dimanche 20 mai 2012

Notre cosmologie versus la cosmologie ummite

Peut-être avez-vous eu la chance de regarder sur FRANCE 5 le 20/05/12 cet excellent, car très didactique, documentaire :"Le Big Bang au placard".

Si vous l'avez manqué,  vous pourrez encore le visionner en français quelque temps sur "pluzz.fr" en replay.
C'est un documentaire de la série BBC Horizon de 2010 intitulé "Is everything we know about the universe wrong?". J'ai tenté de vous le trouver en version traduite, mais j'ai échoué.

Toutefois, pour ceux qui comprennent la langue de Shakespeare, vous pouvez rattraper le coche en suivant ces liens. Il y est découpé en 6 parties :
Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6


Le documentaire résume l'évolution des modèles en cosmologie depuis la théorie du Big Bang :

Le 1er modèle était celui du Big Bang (1927). Dans ce modèle, notre univers est apparu suite à une explosion à partir de rien! D'abord tout petit, très chaud, très dense, il s'est dilaté et s'est refroidi depuis 13,7 milliards d'années pour donner notre univers actuel. Il y a donc inflation de l'univers.

Première difficulté rencontrée par les scientifiques, la totalité de la matière présente dans notre univers et les forces de gravitation ne leur permettaient pas d'expliquer la dynamique des amas de galaxies. Il manquait de la matière dans l'univers!
On a alors introduit la notion de matière noire dans les années 70 (dark matter), étrange matière qui n'émet, ni ne réfléchit la lumière et qui passe à travers tout, donc quasi impossible à mettre en évidence. Il y aurait 5 fois plus de matière noire que de matière baryonique standard dans notre univers.

Dans les années 70, on retiendra aussi, même si ce n'est pas évoqué dans le documentaire, que Sakharov travaillait sur la notion d'univers jumeaux à flèche du temps opposé.

Autre souci, l'inflation qui avait suivi le Big Bang devait théoriquement être ralentie par la gravitation. Non seulement, elle n'était pas ralentie mais, on s'aperçut vers la fin des années 90 qu'elle était accélérée. On trouva vite une responsable, l'énergie noire ou énergie sombre (dark energy), une énergie exerçant une force de répulsion contrebalançant les effets de la gravitation.

Une nouvelle anomalie se fit jour. Normalement, les amas de galaxie devaient se déplacer de manière aléatoire statistiquement homogène. Or entre les constellations du Centaure et des Voiles, certains amas semblaient bien aller dans la même direction. C'est tout du moins ce que mirent en évidence les relevés de la sonde Wmap. Donc, en 2008, apparut la théorie du courant noir (dark flow) selon laquelle de la matière située en dehors de la partie visible de notre univers, de l'horizon cosmologique, donc dans une zone de temps très proche du Big Bang, serait à la source de cet effet.

Dans le même temps, l'idée des univers jumeaux est reprise par d'autres chercheurs. C'est la théorie de la gravitation quantique à boucles.

Le documentaire ne s'arrête pas là et évoque d'autres modèles mis en avant par Alan Guth évoquant une inflation continue créant sans cesse des multi-univers, des univers bulles avec, selon un autre intervenant, une vitesse de la lumière qui pourrait varier... Notre univers ne serait qu'une bulle parmi tant d'autres.
Un modèle qui devra être confronté à la réalité pour être confirmé ou s'effondrer.

En 2012, certains cosmologistes se rapprochent donc des théories ummites. Rappelons-les.

Lettre D45 (1966)
"Le cosmos est un continuum espace-temps décadimensionnel, courbé en son ensemble et formant une Hypersphère inverse (c'est-à-dire avec deux rayons de même longueur mais inversés). Mais, en plus de cette immense courbure universelle, il est soumis à deux autres types de courbures.
[...]
Ces immenses "plis" de l'espace varient constamment, comme le vent peut plisser l'un de vos draps étendu au sol, et ils sont dus à l'influence de l'UWAAN (Notre Cosmos jumeau dont nous avons déjà parlé dans un autre document). Il existe cependant d'autres courbures beaucoup plus petites: de petits plis ou rides que l'on peut identifier avec ce que nos sens perçoivent comme MASSES. "


