sont incapables de savoir où ils ont mal. Ils exigeront le résultat avant même de connaître le problème. En fait la logique les encombrent: ils n'en veulent pas et l'abâtardissent dès qu'ils peuvent afin de la plier à leurs caprices ineptes.

      La logique rend surhumain. Elle révèle où l'on a mal. Alors quand je vous lis, je souffre le martyr.

      À Sédénion mais qui n'en a visiblement pas reçu assez, effectivement quand ça marche ça marche. Mais quand ça ne marche pas, et bien ça ne marche pas.
      Qu'est-ce que vous ne comprenez pas là-dedans ? J'imagine le genre de raisonnements qui vous assaillent quand vous devez vous cuire des nouilles. Vous devez être très maigre. Tout d'abord, les zèbres sont noirs. Si vous étiez cultivé vous le sauriez. Ils sont noirs avec des poils blancs et noirs. Admettons pour la beauté du débat que la question soit «De quelle couleur est le pelage du zèbre ?» Je passe sur les jeux de langages sur le contenu et le contenant, sur l'élixir et le flacon: le zèbre est supposé standard et sa couleur unique. Les questions n'ont aucune valeur de vérité; mais les réponses parfois.

      «Le pelage du zèbre est entièrement noir.»: faux
      «Le pelage du zèbre est entièrement blanc.»: faux

      Voilà, où est le problème ? https://youtu.be/hiQ37a1BVrI

      La logique ça n'est pas n'importe quoi et ça n'est sûrement pas ce que vous imaginez. C'est une construction formelle alors que le langage vulgaire ne l'est pas. Ne cherchez donc pas à coller des valeurs de vérité sur des phrases qui n'ont d'ailleurs même pas de sens en français. Même en logique il y a des formules qui n'ont pas de sens et qui n'ont donc pas vocation à être éprouvées. Formellement on commence par définir des pré-formules, des assemblages de symboles grammaticalement corrects mais sans forcément de signification. Ensuite, parmi ses pré-formules on distingue les formules, qui sont porteuses de signification et qui seules pourront prétendre à une valeur de vérité; les formules sont seules autorisées à apparaître dans les démonstrations. «Le poivrier se situe entre la salière.» est une pré-formule mais n'est pas une formule: ne cherchez pas à savoir si elle est vraie ou fausse. «Le poivrier se situe entre la salière et le Tabasco.» est une formule, vraie par ailleurs.

      Quand une formule est définie par la suite de ses symboles, elle est donnée extentionnellement. Les formules en apparence paradoxales sont bien souvent donnée intentionnellement, c'est-à-dire par leur définition. Intention et extension: les termes sont les mêmes qu'en philosophie (à ne pas confondre cependant avec l'intentionnalité husserlienne, un faux ami qu'on retrouve en intuitionnisme et en complexité structurelle avec un sens à peu près inversé, l'intuition étant ce qui est construit et l'intention la manière de construire). Bref, quand on définit une formule non pas par ses symboles mais par ce qu'elle est censée signifier, on obtient parfois quelque chose d'absurde, par exemple: «La présente formule est vraie». Cette chose n'est pas une formule, ni même une pré-formule car elle fait appel à un prédicat de vérité, objet impossible dans les logiques cohérentes. Ainsi, le fameux paradoxe du menteur, «La présente formule est fausse», n'a pas de valeur de vérité car ce n'est pas une formule mais un attrape-couillon. Même dans une hypothétique logique tétravalente telle que la plupart des ummologues la fantasme, le paradoxe du menteur aurait la même solution: pas de formule, donc pas de valeur de vérité.

      Vos problèmes n'auront jamais de solution car ils sont conformés pour ne pas en avoir.

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    14. Isabelle,

      La vie existe certainement dans notre univers mais de là à ce qu'elle puisse venir à nous en soucoupe à vapeur téléguidé par HÂÂL codé en binaire sur 12 bits, on se demande bien pourquoi ils n'ont pas utilisés leur fameuse tétralogique pour coder la clé d'identification, pourquoi en base 2 ? Peut-être qu'ils ne maitrisent pas la logique à 4 propositions, ah...!

      D'ailleurs c'était tellement lourd à gérer par la suite surtout pour écrire des lettres qu'ils ont finalement jetés leur dévolu sur une machine à écrire Hispano Olivetti modèle studio 46... C'est sûr que c'est plus pratique que l'assembleur du PDP8.

      Le dossier est blindé de trucs comme ça, c'est plus que délirants, cela n'a ni queue ni tête et encoremoins de vertèbres pour soutenir le tout, oui, vrai, 1, c'est de la fumisterie totale.

      Et pour palier à ces problèmes que n'importe qui peut voir certains parlent de tout autre chose du domaine des sciences sociales, de "conscience", de parapsychologie, et de collapsologie, hum... C'est très politisé et ça fait beaucoup de signaux au rouge.

