mardi 1 avril 2025

Le contenu de la cache ummite enfin révélé

On se souvient que OOMO TOA, un des “ummites” apparus sur le réseau Twitter déclarait en 2015 que leur ancienne base secrète extraterrestre de la Javie avait été découverte fortuitement en 1972 par des chasseurs du 11e B.C.A. de Barcelonnette.

Plus de cinquante ans ont passé et nous avons (enfin) eu des nouvelles au sujet de ce qu’ils ont pu découvrir à l’intérieur. Merci à l’informateur anonyme qui s’est confié. OOMO TOA aurait-il dit la vérité pour une fois ? Je dois reconnaître que j’ai reçu ses confidences avec un certain scepticisme, pour ne pas dire un scepticisme certain.

Piano à odeurs

Illustration réalisée par Craiyon V4 (https://www.craiyon.com)

Ne vous excitez pas trop vite, vous seriez déçus ; les ummites, fidèles à eux-mêmes, n’y ont laissé aucune technologie extraterrestre récupérable, contrairement aux Greys qui laissent s’écraser leurs soucoupes partout, les pauvres.

Alors ? Qu’ont découvert nos militaires en goguette ?

A l’extrémité d’une galerie s’enfonçant de quelques mètres en profondeur, les chasseurs aboutirent dans une structure creuse en dôme hémisphérique d’une vingtaine de mètres de haut. Les cloisons avaient été soigneusement taillées dans la roche et lissées, mais nulle trace de revêtement n’était visible. Au centre de cette immense salle vide où résonnaient les pas des militaires, trônait un petit équipement étrange, une sorte d’offrande laissée à notre humanité. Mais s’agissait-il d’un cadeau ou d’un dernier message ?

Cet appareil était bricolé de toutes pièces. Il comportait, et c’est ce qu’on remarquait immédiatement, un clavier de piano, mais tout le système de cordes avait été remplacé par de fines tubulures reliées à de minuscules récipients équipés de clapets.

Et il y avait un jeu de partitions, dessinées d’une main tremblante, comme maladroite, à l’encre noire. Son titre, très sobre, parut bien mystérieux aux montagnards qui l'examinaient avec curiosité : “OYAGAA”.

Évidemment, le meilleur musicien du groupe voulut interpréter le 1er morceau ; la tentation était trop grande. Si son chef avait su que cet engin avait été conçu par des extraterrestres, il lui aurait sans doute interdit cet essai potentiellement dangereux, mais en l’occurrence, tous pensaient que c’était une invention bricolée par quelque loufoque local.

Et le voilà en train de jouer : « Transports réservés aux gueux ». A peine avait-il posé ses doigts sur les premières notes du clavier que tous se regardèrent, interloqués. La machine ne produisait aucun son, mais des odeurs : celle de freins qui chauffent, d’aisselles mal lavées, d’urine, de désinfectant, de vinasse et de vomi.

Inutile de préciser que l’artiste improvisé mit vite terme à cette étrange symphonie, sous les protestations de ses camarades qui se bouchaient maintenant les narines avec une mine dégoûtée.

La 2e partition avait un titre plus prometteur : « Bouquet terrien ». Non, ce n’était pas de la crevette pourrie (Palaemon serratus pour les intimes), mais une délicate succession de parfums fleuris : jasmin, lys, rose, magnolia, lilas, tubéreuse et héliotrope.

Plus enthousiaste désormais, mais avec une certaine appréhension, notre musicien attaqua le dernier passage : « Regrets éternels ». Une suave odeur de fraises fraîches, d’arômes réconfortants de lait et de crème enveloppa l’équipe qui eut soudain une irrésistible envie de glace à la fraise.

Le matériel disparut très rapidement dès que les soldats firent leur rapport.

Mon contact, qui voulut réexaminer la bête de plus près, ne comprenant pas de quoi il s’agissait, fit chou blanc en y retournant trois jours plus tard.

La salle était encore plus vide qu’avant et les murs avaient été recouverts de graffitis et de tags urbains classiques. On avait ajouté un vieux matelas, quelques bouteilles vides et des caillebotis cassés en bois. Ce n’est que des années après qu’il entendit parler de UMMO…


6 commentaires:

  1. Pas d'odeur de petit poisson, vraiment ?
    En tout cas merci pour cette information sympathique !

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    1. Il faut croire que les ummites ne se promènent pas souvent dans les ports de pêche. :)
      Merci, Abi, d'être passée ici.

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  2. Vous ressortez-là une vieillerie sans intérêt, sinon celui de racoler un peu. La prétendue découverte de la cachette ummite relève du folklore étayé par des témoignages de troisième main, comme celui de René Voarino:

    https://www.youtube.com/watch?v=Kkl2odNW70c&t=1497s
    Les gouvernants secrets, dans la série Les portes du futur, 1994

    Donc, l'équipe de Claude Poher aurait découvert la grotte ummite en 1975, matériel compris. Pourquoi pas… Mais qu'en est-il sorti à part de très brefs racontars de la part des mythomanes habituels ?

    L'orgue à prouts n'appelle aucun commentaire. Il est pourtant le cœur vibrant de votre récit.

    Comme à votre habitude, vous parlez de tout, surtout de l'anecdotique, pour ne pas avoir à parler de l'essentiel. Vous êtes aussi crispée que vos compères d'Ummo-Science. Après tout, on ne combat que ses semblables, car ils occupent le même terrain. C'est tristement banal, trivialement médiocre. Ce blog commence à sentir le vieux pet.