Lettre D731 (1987)
"L'Univers réel se compose d'une famille de paires de Cosmos. Dans chaque paire d'UNIVERS-ANTIUNIVERS, prédomine un type de masse + M et - M (les signes sont conventionnels). De plus, chaque couple se caractérise par la vitesse qu'atteint dans le vide un quanton ou photon d'énergie électromagnétique.
Nous appelons WAAM-WAAM cette gerbe d'Univers. Nous soupçonnons qu'il existe réellement une infinité de paires de Cosmos (nous n'en connaissons vraiment que quelques-uns), une partie d'entre eux accessibles dans nos voyages entre deux points de notre Galaxie. Nous savons que les différents Univers ont des interactions entre eux. [...] Quatre de ces Univers nous intéressent spécialement, vous et nous, c'est-à-dire OYAGAA (Terre) et OYAUMMO (Astre froid Ummo). En premier lieu, notre propre anti-Cosmos. En lui prédomine ce que vous appelez Antimatière (Masse "sensiblement égale à" - M). Il y a aussi en lui de petites quantités de + M. Notre Cosmos jumeau provoque dans le nôtre des perturbations qui se traduisent par des plissements dans notre "continu" espace temps. Ce sont ces plis qui nous permettent d'effectuer des voyages entre OYAA (Astres planétaires non brûlants) en moins de temps qu'il faudrait en suivant une trajectoire photonique."


Lettre D357_2 (1987)
"Nous appelons WAAM-WAAM le faisceau ou ensemble d'univers existants que nous estimons en nombre infini (bien que nous n'ayons pu le constater, n'ayant détecté qu'une partie d'entre eux). La caractéristique primaire qui les distingue chacun est la vitesse d'un quanton ou unité discrète d'énergie électromagnétique en leur sein.
En réalité, il s'agit d'une famille de paires de cosmos, de WAAN.
[...]
Dans la pratique, les scientifiques d'Ummo et également en partie nos voyageurs explorateurs (moi-même ai voyagé par un autre WAAM) connaissons une "vingtaine" de WAAM. Les uns par simple détection, les autres parce que nous les avons visité dans nos voyages et deux autres par inférence scientifique.
Nous sommes convaincus qu'il en existe beaucoup plus et rien ne s'oppose à ce que leur nombre soit infini."


Donc, si je résume les thèses ummites dans ce domaine, il y a en fait une gerbe de paires d'univers. Chaque paire est constituée d'un "cosmos" et de son jumeau, qui sont des espaces à 10 dimensions. La vitesse de la lumière est propre à chaque paire. Les Ummites savent passer d'un univers à un autre... Pour voyager très vite entre les astres d'un univers, ils utilisent des plis dus à l'influence de l'univers jumeau. Attention aussi au terme jumeau: dans la théorie ummite, les univers sont tous différents et n'ont pas la même configuration. Inutile donc d'espérer retrouver une variante de notre Terre dans un autre univers.

Mise à jour de décembre 2014 :

Jean-Pierre Petit, inspiré par les documents ummites, a développé un modèle cosmologique où notre univers aurait un univers jumeau à flèche de temps inversée, reprenant également au passage les idées de Sakharov.
Source : http://french.ruvr.ru/2013_10_23/Une-nouvelle-vision-de-l-univers-inspiree-de-Sakharov-par-Jean-Pierre-Petit-Partie-1-6652/

A ce jour en 2014, cette idée fait son chemin et Barbour, imaginant que l'écoulement du temps serait une conséquence de la gravité, met en place avec son équipe une simulation de son modèle.
Et stupeur, lors de cette simulation s'établit un système double avec des flèches de temps inversées qui l'invite à poser l'hypothèse que, je cite : "deux univers auraient été créés lors du Big Bang, chacun dotés d'une flèche du temps pointant dans une direction opposée à l'autre"...
Source  : http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/deux-univers-au-lieu-dun-ont-t-ils-ete-crees-lors-big-bang-4337

Conclusion :
Encore une fois, la science actuelle se rapproche à petits pas des idées évoquées dans de mystérieuses lettres extraterrestres écrites dès les années 60. Alors matière noire et/ou influence d'un univers jumeau ? Bulles d'univers ou gerbe de paires d'univers ? L'avenir nous le dira.
De votre côté, je vous invite à suivre les liens cités dans le texte pour trouver mes sources.