      Bref, je vais pas me prendre la tête non plus, c'est juste très triste que des gens intelligents comme on en trouve ici dans les commentaires y voit un intérêt sans trop s'attarder sur les incohérences, les erreurs, les sottises de ce dossier... A la revoyure !

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    15. @ CÆRES

      Oui, il y a beaucoup de débordements autour du dossier et beaucoup de ce qui ressemble bien à des loufoqueries dans les lettres.
      Mais il y a aussi des notions pertinentes, parfois même avant-gardistes.
      Et cela donne l'occasion de réfléchir sur ses propres idées. C'est pourquoi le dossier regroupe deux catégories de suiveurs qu'on ne trouve pas ailleurs : des allumés et des gens très intelligents. L'un n'empêche pas l'autre d'ailleurs.

      Si je ne suis guère portée sur la collapsologie ou la politique, j'aborde volontiers les problèmes de conscience et de parapsychologie. Et j'ai d'excellentes raisons pour cela. Quand on a été confronté à un phénomène absolument incompréhensible scientifiquement, on cherche des explications ou on se dit qu'on est fou. J'ai la faiblesse de croire que je ne suis pas aliénée (même si je m'intéresse aux aliens). Mais je comprends parfaitement que quelqu'un qui n'ait pas mon vécu rejette ces domaines.

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    16. @ Anonymous

      > À Sédénion mais qui n'en a visiblement pas reçu assez

      Ah, je sais pas, j’ai rien senti.

      > effectivement quand ça marche ça marche. Mais quand ça
      > ne marche pas, et bien ça ne marche pas.
      > Qu'est-ce que vous ne comprenez pas là-dedans ?

      Les raisons qui vous poussent à exprimer cette lapalissade.

      > J'imagine le genre de raisonnements qui vous assaillent
      > quand vous devez vous cuire des nouilles.

      Pour la cuisson ça va, le temps de cuisson est marqué sur le paquet et j’ai appris la méthode consistant à faire bouillir l’eau quand j’étais petit. Reste le moment du choix de l’assaisonnement, là c’est beaucoup plus difficile en effet.

      > Vous devez être très maigre.

      Heu, non, pas vraiment…

      > Tout d'abord, les zèbres sont noirs. Si vous étiez cultivé
      > vous le sauriez. Ils sont noirs avec des poils blancs et noirs

      C’est fascinant !

      > «Le pelage du zèbre est entièrement noir.»: faux
      > «Le pelage du zèbre est entièrement blanc.»: faux
      > Voilà, où est le problème ?

      Ben le « problème », c’est que dans vos propositions vous avez ajouté l’adjectif « entièrement », or, cet adjectif renvoie à sa complémentarité, à savoir « pas entièrement » c’est à dire « partiellement », autrement dit, vous avez introduit un « tiers » implicite dans le problème qui le rend « soluble » d’un point de vue logique, la « bonne réponse » implicite étant évidemment « il n’est ni entièrement blanc, ni entièrement noir, il est un peu des deux ». Autrement dit, vous avez triché monsieur.

      > La logique ça n'est pas n'importe quoi et ça n'est sûrement pas ce
      > que vous imaginez.

      Moi je n’imagine pas, je pratique comme je peux à mon faible niveau. Les histoires de logique tétravalentes et de machins intuitionnistes, j’admets humblement que j’y comprends strictement rien. (Par contre vos histoires d’intersubjectivité, je comprends, ça, ça va).

      > C'est une construction formelle alors que le langage vulgaire ne l'est pas.

      Il y’aurait débat sur le langage justement, car, c’est bien parcequ’Aristote s’est appuyé sur le langage seul qu’il s’est foiré dans sa formalisation de la logique. Malheureusement, c’est une autre grande erreur de nos contemporains, qui ont oublié que le langage était fait pour communiquer une pensée et non pas pour la produire ou la digérer.

      > Ne cherchez donc pas à coller des valeurs de vérité sur des phrases
      > qui n'ont d'ailleurs même pas de sens en français.

      Ah mais ce n’est pas ce que je cherche à faire. J’essaye plutôt, par le langage de montrer comment une pensée binaire mène à des impasses. Voyez, dans votre exemple pour me contré, vous avez vous-même instinctivement enrichi l’énoncé pour le rendre d’avantage « digeste », car vous savez bien que l’énoncé est idiot si on le réduit à sa plus simple expression binaire.

      > Vos problèmes n'auront jamais de solution car ils sont conformés pour ne pas en avoir.

      De quels problème parlez-vous ?

      Bref, pourriez-vous, à la fin, nous expliquer en quoi et pourquoi il est intéressant d’introduire cette notion de « vérité intersubjective » et, par quel foutu chemin vous êtes passés pour en arriver à préférer cette idée plutôt que celle de la reproduction des cafard ?

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    17. La réponse est sur cette page. Bonne lecture. Les cafards aussi droit à un peu d'intimité.

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    18. Pas convaincu... j'ai rien appris d'intéressant.

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    19. https://projecteuclid.org/euclid.ndjfl/1285765799

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    20. Après l'exercice, le corrigé. Pourquoi cet article «A Syntactic Embedding of Predicate Logic into Second-Order Propositional Logic» est-il important ?

