mercredi 17 février 2016

Une coque de vaisseau qui cicatrise, une idée Ummite...

Les engins spatiaux voient leurs parois mises à mal par les impacts réguliers de micrométéorites. Aujourd'hui, en 2016, Timothy Scott et son équipe de l'Université du Michigan, en partenariat avec la Nasa, fortement intéressée on peut le concevoir, viennent de mettre au point un nouveau matériau capable de cicatriser extrêmement rapidement après avoir été percé.
Révolutionnaire ? Pas si sûr, un dispositif très semblable (et même infiniment plus sophistiqué) est décrit dans des lettres dont les auteurs se présentent comme des extraterrestres venant de la planète UMMO.


Et de quand date ce document de source ummite ? De 1968...

Revenons sur ce nouveau matériau auto-cicatrisant mis au point en 2016 :

Il s'agit d'emprisonner un gel entre deux couches de polymères d'un millimètre d'épaisseur pour former une sorte de peau protectrice. En cas d'impact perçant ces couches externes, le tributylborane contenu dans le gel se solidifie en quelques secondes au contact de l'oxygène pour venir combler le trou.

On pourrait assimiler cette solution à la coagulation du sang autour d’une plaie.

Gros bémol : comme la réaction ne se fait qu'en présence d'oxygène, elle exclut l'emploi du matériau pour la paroi externe de vaisseaux spatiaux, mais il pourrait être employé avec succès pour protéger leurs cloisons internes ou les coques des avions.

Spectaculaire en tout cas !


Sources :
- ACS Publications : Rapid, Puncture-Initiated Healing via Oxygen-Mediated Polymerization
- New Scientist : Terminator-style ‘skin’ quickly repairs itself after a gunshot

Impressionnant certes, mais bien loin d'atteindre le degré de technicité décrit dans la lettre ummite D69 de 1968…

Et si nous comparions avec la membrane auto-réparatrice des nefs ummites ?

Les vaisseaux ummites (UEWA OEMM) sont protégés par une membrane d'une extrême sophistication qui :
- informe l’ordinateur central des paramètres environnementaux
- adapte sa rigidité, son élasticité, résiste aux températures extrêmes, aux phénomènes de résonance.
Cette membrane est recouverte par un revêtement de composition céramique que les ummites dénomment UOXOODINAA et qui se répare toute seule par un dispositif intégré à une sous-couche, la IASXOODINAA...

Pour la bonne bouche, voici quelques très courts extraits de la D69, dont je recommande la lecture à tout curieux voulant découvrir la complexité des documents ummites.

D69-2
« Toute la superstructure du vaisseau, comme nous l'expliquerons plus loin, est protégée par une substance céramique finement perforée, qui recouvre le blindage extérieur. »

D69-3
« Ce que vous appelleriez "revêtement de la structure" est qualifié par nous sous le nom ou phonème intraduisible de XOODI NAA. Assurément le vocable espagnol le plus proche pour la désigner serait "membrane " mais ce terme peut suggérer des propriétés purement statiques de protection, de barrière, alors qu'en réalité, comme vous pouvez le constater, elle possède des caractéristiques fonctionnelles dynamiques très complexes. Cette "MEMBRANE" possède des propriétés de résistance structurale très caractéristique car, grâce au UYOOALADAA, elle peut modifier ses coefficients d'élasticité et de rigidité mécanique à l'intérieur d'une ample marge de valeurs (UYOOALADAA - réseau vasculaire possédant des conduits à l'intérieur desquels s'écoule un alliage liquéfiable) Ces coefficients d'élasticité peuvent être modifiés à chaque instant en fonction des multiples paramètres dépendants du milieu et du déroulement du vol. La XOODI NAA [L] doit supporter aussi des températures élevées dues à la friction importante à laquelle elle peut être soumise en passant dans des atmosphères de compositions chimique particulières et de conditions thermiques variées. Elle peut aussi résister à l'abrasion continue de la poussière cosmique et aux impacts sporadiques d'un large spectre gravimétrique de " microcosmolites " (météorites ). Elle contient en plus en son sein, comme je vous l'expliquerai, une riche multiplicité d'organes sensitifs (transducteurs comme les appelleraient vos frères ingénieurs ), connectés avec le XAANMOO AYUBAA central.»
[…]
« Les problèmes d'ordre topographique qui surgissent lors de la planification de la répartition et l'adaptation de cette large gamme d'éléments dont certains n'occupent pas des volumes supérieurs à 0,07 mm3 (composés à leur tour de microdispositifs fabriqués à une échelle que nous pourrions appeler cellulaire) vous paraîtrons inimaginables car il a fallu harmoniser la fonctionnalité de ces composants et leur possibilité de récupération en cas de détérioration par l'action perturbatrice et destructrice des agents physico-chimiques du milieu. »
[…]
« UOXOODINAA. Il s'agit d'un revêtement poreux de composition céramique de point de fusion élevé (7260,64° C); son pouvoir d'émission externe est également élevé et sa conductivité thermique très basse (2,07113.106 cal/cm/s/° C).»
[...]
« La UOXOODINAA est pourvue d'une fine couche intermédiaire de platine colloïdal situé à 0,006 ENMOO de la superficie externe. La fonction de cette pellicule métallique est en relation avec un système de protection contre l'abrasion due à la poussière cosmique. »
[…]
«  IASXOODINAA. (formée par un matériau très élastique de conductivités thermique et électrique très faibles. A l'intérieur sont disposées des capsules (YAAEDINNOO) contenant une dose du même matériau nommé UYOOXIGEE (produit céramique ) qui forme la couche externe déjà citée [UOXOODINAA]. De chacune de ces capsules part un réseau de tubes quasi capillaires et une série de canaux d'information ULNII connectés avec le YAEDINOO jusqu'à une série de UAXOO (détecteurs) situés dans la masse de la première couche. Quand celle-ci se crevasse ou quand apparaissent des microfissures ou enfin quand elle est perforée par l'impact de petits météorites, ces détecteurs sont excités et activent le YAEDINNOO. Le produit céramique est fondu jusqu'à une température de 7655.8° C et il est conduit, fluide, en s'écoulant par le réseau vasculaire, jusqu'à la crevasse correspondante, pour souder ou pour remplir la cavité de la perforation. Chaque capsule du système protège une petite zone située au-dessus de la couche céramique, et les connexions vasculaires compensent les pertes du produit qui a pu être utilisé après une urgence. »