Mise à jour du 30/10/16 :

Une étude récente semblerait montrer que l'univers ne serait pas en expansion accélérée.
Exit l'énergie noire ?
Source : Science & vie : Et si, après tout, l'Univers n'était pas en expansion accélérée ?

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8 commentaires:

  1. Voir aussi : Albator the endless odyssey

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  2. L'ESPACE et le TEMPS,
    Considérations cosmologiques personnelles et Digression.
    Vous trouverez sur la suite de commentaires la totalité du commentaire.

    A) Courbure de l'espace-temps (E/T) observable
    B) Courbure de l'E/T: contradiction du modèle standard et solution
    C) Conséquence logique de l'observation de l'horizon cosmologique: nature du temps
    D) Digression


    A) COURBURE DE L'E/T OBSERVABLE
    «La géométrie de l'Univers observable est assimilable une boule d'E/T aux grandes échelles»

    Si Einstein dit vrai: courbure de l'E/T, accélération et densité de matière-énergie sont liées et se déduisent les unes des autres.
    Aux très grandes échelles, l'observation indique que la densité de matière-énergie est uniformément répartie (à des variations de 1/100.000 près) et ce dès les premiers instants observables de l'Univers jusqu'à nos jours.
    Comme la densité de matière-énergie correspond à une courbure «C» de l'E/T, alors l'E/T aux grandes échelles présente une courbure «C» uniforme pour un instant donné, donc un rayon de courbure R=1/C constant dans toutes les directions de l'E/T au moment de l'observation.

    Le rayon de courbure R est constant dans toutes les directions de l'E/T aux grandes échelles à l'instant «t» donc:
    «LA GÉOMÉTRIE DE L'UNIVERS OBSERVABLE EST ASSIMILABLE À UNE BOULE (ou à une tranche de boule) D'E/T AUX GRANDES ÉCHELLES».

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  3. B) COURBURE DE L'E/T : CONTRADICTION DU MODELE STANDARD ET SOLUTION
    «L'E/T présente un rayon de courbure négatif».

    Modèle standard: les galaxies devraient décélérer par influence gravitationnelle.

    Contradiction observationnelle: on constate au contraire une accélération des galaxies les plus lointaines à un taux lui même accéléré.

    Solution:

    Si la fuite des galaxies à l'horizon s'accélère à un taux accéléré alors la courbure de l'E/T à l'horizon cosmologique augmente:
    - c'est impossible...
    - … car l'horizon cosmologique correspond à une densité constante de matière-énergie, celle où la lumière «échappe» à la matière (confer https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique#Fond_diffus_cosmologique_et_Big_Bang pour plus d'explications)
    - alors il correspond une courbure «C» constante de l'E/T à l'horizon cosmologique, donc un rayon de courbure R=1/C constant.
    - c'est donc l'observateur qui accélère à un taux accéléré par rapport à l'horizon cosmologique: la courbure locale de l'E/T de l'observateur augmente. Que l'observateur, en "réalité", soit emporté immobile par la dilatation du tissu de l'E/T ne change rien aux constats concernant la densité de matière-énergie.

    [1] Autrement dit LA COURBURE «C» DE L'E/T LOCAL (celle de l'observateur) AUGMENTE par rapport à celle de l'horizon cosmologique.

    [2] Les astrophysiciens et les observations des astronomes montrent que LA COURBURE «C» DE L'E/T AUX GRANDES ÉCHELLES TEND VERS 0 au fur à mesure de l'expansion de l'Univers (la densité de matière-énergie se «dilue dans l'espace» et tend vers 0) c'est à dire que son rayon de courbure R=1/C tend vers l'infini.

    ([1] et [2]) est possible si et seulement si le RAYON DE COURBURE R DE L'E/T VARIE PAR DES VALEURS NÉGATIVES: les distances tendent de 0 vers +∞, R tend de 0(-) vers -∞, la courbure «C» de l'E/T tend de -∞ vers 0(-).

    Plus clairement, un paramètre qui croit et tend vers 0 varie par des valeurs négatives, ce qui est le cas de "C" selon mon raisonnement. Comme R=1/C, on en déduit que R est négatif.