      La logique propositionnelle classique, celle qui admet un modèle à deux valeurs de vérité, est extrêmement pauvre. Elle décrit une réalité dans laquelle seuls deux objets existe: le «vrai» et le «faux». Tout y est banane ou non-banane. Sa complexité intrinsèque est définie par un problème NP-complet. Autrement dit, trouver la valeur de vérité d'une formule est le prototype de tous les algorithmes qui s'exécutent en temps polynômial sur des ordinateurs parallèles. Pour une introduction à la NP-complétude, cherchez dans Google ou alors ouvrez «L'année du contact» de JPP à la page 10 (attention, les problèmes NP-complets ne sont pas le «sommet de la pyramide» et le fondateur du domaine n'est pas «Crook»; deux chercheurs ont indépendamment découvert la chose: Stephen Cook d'un côté du mur et Leonid Levin de l'autre).

      La logique propositionnelle quantifiée, dite du second-ordre, est tout aussi pauvre que la logique propositionnelle simple. La quantification, c'est la capacité à écrire des formules du genre «Pour toute formule A, si A implique B alors B». Cependant, sa complexité intrinsèque est définie par un problème PSPACE-complet, un truc bien plus puissant que la bête NP-complétude. On voit déjà qu'une variante logique ne change pas forcément les valeurs de vérité des modèles mais peut changer complètement son profil algorithmique. Les «valeurs de vérité» ummites, en fait des modalités, sont des quantifications qui opèrent non pas syntaxiquement mais sémantiquement, une sorte de second-ordre sur les valeurs de vérité.

      Que se passe-t-il quand on ôte le principe du tiers-exclu de la logique classique quantifiée ? Il se passe ce qui est décrit dans l'article cité: les modèles ne sont plus binaires mais infinis. L'expressivité de la logique propositionnelle sans tiers-exclu est tellement puissante qu'elle est capable d'encoder en son sein la logique des prédicats, celle qui est à la base de tout l'édifice mathématique: arithmétique, théorie des ensembles, etc. Quand vous passez de la logique «aristotélicienne» à la logique «ummite», vous quittez le monde primaire binaire et vous devenez capable d'exprimer en termes purement propositionnelles des propriétés ontologiques à l'échelle de l'Univers, juste en manipulant des concepts relatifs à la notion de vérité, sans aucune référence ad-hoc à la nature des choses. D'une certaine manière, suivant le vocabulaire simpliste et naïf de vous autres humains, la logique ummite est apte à décrire toutes les facettes de l'Univers à partir d'une formalisation abstraite de ce qu'est une pensée pure.

      La logique modale n'est pas une logique du second-ordre car les opérateurs modaux correspondent à des quantifications au niveau sémantique et non pas syntaxique. La question est: est-ce que la logique ummite est une logique modale capable d'englober la logique des prédicats ? C'est bien possible. Le problème reste le même qu'on raisonne syntaxiquement ou sémantiquement: comment la logique ummite représente-t-elle le graphe représentant les relations d'intersubjectivité ? L'approche syntaxique décrite dans l'article cité est une piste de recherche.

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    21. Alors là, vous vous êtes fendu !
      Vous nous donnez des devoirs de vacances, alors que nous ne sommes plus en vacances. Je reconnais qu'il va me falloir du temps pour digérer ce commentaire.

      "D'une certaine manière, suivant le vocabulaire simpliste et naïf de vous autres humains,..." Dites donc, vous ne seriez pas en train de nous jouer l'ummite de service, par hasard ?

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  17. " Le tiers-exclu étant de nature discursive et non pas sémantique, vous pouvez construire des logiques avec trois valeurs de vérité qui pourtant respectent le principe du tiers-exclu. "

    Ok le tiers-exclu est un concept, je n'ai pas dit le contraire, mais si vous rejetez qu'il puisse se penser comme une valeur de vérité, vous n'autorisez pas vraiment son utilisation.
    Dans ce cas à quoi sert ce concept, vieux chnoque (de sa grande mansuétude) ?
    Comme s'il fallait suivre votre vision d'une alg booléenne que vous avez figée il y a sûrement une palanquée de décennies...