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    1. Voilà de retour le troll Anonyme, avec ses perpétuelles invectives de mauvais goût et sa vanité démesurée.

      Mais, allumez donc votre cervelle, je ne ressors rien du tout, ce n'est qu'un billet de 1er avril que vous prenez au 1er degré.

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    2. Il faut croire que c'est tous les jours le 1er avril chez vous, car je ne vois aucune différence avec vos autres billets. Les autres ummologues ne font pas mieux d'ailleurs. Le 1er avril n'a jamais existé pour moi: les humains sont tous des clowns et leur civilisation une vaste blague. Même la presse officielle s'amuse à égrener les poissons d'avril qui en fait n'en étaient pas, façon arroseur arrosé: la blague était vraie au grand dam du blagueur:

      - interdiction de fumer dans les lieux publics (Pfffh ! N'importe quoi !);
      - la voiture en location partagée (Qui serait assez bête pour croire une telle bêtise ?);
      - les zones à faible émission mobilité (Arrêtez de m'embêter pas avec vos blagues douteuses !)

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/video-ces-poissons-d-avril-premonitoires-interdiction-de-fumer-circulation-alternee-quand-la-realite-rattrape-la-fiction-2948585.html

      Il y a aussi le poisson permanent, variante journalistique de l'ordre de mission annuel (le masque ne sert à rien, le masque est obligatoire, le vaccin protège de la transmission… ou pas, , les non-lieux des coupables non responsable (privilège ministériel), je vais dissoudre l'Assemblée nationale, etc.), en première page des journaux avec procédure comminatoire: veuillez gober la blague sinon la mort sociale vous attend. D'ailleurs, tout est sérieux maintenant au point qu'il faut interdire les poissons d'avril, car en ces temps de «fake news» il paraît que l'on croit à tout, y compris que les politiciens mentent, c'est dire le danger !

      Ce billet, par vos velléités brouillonnes de dérision, est en réalité le plus sérieux de tous. Il met en abyme votre propre modus operandi. Vous commencez par citer un point intéressant (la grotte en l'occurrence), pour ensuite réduire le propos à une fumisterie racoleuse (l'orgue à senteurs pour concerto d'aisselles en poil majeur). À chaque fois vous passez à côté de votre sujet, sans doute de peur de dévier de la fameuse route chantée par Brassens.

      Avez-vous seulement conscience la teneur scandaleuse, scabreuse, du phénomène ummite ? Est-ce utile de citer la lettre D57 et ce papier journal tiré du Figaro du 25-26 mars 1950, souillé d'excréments humains ? Faut-il rappeler leurs interrogations alambiquées au sujet de cet accessoire hygiénique improvisé (acte rituel de désapprobation, etc.) ? Convient-il de préciser que les expéditionnaires ont pris soin d'emporter le précieux torche-cul avec eux lors de leurs missions de reconnaissance ? Qu'il faut aujourd'hui l'imaginer exposé dans un musée à l'autre bout de l'univers ? Est-ce que la longue analyse du funeste papier par Jean Pollion, n'ayant pas hésité à prendre la loupe pour éviter les taches brunes, compte pour un «poisson» (https://www.ummo-sciences.org/activ/art/art6.htm) ?

      Il n'y a pas que la lettre D57 qui ferait un poisson d'avril fameux. On pourrait y ajouter les descriptions farfelues de ces ethnies extra-terrestres chez lesquelles les déjections des potentats sont d'une telle pureté qu'ils sont humés par leurs sujets, ou les analyses psychologiques poussées des méthodes destinées à prévenir la masturbation chez les jeunes OEMMII.

      Si maintenant le «C'était pour de rireuh !» est la seule et dernière excuse pour votre médiocrité ordinaire, il n'y a plus qu'à aller s'abonner au Facebook des grontactés pour faire de la méditation à 5 contre 1.

      N'allez pas croire que toute tentative d'humour est vaine. Elles ne le sont que chez les indécrottables incompétents. Quand on ne sait pas faire rire, au moins peut-on essayer de faire pleurer, de pitié par exemple, c'est nettement plus facile.

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    3. Ce qui fait pitié, c'est de vous voir réduit à me lire.

      Vous progressez cependant dans vos diatribes.
      On appréciera vos allusions :
      - aux poissons d'avril prémonitoires trouvés dans la presse. La dystopie d'autrefois s'ancre dans la réalité. Nous vivons une simulation salianesque où nos gouvernants agissent comme des clowns terrifiants sortis de l'armoire de Boggart de la saga Harry Potter. Ils semblent complètement sous contrôle, tant leurs décisions sont cyniques, insensées, décorrélées de la réalité. Sous contrôle de qui ou de quoi ? Là est la question.
      - aux incongruités des lettres ummites. Mais comme, sous le joug de vos tendances masochistes, vous me lisez, vous n'êtes pas sans ignorer que j'avais déjà évoqué l'humour sarcastique de certains passages. Vous ajoutez donc de l'eau à mon moulin.
      -> https://futurenfolie.blogspot.com/2015/01/lhumour-ummite.html

      Vous semblez vous intéresser plus que de raison à la base U. Rien n'a filtré à ce sujet et ce, depuis des années. La vérité, c'est qu'on n'a que des rumeurs et que les quelques grottes trouvées ne semblent guère avoir été visitées par des extraterrestres avancés. Seriez-vous de ceux qui gravissent chaque année, sous un soleil de plomb, les pentes escarpées des contreforts de Digne ?

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