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  4. CONCLUSION de A) et B):
    «L'E/T EST UNE BOULE (OU PORTION DE BOULE) DE RAYON DE COURBURE NÉGATIF».
    Cette affirmation rejoint une déclaration dans les lettres «oumaines». Si elle est vraie et si le raisonnement est correct, cela ne prouve pas la réalité ET des auteurs.

    Le rayon de courbure de l'Univers R n'est donc pas une distance au sens où nous l'entendons, c'est une mesure algébrique qui échappe à notre représentation concrète.

    L'Univers ne ressemble pas à une boule telle que nous nous la représentons. Vous trouverez sur internet des représentations graphiques de volumes tels que des «sphères» de rayon de courbure négatif.
    Or là encore, l'Univers ne ressemble pas à ces volumes car c'est un hyper-espace à 4 dimensions, dont la représentation échappe complètement à nos sens. Pour se donner une idée, si l'on devait représenter en 3D une boule à 4D, elle ressemblerait plus à une éponge qu'à une orange.

    Ce portrait en creux de notre Univers laisse entrevoir au lecteur imaginatif toutes les possibilités de repliement que cela évoque, et relègue au rang de non-pertinentes la notion de distance telle que nous l'appréhendons.

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  5. C) CONSÉQUENCES LOGIQUE DE L'OBSERVATION DE L'HORIZON COSMOLOGIQUE, NATURE DU TEMPS

    D'après le point B ci-dessus:
    - l'observateur constate une «fuite» de l'horizon cosmologique dans toutes les directions de l'espace à la même vitesse à l'instant «t».

    Conséquences logiques:

    a) L'observateur est donc sur le «lieu géométrique» équidistant à tous les points de l'horizon cosmologique, dans les 3 dimensions de l'espace, quelque soit sa position dans l'E/T.
    On se reportera à https://fr.wikipedia.org/wiki/Lieu_g%C3%A9om%C3%A9trique pour comprendre la notion de lieu géométrique.

    Pour comprendre les choses, considérons un espace à 2 dimensions (remplaçant notre espace 3D) avec un observateur dont l'horizon cosmologique serait un cercle (remplaçant la sphère apparente que nous constatons).
    Au cours du temps, la courbure de cet horizon circulaire «augmenterait» apparemment et resterait égale dans toutes les directions à l'instant «t» pour l'observateur. Celui-ci en déduirait qu'il se situe sur un lieu géométrique vérifiant cette observation, donc qu'il évolue hors du plan, dans une dimension perpendiculaire au plan et passant par le centre de son horizon (c'est à dire lui-même).

    b) De la même manière mais en 3D, le lieu géométrique décrit en a) se situe hors de l'espace tridimensionnel immédiatement perceptible par nos sens.
    Autrement dit, comme dans l'exemple d'un espace à 2D, ce lieu géométrique correspond à un évolution de l'observateur dans une direction (ou dimension) orthonormale (orthogonale ou à angle droit =pi/2) à toutes les directions observables de l'espace à chaque instant.

    c) Enfin la perception de l'équidistance de l'observateur par rapport à l’horizon cosmologique implique que le lieu géométrique où il se situe est «homogène» aux dimensions de l'espace: les calculs de distance impliquent que la norme unitaire de chaque dimension de l'espace considéré (donc l'espace-temps à 4D dont l'observateur prend conscience par son examen de l'horizon cosmologique) soit égale aux autres.
    Pour s'en convaincre, on se réfère à l'exemple ci-dessus d'un espace à 2D: la découverte de la 3D par l'observateur 2D lui fait apparaître une troisième dimension d'espace de même nature que celle des 2D qui lui sont perceptibles. Cette identité de nature des 3D pour une observation à 2D nous paraît une évidence, à nous qui vivons en 3D perceptibles à première vue.
    Cela peut paraître avec la même évidence en passant à une observation en 3D d'un hyper-espace à 4D.
    Il ne m'est pas possible de le prouver ni simplement ni rigoureusement, car il faudrait prouver cela par récurrence en montrant que si c'est vrai au rang n (vérifié en espace 2D) alors c'est vrai au rang n+1 (donc vrai en espace 3D).