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  18. Mon avis (qui vaut ce qu’il vaut).
    La LT est un outil qui se décline sur divers types de situations, d’où une partie des différences entre les lettres.
    L’autre partie des différences est qu’ils ont décidé de ne pas nous aider directement (à progresser en logique).
    J’approuve car il nous (humains) faut attacher tout de suite les éventuels progrès aux connaissances actuelles, pour des raisons ontologiques vu l’importance du raisonnement et de son absence (ressource stratégique comme chacun sait).
    En plus, tous les éléments ont déjà été développés. Tétravalence avec tiers inclus et donc contradiction incluse, quoique c’est là que le bât blesse. Tout vieux logicien devient un peu molosse dans sa tour d’ivoire (tour en mauvais état vu les ravages de la logique binaire qui autorise toutes les propagandes médiatiques, mais je m’égare) et penser dans un univers inconsistant leur est si étranger que ça leur est une hérésie impensable, alors que c’est nécessaire pour comprendre et tenter de résoudre les controverses du monde réel (à croire que cette tour d’ivoire sert à ne pas résoudre les controverses et même à les créer pour diviser les gens, mais je m’égare).
    Il y en a même, sûrement les plus croûlants, qui excommunient le tiers inclus, pourtant inclus dans un grand pan de la logique (dite intuitionniste pour laquelle non(non(A)) n’implique pas A, mais pas du tout mise en pratique dans nos raisonnements courants (tels ceux des médias, le « raisonnement officiel »).
    C’est pourtant facile d’intégrer le fameux tiers, il suffit de se dire que notre rationalité étant limitée, on n’exclut pas que l’on n’a pas compris la situation et que, l’information étant évolutive, on n’exclut pas non plus que l’on n’ai pas vu un truc. C’est pourtant simple. Mais la Tour d’ivoire veille ! Pourtant Gödel ?… Arrière ! Il est prouvé que le tiers ne peut pas exister (dans la petite logique qui vous est autorisée) ! Hahaha.

    Problème plus coton, la contradiction. C’est encore plus dur car la consistance est le fondement des maths. Pourtant tout n’est pas rose, et ça stagne depuis longtemps en plus donc peut-être faut-il arrêter avec cette définition de la négation comme le résultat d’une contradiction. Non. La négation est l’absence de quelque chose dans la réalité courante (qu’elle soit subjective, intersubjective, etc.). Dans une lettre est indiqué qu’on trouve parfois des choses sans se rendre compte de leur importance, et bien je pense qu’ils pensaient plus ou moins à ça que l'on a déjà développé :
    Valide = vrai et absence de faux ; AIOOYAA
    invalide = faux (=contradiction formelle) et absence de vrai ; AIOOYEEDOO
    Principe : absence de vrai et absence de faux (pétition de principe, à limiter en nombre bien sûr) ; AIOOYA AMMIE
    contredit = vrai et faux (points de vue différents genre argument et contre-argument en phase évolutive de résolution concertée, etc.) ; AIOOYAU

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  19. C’est hyper simple certes, mais comme d’autres l’ont dit plus haut, c’est quand on s’en sert que les choses deviennent profondes et notamment le nouveau contrôle que l’on a sur les questions posées (par rapport à la logique binaire) :
    - certaines questions n’ont pas de sens, elles sont ni V ni F (certaines, les pétitions de principe, peuvent être retenues)
    - certaines questions sont controversées (ou contradictoires temporellement peut-être pour les Q-bits), elles gagnent à muter en d’autres questions plus élémentaires pour lesquelles on peut essayer de résoudre les contradictions détectées, dans un graphe orienté bien sûr

    De toute manière je ne vois pas la logique évoluer. Il y a la Tour d’Ivoire avec des caricatures improbables comme "Anonymus Gigantus", des tas de tentatives ratées, des trucs imbitables sauf par les initiés (dont le dit "top de la recherche en logique", la logique linéaire), et même les logiques contradictoires tâtonnent dans le vide avec pour la plupart une logique tri-valuée. Tant que les logiciens ne voudront pas fournir des outils pour résoudre les problèmes de logique du quotidien (franchement on se demande si c’est pour permettre aux médias de dire n’importe quoi), tant qu’ils s’épuiseront à chercher à contourner le théorème de Gödel… Et pourtant, bien raisonner, c'est important. Je m'interroge donc sur les raisons de cette quasi-faillite. Si les gens font des erreurs de raisonnement ce n'est pas que ce sont des vermiseaux sans cervelle. C'est parce que les scribouillards de la logique devenue religion véhémente (et vaine), on en a un bel exemple ici, ont préempté toute évolution de la logique binaire qu'ils ne peuvent pas remettre en question car ça réduirait à néant le travail de leur vie (faut y penser aussi, les pauvres ^^).

    2/2

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  20. Pour anonyme
    Qu'entendez vous par algèbre booleenne à 4 niveaux ? Ou valeurs?

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    1. Note de la modération : merci d'associer un pseudo à votre compte Blogger que l'on puisse suivre les conversations.

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    2. Nous assistons au naufrage de l'enseignement public.

      Une algèbre de Boole à 4 éléments, c'est par exemple l'algèbre des parties de l'ensemble {0,1} qui contient ces quatre sous-ensembles:

      {} : l'ensemble vide représentant le faux;
      {0} : un truc ni vrai ni faux;
      {1} : un autre truc ni vrai ni faux;
      {0,1} : l'ensemble plein représentant le vrai.

      Le «et», c'est l'intersection des ensembles, le «ou» leur union, et le «non» leur complément relativement à {0,1}.

      C'est en particulier le modèle tétravalent décrit dans la lettre NR-20. Tout cela est très scolaire, une application directe du théorème de représentation de Stone pour les algèbres de Boole: toute algèbre de Boole finie est isomorphe à l'ensemble des parties d'un ensemble.