On le voit, les ummites n’utilisent pas un polymère mais un revêtement céramique pour assurer cette fonction d’auto-réparation. Il n’y a pas réaction chimique avec de l’oxygène, mais une fusion à haute température contrôlée par un jeu de détecteurs, ce qui autorise l’utilisation dans le vide spatial.
L’analogie avec le système de cicatrisation de la peau est encore plus forte puisque le matériau ummite contient tout un réseau de tubes capillaires.

Nous avons là un nouvel exemple d’une technologie actuelle ressemblant étrangement à celle décrite dans des documents vieux de presque 50 ans…

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8 commentaires:

  1. Les témoignages d'enlevés sur les matériaux des vaisseaux sont assez courants. Souvent, il est fait mention de matériaux déformables, intelligents, capables de se réparer et de se modifier en fonction des pensées des occupants du vaisseau. Imaginez un passager rêvant d'un froid polaire. Le thermostat du vaisseau se réglera-t-il à -20°C, ou, au contraire, se mettra-t-il à bouillonner?

    La coque des nefs Ummites est très perfectionnée, semblable à une peau artificielle. Peut-on envisager une seconde que Pena est à l'origine de cette idée? Des textes si précis, crédibles, avec une avance technologique d'au moins 50 ans, dans des domaines très variés. Lui qui a si pauvrement justifié son attitude grossière, par des aveux bancals et des rétractations multiples. Décidément, cet homme est loin d'être blanc comme neige.

    Comme le disait JPP, la description et les plans de la nef Ummite donnent l'impression d'avoir en face de soi un blueprint de chez Dassault.

    Doucement, nous avançons vers la technologie du Terminator, comme il est fait mention dans la vidéo. J'espère que cet avenir sera meilleur et que l'humanité en fera bon usage. Le pourrons-nous sans croiser les yeux de la Mort...

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    1. Notre technologie nous permet déjà d’utiliser dans le domaine médical les signaux émis par le cerveau pour rendre un peu de mobilité à des personnes handicapées. Alors, rien d’étonnant si des vaisseaux aliens utilisent des fonctions avancées semblables.

      Mais il y a fort à parier que les puissances militaires ont trouvé d’autres applications à ces développements.
      Le dieu Mars inspire souvent plus les chercheurs que les muses.
      Quand le vin est tiré, il faut le boire… Espérons que nous n’aurons jamais à goûter de ce vin-là !

      Peña aurait eu la prescience des découvertes futures, cela s’est déjà vu : Vinci, Verne, Morgan Robertson…, mais il allierait ce don à une remarquable aisance littéraire dans le cadre de la vulgarisation scientifique.
      Tout cela en lisant « Science et Vie » !
      Je m’étonne que ses émules ne soient pas plus nombreux et se cantonnent désormais à des tweets de 140 caractères.

      Y a-t-il encore des Ummites pour nous lire, penchés au-dessus de notre épaule ? Sont-ils repartis sur leur terre ancestrale ou n’ont-ils existé que dans notre imagination exacerbée ?
      C’est le genre de questions auxquelles une démarche scientifique ne peut apporter de réponse...

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  2. Encore un article intéressant tout comme son commentaire par aileurs.

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    1. Merci !
      Beaucoup lisent, peu commentent. Est-ce le sujet qui veut cela ? Peut-être, mais pas seulement. Nous consommons l'information sur le net sans nous y attarder assez, sans approfondir...
      Dommage pour notre cerveau qui se programme en mode zapping.

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  3. Beau boulot Ysa, comme d'hab, vais bientôt me sentir obligé de prendre en charge les gambas :)

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    1. Marc, je ne me déplace que pour la langouste et vous connaissez les clauses de notre contrat... :)

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  4. En cas de preuve indubitable la clause implique que la langouste est de votre ressort, ainsi que la plonge... ;)

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    1. Oui, j'ai signé.
      Reste à obtenir une preuve indubitable :)

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