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  6. Conclusions:
    Au cours du temps, l'observateur évolue dans une dimension imperceptible formant un angle de Pi/2 à chaque instant avec l'espace tridimensionnel qu'il occupe. J'ignore si le raisonnement est juste mais c'est une façon imagée et parlante de comprendre cette notion «avec les mains».
    Cette notion de «dimensions unitaires» toutes «séparées» d'un angle de Pi/2 est avancée dans les écrits oumains. Peut-être le propos ci-dessus aura réussi à faire approcher certains lecteurs de cette notion en la mettant en relief avec les 4D d'E/T.

    Le temps est une dimension de l'espace-temps de même nature que les 3D de l'espace perceptible et «l'orientation» de cette dimension est «perpendiculaire» à cet espace 3D...
    … Le temps est une dimension supplémentaire de l'espace faisant un angle de Pi/2 avec les 3 autres.
    Cela paraît évident pour nous qui l'entendons depuis 100 ans, si c'est facile à savoir ça l'est moins de l'aborder par le raisonnement sur la base de l'observation.

    Une autre conséquence de l'observation de l'horizon cosmologique est que le constat est identique pour toutes les positions dans l'espace à chaque instant.
    Donc, il existe pour tout observateur un lieu géométrique distinct vérifiant cette condition universelle. On en déduit que chaque observateur évolue sur une ligne de temps «perpendiculaire» à l'espace tridimensionnel qu'il occupe et dont il est le centre apparent.
    Autrement dit il existe autant de lignes de temps qu'il existe de positions d'observation dans l'espace: chaque observateur évolue sur une ligne de temps qui lui est propre.
    De là, la synchronicité est une impossibilité géométrique et l'Univers 3D que nous voyons n'est pas centré. Ceci a été évoqué dans les lettres Ummites, Einstein l'avait démontré plusieurs décennies auparavant.
    Encore une fois cela paraît évident depuis 100ans, il reste plus simple de le savoir que de chercher à le percevoir par ses propres moyens.

    Un mathématicien professionnel pourra peut-être invalider ces raisonnements, ou les rectifier s'ils ont une base correcte.
    Je communique tout cela afin de démontrer aux lecteurs qu'il n'y a pas besoin d'être un génie pour déduire des choses géniales à partir de peu d'informations: la notion de lieu géométrique est au programme de seconde en France, les notions d'horizon cosmologique et de courbure d'E/T est ancienne également.

    L'hypothèse d'un complot humain reste alors la plus probable, sans pouvoir exclure un complot ET ni une conjonction de ces deux hypothèses.

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  7. D) DIGRESSION:
    Peut-être Einstein a-t-il fait un raisonnement qualitatif semblable pour arriver à ses conclusions, avant de formaliser algébriquement sa théorie. Toujours est-il que le résultat est le même: le temps est une dimension supplémentaire de l'espace, la synchronicité est une impossibilité et l'Univers n'a pas de centre.
    Il faut reconnaître à Einstein le mérite de l'avoir théorisé sans les données observationnelles dont nous disposons depuis 15 ans. La puissance de son intuition soutenue par celles de ses inspirateurs, car il y en eu et Poincaré en fut, survenant hors cadre de l'observation et l'anticipant de plusieurs décennies, force l'admiration.
    Je serais curieux de savoir s'il existe parmi d'éventuels Oumains autant de personnes inspirées par la seule force de leur esprit, capables de bâtir des concepts ne reposant sur aucune observation fiable si puissamment prédictifs de la réalité.
    Par ethnocentrisme et intuition, je serais surpris que ce type de créativité soit universellement partagé, d'autant moins partagé que les sociétés très «évoluées» ont tendance à se débarrasser des éléments marginaux et confinent par ce biais sélectif leurs réseaux sociaux dans une norme impitoyable et réductrice, excluant par conséquent un incrément d'informations par des perceptions intellectuels alternatives. Déviance, souffrance et créativité sont liées statistiquement. Le réseau social techno-structuré oumain tend à éradiquer toute souffrance.

    Ce qui suit est très critique or correspond à un sentiment profond, il m'est permis de le dire dans la mesure où ces créatures éventuelles chercheraient vraiment à fraterniser. L'aspiration à la fraternité impose de se dire les choses telles que perçues, en vue de dégager un consensus ou des lieux communs.