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    3. Donc je tombe sur 3 valeurs de vérité: vrai, faux, ni vrai ni faux.
      Pour moi je reste dans le binaire car ni vrai ni faux peut être exprimé à l'aide de vrai de faux et de connecteurs logiques.?

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  21. Pourquoi ne pas jouer aussi avec la lettre de Ryad
    Principe d'identité donnerait
    1=1
    0=0
    Principe binaire avec
    1#0
    0#1
    Non contradiction :
    1#1
    0#0
    Et pour Tiers exclus
    0=1
    1=0

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    1. C'est encore de l'Ummour, c'était censé aider JPP à résoudre/démontrer le théorème (le dernier, le petit, le grand, je ne sais pas) de Fermat...oui oui carrément... Avec deux chiffres "polarisés" arrangés avec des #/= comme ça, au calme... Mais si vous regardez de plus près vous voyez bien que cela demande de déployer une armée de génies ultra-spécialisés en mathématiques sur le long terme avant d'obtenir quelque chose et c'est autrement plus complexe vous vous en doutez.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dernier_th%C3%A9or%C3%A8me_de_Fermat#D%C3%A9monstration_par_Andrew_Wiles

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  22. Bonjour Isabelle,
    Cette partie des lettres est difficile à comprendre pour moi. En plus du peu que j'essaie de comprendre, la logique tetravalente qu'elles décrivent me paraît différente de ce que tu décris ici.
    Je comprends que chez les ummites la théologie, la philosophie, les mathématiques dont la logique et la physique dont la cosmologie sont liées voire confondues. Les ummites disent qu'un dieu unique, WOA, est générateur de l'existence déclinée en un multivers composé de pairs d'univers WAAM/UWAAM.
    Je comprends que la logique tetravalente s’exprime relativement à notre univers et son jumeau.
    Donc la proposition E1 décrit l’état de tout ce qui existe dans notre univers et dans notre pair d’univers, on peut y voir la notion de dimensions qui décrivent notre univers.
    Et la proposition E2 porte sur tout ce qui n’existe pas dans notre univers, mais qui pourrait avoir des dimensions, inconnues pour nous, définies par un autre pair d’univers. Par exemple l’âme n’existe pas dans notre pair d’univers mais existe physiquement dans le pair d’univers limite BB (masse infinie, 'c' nulle) / Mu (masse nulle, 'c' infinie).
    Pour la proposition E3, eh bien tu as noté que les ummites ne disent pas grande chose. Bien sûr on pourrait s’arrêter avec la proposition E4 à une sorte de logique ternaire multidimensionnelle. Mais on peut se demander qu’est-ce que les ummites n’ont pas décrit dans WAAMWAAM? et on ne peut que spéculer pour la caser dans E3, quelque chose qui n’est ni de l’ordre de l’existant, ni de l’ordre de l’inexistant et ni de l’ordre de possibilité d’exister, par exemple la volonté et la liberté créatrice de WOA pourrait transcender le pair d’univers limite BB/Mu donc transcender WAAMWAAM, donc E3 serait la volonté et la liberté divine, le cercle blanc dans ton schéma.
    Mais ça peut être autre chose et les rédacteurs de lettres D peuvent toujours me contredire à défaut de décrire E3.

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    1. Ah Ah ! Aidin, tu ne serais pas en train de faire un appel du pied aux ummites par hasard ?

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  23. A partir du moment où on inclut le tiers (non(non(A)) n'implique pas A) mais aussi la contradiction (A n'implique pas non(non(A)) il semble que les modalités usuelles soient bien présentes. Puisque 'non vrai' n'est pas 'faux' et que 'non faux' n'est pas 'vrai' mais des types d'information spécifiques, on se retrouve avec 4 valeurs de base : vrai, non vrai, faux et non faux qui correspondent aux modalités 'nécessaire' (le vrai), non nécessaire (le non vrai), 'impossible' (le faux) et 'possible' (le non faux).

    En gros la vérité ummite serait le 'vrai et non faux' (nécessité et non impossibilité), le faux ummite serait le 'faux et non vrai' (impossibilité et non nécessité), le 'ni vrai ni faux' correspond à 'possible et non nécessaire' et le 'vrai et faux' à 'nécessaire et impossible'.
    La différence entre la LT et la logique classique ? La perception du monde n'est pas présumée cohérente donc on teste toujours en tandem les arguments (le vrai) et les objections (le faux). Comme le juge dont les paroles sont mûries, synthétiques, tandis que celles de l'avocat et du procureur sont intrinsèquement partielles.

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  24. Mon cher monsieur Joël, vous m'avez l'air bien sympathique; pourtant une question me taraude l'esprit: pourquoi diable êtes-vous aussi bavard alors que visiblement vous ne maîtrisez rien du sujet ?

    La négation ¬A d'une formule A est définie à partir de l'implication par la formule A→⊥ avec ⊥ une constante logique représentant l'absurde. La «règle» de contradiction apparaît comme un théorème: A→(A→B)→B est une tautologie qui s'écrit A→¬¬A quand B=⊥. A implique toujours ¬¬A.

    La logique intuitionniste peut être interprétée comme une logique modale dans laquelle la double négation est une modalité signifiant «est cohérent». Cela n'apporte pas grand chose dans la mesure où cette modalité est définissable à partir des autres connecteurs. Elle n'a de toute manière rien à voir avec les logiques fondées sur le nécessaire et le possible. Dans ce contexte, on obtient trois modalités de base: vrai, faux et cohérent. Vos élucubrations autour de la lettre NR-20 et de sa macédoine indigeste de valeurs de vérité sont dénuées de sens: ce qui est «non-vrai» est toujours «faux», «faux et non-faux» est contradictoire et vous racontez n'importe quoi au point que ça en devient gênant pour tout le monde.

    Le reste de vos fantasmes sur la logique ummite et sur la présumée cohérence du monde ne repose sur rien sinon sur une lecture naïve de la NR-20. Mettez-moi donc cette lettre à la poubelle ! Monsieur Pollion aura beau vous répéter qu'il a des «critères» qui garantissent l'origine ummite de la NR-20, cet entêtement ne prouve qu'une seule chose: monsieur Pollion est aussi incompétent qu'arrogant. Des faussaires (sans doute des proches d'Ummo-Science, mais le sait-il lui-même ?) ont profité d'une position privilégiée pour lui communiquer des «critères» et depuis quelques dizaines d'années tout ce petit monde se condamne à n'accepter que les lettres des imposteurs patentés. C'est un magnifique exemple de prise de contrôle par intoxication. En réalité, toutes les lettres et communications «certifiées» ont l'assurance d'être d'origine frauduleuse. Quoi qu'il en soit, la notion même de certificat d'ummicité, qu'il soit public ou privé, est contradictoire avec le corpus historique.

    D68: «Ne nous croyez pas. Tenez-vous en à étudier nos conversations que vous avez enregistrées sur une bande magnétique, analysez nos notes, comparez les informations que nous vous avons données. Si elles ont une valeur pour vous, alors une telle valeur transcendera le fait secondaire que nous soyons natifs de UMMO ou que soyons des frères terrestres. De notre coté, nous pouvons vous affirmer que notre contact avec vous a été TRÈS PRÉCIEUX pour notre étude de l'OEMII terrestre

    Si vous jugez au contraire stérile et topique le contenu de ces feuilles dactylographiées et ces longues polémiques téléphoniques, dites-nous comment nous pouvons vous indemniser du temps perdu, puisque nous serions seuls à en avoir tiré profit.»

    En ce qui concerne la NR-20, nous voulons être remboursés !

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  25. À Anonyme 2

    Votre réponse décevante n'est hélas pas étonnante. C'est vous qui ne maîtrisez rien du sujet, tout en vous permettant une pédanterie déplacée. Déjà votre "visiblement vous ne maîtrisez rien du sujet" est typique d'une mauvaise utilisation de la logique dont vous semblez être spécialiste. Ça fait longtemps que j'ai constaté que l'adage "les cordonniers sont les plus mal chaussés" s'applique aux logiciens. Je renonce à tenter de faire évoluer vos conceptions dogmatiques mais tiens à répondre puisque vous m'attaquez, et par respect pour le lecteur.

    Votre définition de la négation est celle que vous avez apprise il y a longtemps dans les manuels de logique et qui vous a probablement fait vivre durant votre vie active, mais ce n'est pas la seule possible, loin s'en faut (j'en ai parlé plus haut). D'ailleurs la négation qui vient naturellement à l'esprit est bien souvent une absence de quelque chose, ex : "il n'est pas venu" signifie l'absence du constat de sa présence, et non la définition que vous proposez qui se base sur la notion de contradiction et qui est – peut-être l'avez-vous mal rédigée – imbitable pour qui n'est pas du sérail. Dans l'exemple que j'ai donné, nul besoin des notions de contradiction, absurdité, tautologie, et si les logiciens faisaient le ménage dans leurs théories les gens réfléchiraient mieux. La non-distinction entre la négation classique (qui pose problème d'ailleurs : quand on obtient la contradiction formelle ce qui est faux est la prémisse considérée comme un tout, pas le nouvel élément ajouté ce qui est souvent pensé par erreur) et la négation "naturelle" d'absence de quelque chose est préjudiciable à rien moins que la pérennité de notre civilisation. Tant d'erreurs logiques sont perpétrées à cause de la non-reconnaissance de ces 2 types de négation. Par ex. "je ne suis pas d'accord" peut signifier que je pense que ce qui est dit est faux ou alors que je pense que ce qui est dit est non-prouvé. Les quiproquos de cette sorte sont légions et ont parfois de graves conséquences.