    Peut-être un fond chrétien obscurcit-il ce jugement, mais éliminer toute souffrance par des moyens extérieurs à l'individu me paraît incompatible avec la démarche de ceux qui cherchent authentiquement la voie de la transcendance.
    Ainsi, peut-être, est-ce là l'explication profonde au voyage de certains visiteurs de mondes lointains, êtres devenus si puissants sur leurs destinées par la voie des techno-sciences qu'ils en sont handicapés individuellement, incapables par construction sociale de souffrir et se transcender de façon endogène naturelle en réaction à cette souffrance, réduits à étancher leur soif de transcendance auprès de sources exogènes, condamnés par leur réseau social de plus en plus «parfait» à la transcendance par procuration.
    Ainsi à nouveau pouvons-nous interpréter le périple de nos visiteurs comme un exil de personnalités devenues étrangères à leur corps de souffrance, à leur nature profonde et transcendante, Êtres spirituels aux perceptions adimensionnelles anesthésiées, coupés des sources de créativité et d'altérité, étrangers à eux-mêmes au point de vouloir se retrouver dans l'autre et d'accéder par lui à la diversité de vues induisant un niveau de conscience supérieur.
    Cette question philosophique est d'une importance déterminante pour nos choix collectifs et individuels à venir.

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  8. Allons plus loin encore:
    - OEMMI, «O»=entité - «E»=perceptive - «MM»=relation réciproque - «I»=avec tout (altérité étendue);
    Ou bien, dans une logique multivalente:
    - entité perceptive - «MM»=relation réciproque=contribuant - à tout
    Soit encore:
    - entité perceptive - «MMI»=contribuant à tout=toute puissante.

    OEMMI peut donc signifier «Être tout puissant», en adoptant une logique multivalente pour cet idiome, conformément à ce qui nous a été prescrit dans les lettres oumaines.

    La quête de la toute puissance techno-scientifique par l'OEMMI peut-elle se solder par une déficience spirituelle à se transcender par action autogène de soi sur Soi, comme cela nous est suggéré en contre-point de l'ourdissage de ces écrits oumains?
    Examiner en détail les lettres oumaines peut donner l'impression que les Oumains souffrent de ne plus savoir souffrir. Ceci a déclenché en moi en première lecture un sentiment de compassion pour ces individus, en plus des expectatives agréables ou désagréables que la perspective de rencontrer d'autres intelligences génère.
    Pour l'avenir de nos âmes collective et individuelles si tant est qu'elles existent, ce point est à éclaircir afin d'éviter le piège de l'anesthésie totale de l’individu par souci hygiéniste bien-pensant, mettant en œuvre un matérialisme effréné par l'utilitarisme à tout crin, sachant que c'est dans cette direction que l'Occident se porte... et que l'Occident va s'oxydant.
    Il serait très utile pour la sauvegarde de l'intégrité et de la diversité de nos esprits d'entrer en contact avec ces ET, et avec d'autres, pour tirer les leçons de leurs éventuelles erreurs, sans les condamner ni les convaincre cela va de soi.

    La question que nous devons nous poser peut entre autres être la suivante: voulons-nous vivre dans un monde où tout est rangé au quart de poil, dans une société où les comportements déviants sont réprimés, où l'homosexualité, la dissidence et l'écart à la norme sociale sont considérées comme des maladies mentales à éradiquer? Cautionnerons-nous un monde tel que celui des Oumains où les malades mentaux sont reconfigurés comme on reformate un disque dur, où l'humain en souffrance est réifié pour le bien de la collectivité?
    Peut-être me trompé-je mais c'est dans ce monde politique policé et poli jusqu'à la «perfection» que vivent les Oumains, un monde à la créativité artistique atrophiée, cela explique peut-être ceci.

    Dans l'objectif de bien comprendre à qui nous avons affaire et d'entretenir des rapports raisonnables, il serait utile de fournir une réponse imparfaite polie, policée et politique à nos «interlocuteurs»: nous voulons savoir qui vous êtes et ceci s'arrête là.
    L'effet de contamination provoqué par les mirages d'une société débarrassée de ses vicissitudes peut-être fatal à nos âmes, foi de chrétien.

    Fin de la digression.

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