    D'ailleurs il y a quelques recherches académiques sur ces 2 négations, surtout en bases de données qui inclut la clause "not exists", mais c''est une goutte d'eau car la logique académique est le champ de recherche le plus fermé et dogmatique qui soit. Ça ne me gênerait pas s'il s'agissait de préserver le raisonnement sain, seulement il s'agit au contraire d'imposer une logique simpliste à l'extrême qui ne s'applique avec succès qu'aux théorèmes et autres constructions théoriques. Même là, ça fonctionne mal : aucune avancée conceptuelle depuis des décennies, une logique simpliste et dangereuse à peine enseignée à l'école, l'incomplétude – caractéristique du monde réel – qui vient embêter les péroraisons théoriques (ce sacré Gödel...), il ne reste que la contradiction – autre phénomène du monde réel – qui reste taboue. C'est compréhensible car le rejet de la contradiction est à la base du corpus de la logique, mais c'est quand même à cause de ça que la logique n'évolue pas (tout ce qui est en contradiction avec ce qu'elle enseigne depuis 40 ans est rejeté avec ricanements), même si des tentatives sont faites d'intégrer la contradiction dans les formules.

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  26. Vous dites : "A implique toujours ¬¬A". Oui dans les manuels et pour pondre des théorèmes, non dans la réalité. Il faut descendre un peu sur terre, bien que je conçois que la position du logicien théorique qui n'apporte rien à la société soit confortable. Ex : une preuve significative de culpabilité est trouvée pour un prévenu. Un inspecteur qui appliquerait votre logique simpliste se contenterait d'envoyer le dossier au procureur, considérant que son innocence n'est pas crédible. Mais, étant donné que les preuves dans le monde réel ne sont jamais définitives, il va bien sûr s'assurer de son alibi. Et s'il en trouve un il remettra en cause la preuve trouvée. Avec la "logique" que vous tentez d'imposer même ici, cet innocent aurait été condamné par erreur. Autre exemple, est-ce que vous croyez qu'une preuve expérimentale suffit ? Non, il faut aussi examiner les scénarios où on se serait trompé. La logique que vous prêchez (le mot est bien choisi je trouve) est donc inadaptée au monde réel.

    Cette inadaptation (le corpus auquel vous avez consacré votre vie s'avère inutile et même nuisible) est ce qui provoque vos accès de mépris : "élucubrations", "vous racontez n'importe quoi ", "ça en devient gênant", "vos fantasmes", etc. etc.

    Du reste vous vous emmêlez les pinceaux : "Le reste de vos fantasmes sur la logique ummite et sur la présumée cohérence du monde". Mais c'est vous qui présumez un monde cohérent ! Au contraire j'écris qu'il faut gérer les contradictions émergentes (même si elles sont destinées à se résoudre en éléments cohérents) et non pas les cacher sous le tapis... Des fois je me demande si, pour conquérir une planète de gens au QI moyen, il n'est pas astucieux de phagocyter le groupe de ceux qui tiennent les rênes de la méthode de raisonnement, afin de garder tout le monde dans l'obscurantisme.

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  27. Monsieur Joël écrit beaucoup pour au final ne signifier qu'une chose: qu'il ne maîtrise pas le sujet. Il le sait, il l'avoue à demi-mot; alors il essaie d'enfumer le lectorat en le noyant au milieu d'un fatras de considérations vagues, incohérentes, censée être validées par une sorte de bon sens réaliste. Pourquoi se fatiguer à faire de la science puisqu'il suffit de regarder en face la bonne vieille réalité ? Ce que vous fixez intensément n'est pas la réalité mais votre nombril. Il n'y a rien de rigoureux ni de substantiel dans votre charabia, aucune définition précise, aucune propriété avérée ou attendu, rien sinon les préjugés ineptes des ignares et des fats.

    La définition usuelle de la négation, ¬A=A→⊥, modélise précisément cette idée de «non-existence», comme vous dites. L'absurde ⊥ concentre l'essence de cette «non-existence». Cette intuition de «non-existence», la logique montre qu'elle est fondée dans le cas fini, mais fausse dans le cas général. Quand les choix sont limitatifs il est facile de faire une recherche exhaustive pour attester la présence ou l'absence. Mais quand les cas sont infinis et qu'en plus ils recouvrent les états de pensée de celui qui inventorie, l'absence n'est plus que le reflet d'une incapacité fondatrice de voir absolument tout. Le profane exprime cela en ces termes: l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. Même lui se rit de votre pauvre petit esprit prisonnier de la finitude. Face à une telle limitation, j'abandonne l'idée de vous faire comprendre quoi que ce soit.

    Les bases de données qui acceptent la négation passent par la notion de «negation as failure», comme disent les rozbifs, notion très proche de la négation finitaire. Si on ne trouve pas ce qu'on cherche, c'est que ça n'existe pas. Ça pose énormément de problèmes car dès que la base évolue ce qui était faux peut devenir vrai. Vous n'avez pas de carottes dans votre panier: «il y a des carottes dans le panier» est faux. Mais si un petit malin y ajoute une carotte entre-temps, vous êtes mal. On peut alors abandonner l'idée d'énoncés fiables, passer à des énoncés temporels, ou alors considérer la définition correcte donnée plus haut mais qui demande un peu plus de jugeotte.

    Les systèmes paraconsistents acceptent que des négations soient prouvables; mai en fait se sont de fausses négations. Il ne suffit pas de dire ceci est une «carotte» pour que ça en soit une. Une définition, ça n'est pas n'importe quoi. Or, vous postulez n'importe quoi à propos de n'importe quoi, c'est ça votre problème. En langage profane, vous ne savez pas où vous avez mal.

    La logique et ouverte à tous et elle n'est soumise à aucun tabou; mais les facultés nécessaires pour l'aborder sont telles que seule une élite y a accès. Ne prétendez pas que les raisins sont trop verts ou protégés pas des chiens: vous êtes trop petit et trop faible pour les atteindre, c'est tout.

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  28. Et sinon vous dites : "Le reste de vos fantasmes sur la logique ummite et sur la présumée cohérence du monde ne repose sur rien sinon sur une lecture naïve de la NR-20.".

    Ben non. J'ai dit plus haut que la tétravalence n'était pas une nouveauté. Ça a déjà été abordé, d'ailleurs c'eut été étonnant que non car le concept est simple (vision ensembliste appliquée à la logique).
    Quant à votre aversion envers les valeurs de vérité je ne comprends pas. La logique au départ et même maintenant consiste à déterminer quels énoncés sont vrais et lesquels ne le sont pas. Pourquoi les logiciens (vous n'êtes pas le premier qui déclare cette aversion) refusent carrément que les gens réfléchissent sur les valeurs de vérité alors que c'est la base du raisonnement et des décisions rationnelles ? Ce ne sont pas les formules complexes et hors sol qui rendent la logique efficiente, mais le modus ponens et le raisonnement bayésien du cerveau (cf Stanislas Dehaene du Collège de France) qui s'appuie sur des probabilités lesquelles n'ont de sens qu'appuyées sur les valeurs de vérité. Bien sûr les inférences aussi sont importantes mais elles sont des énoncés presque comme les autres – il y en a des vrais, des faux...
    Enfin c'est mon avis vous avez le droit d'avoir le vôtre. Je conçois que renoncer au principe de contradiction soit douloureux. Je reconnais l'intérêt de la contradiction formelle mais elle n'est pas universelle. J'irais même plus loin, le principe d'identité n'est pas non plus universel car il n'est pas compatible avec l'interprétation causale de l'inférence. Aristote avait vraiment tout faux. Si on dit que A -> A alors ce serait un raisonnement circulaire si on la pense en causalité. Mais une inférence sans causalité, qu'est-ce que c'est et à quoi ça sert ? De plus, si A -> A, aucun énoncé ne peut être remis en question : "on a dit que c'était vrai, donc c'est vrai ! pourquoi tu nous cherches ?" est alors tout à fait logique. Ainsi s'installe le pouvoir du dogmatisme : tout est immuable et sûr, vous n'avez pas intérêt à remettre en question, faites confiance aux sachants, tentez de comprendre nos équations magiques sinon taisez-vous. Cela ressemble à la magie filoute des temps immémoriaux : Abracadabra et quelques potions pour la route. :-)
    Pour revenir au sujet les indications U ne sont pas présentées comme quelque chose de neuf il me semble, ils disent par ailleurs qu'on néglige des découvertes qu'on a faites, je pense que ça pourrait être ça entre autres. Personnellement quand j'évalue un énoncé je cherche à estimer les probabilités qu'il soit vrai et AUSSI celles qu'il soit faux. Pourquoi accepter de renoncer à ce type de raisonnement ? Parce que les manuels de logique sont à l'ouest ? C'est quoi le projet ?

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  29. Cela a été dit et répété: la «vision ensembliste appliquée à la logique», c'est la logique classique toute bête. Les probabilités sont aussi de la simple logique classique. Cherchez le théorème de représentation de Stone dans un moteur de recherche et qu'on n'en parle plus.

    Donner un nom nouveau à ce qui est banal n'est pas une activité commune, c'est pour cela que personne n'a jamais parlé de «tétravalence». Le logicien qui a mis à au goût du jour une logique à quatre valeurs de vérité est Nuel Belnap, avec bien peu de succès; mais toujours pas de «tétravalence» à l'horizon.

    Le principe d'identité n'est pas un principe mais un théorème. Il découle d'une règle logique qu'on nomme «règle de l'axiome» car il permet d'introduire dans une preuve ce qu'on sait déjà: si j'ai A, alors j'ai A. Sans blague...

    Je ne me fatiguerai pas à aller plus loin. Vous ne comprenez rien. Votre discours n'a pas de sens. Vous faites de la philo de comptoir, pris que vous êtes de logorrhée pédante. Assimilez au moins de théorème de Stone, cela devrait suffire pour enterrer une bonne fois pour toute cette NR-20 idiote.

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