Image réalisée à partir de clip-arts du site : https://openclipart.org/
Si vous espériez pouvoir identifier un ummite à son apparence, vous allez en être pour vos frais.
Si la majorité les voit blonds (à force de trop regarder les illustrations sur le net sans doute, et je reconnais que j’ai aussi contribué à fixer cette représentation), on a au moins une personne qui a croisé un brun. Je dis « un », c’est peut-être « une »…
Ils sont en général plutôt grands, mais pas toujours.
Force est de constater que les ummites rencontrés ressemblent comme deux gouttes d’eau à des touristes d’Europe du Nord. De là à penser que les témoins ont tellement envie de voir un extraterrestre qu’ils prêtent une attention exagérée à tout grand blond croisé, il n’y a qu’un pas, que vous franchirez ou pas.
Alors, me direz-vous, si leur physique est banal, comment ont-ils été identifiés ?
Là encore, malheureusement, les réponses au sondage ne valident rien qui ne soit vraiment typiquement alien : les témoins ont ressenti un trouble, se sont sentis observés ou ont remarqué un comportement inhabituel (ce qui ne veut rien dire en soi, mais comment faire une liste exhaustive dans un sondage ?).
On aurait aimé voir cochée l’option : vêtement ou équipement inhabituel, mais non… On me rétorquera, avec raison, que ce serait bien imprudent pour un ummite de s’afficher ainsi.
Tout de même, deux témoins mentionnent un contact télépathique et n’ont coché que cette case.
Donc, ils auraient entendu une voix dans leur tête sans voir qui s’adressait à eux ou alors ne souhaiteraient pas décrire leur interlocuteur.
Je connais deux personnes qui témoignent publiquement avoir reçu des messages télépathiques « ummites »: Marc (voir ici son témoignage) et Sandrine Buzin. Cela ne veut pas dire que ce sont elles qui ont répondu, je n’en sais rien. Il est à noter que, contrairement à Sandrine, Marc aurait vu des ummites (entre autres).
De mon côté, je reste sur l’idée que les auteurs des lettres D ont déclaré ne pas pouvoir converser télépathiquement avec nous. Donc, il me semble plus raisonnable d’examiner d’abord d’autres hypothèses qu’un contact ummite pour ces cas : mensonge, schizophrénie, mythomanie, phénomène de channeling, connexion avec notre inconscient collectif (les fidèles des tweets vous diront : OUXI), farce d’un ami, contact avec d’autres ET, etc.
Résultats du sondage (8 votants) :
Vous avez répondu à mon précédent sondage que vous aviez peut-être vu un (ou une) ummite.
- Il ne ressemblait pas à un terrien. -> 0
- Il avait une particularité physique rarissime ou inexistante sur Terre. -> 0
- Il était plutôt blond. -> 3
- Il était plutôt brun. -> 1
- Il avait une peau anormalement claire. -> 1
- Il avait la peau claire. -> 3
- Il avait la peau hâlée. -> 0
- Il avait la peau foncée. -> 0
- Il avait les yeux clairs. -> 2
- Il avait des yeux d’une couleur inhabituelle. -> 0
- Il avait les yeux foncés. -> 0
- Il était plus grand que la moyenne (homme >1,9 m, femme >1,75). -> 2
- Il était plus petit que la moyenne (homme < 1,7 m, femme < 1,55). -> 1
- Vous l’avez identifié car il semblait observer discrètement. -> 1
- Vous l’avez identifié grâce à ses vêtements ou son équipement. -> 0
- Vous l’avez identifié car il a eu un comportement tout à fait inhabituel. -> 5
- Vous l’avez identifié car il vous a parlé télépathiquement. -> 2
- Vous l’avez identifié car vous avez ressenti une sorte de malaise intérieur. -> 2
- Il s’est présenté à vous en tant qu’ummite. -> 0
Puisque ce n'est pas un secret (plusieurs personnes l'ont vue) j'aimerais décrire plus en détail comment s'est passé la (possible) apparition et subséquents évolutions d'une possible oummite, car ce sondage manque des caisses pour marquer ces petits choses qui font croyable un relate.
RépondreSupprimerC’était lors la réunion où certains des intégrants de la liste ummo-sciences et quelques espagnols (dont, Juan Aguirre, Ignacio Darnaude, J. Barrenechea, Hiltrud Nordlin, JL Jordán Peña…), nous avions réalisé a Madrid l’an 2006.
La réunion tenait place dans la grande salle de réunions au sous-sol du « Centro Cultural Buenavista ». Nous serions de l’ordre de 30 personnes dans la salle.
Il était samedi, un jour où les activités culturelles dans le centre sont quasi inexistantes. La salle au sous-sol de l’édifice a un hall d’entrée où elles étaient exposées une douzaine de photographies sans intérêt. Absolument anodines.
Cinq minutes avant le commencement de la réunion, une jeune dame est apparue dans la salle déjà avec tous les participants. Elle a demandé d’une voie claire qu’est qu’il allait se passer là-dedans.
Quelques-uns des participants l’avaient gaiement invité à nous joindre en l’indiquant que c’était une réunion « un peu rare sur le cosmos et tout et tout ».
J’agissez en traducteur français-espagnol et je n’avais pas vue que du coin de l’œil notre visitant qui avait rapidement disparue.
Au bout d’un bon quart d’heure et en profitant un lapse de silence (ou une discussion qui avait parti dans tous le sens, je ne me rappel plus) mon ami Javier avait venu me joindre et il m’avait raconté qu’il venait de sortir au hall d’entrée et que la dame en question restait toujours là en regardant avec (apparente) intérêt les photos du hall.
J’avais alors sorti avec un prétexte quelconque. Je m’avais alors mis à regarder aussi les photos mais en regardant aussi discrètement cette dame.
Elle serait (tout ça n’est que subjectif) âgé de 37 – 43 ans. Elle portait les cheveux grises recueillis en queue de cheval. Il m’avait étonné qu’étant si jeune elle serait déjà grisonnant. Elle serait haute de 1,83 – 1,87 m. Elle était donc haute mais rien d’étonnant. Pendant que je simulais regarder les photos (trois ou quatre minutes) elle restait calme, avec un sens confiance soi-même, et continuait à regarder les photos qu’elle devrait connaitre déjà au minimum détail.
A un moment déterminé je l’avais regardée fixement, car j’étais vraiment intrigué et que même en rejetant l’idée de qu’elle s’agissait d’un oummite (elle ne repondait au stéréotype que j’avais a la tête), je me demandais si elle ne le serais vraiment. Elle m’avais alors par une seconde regardé directement aux yeux sans hésiter de façon franc et amical, même avec une petite sourire juste insinuée.
Après ça j’avais retourné a la salle.
Plus tarde ma sœur Teresa m’avais raconté qu’elle était aussi sorti de la salle pour voir la dame et que les choses se passèrent pareil pour elle.
En totale, je dirais que cette dame avait resté dans le sous-sol du « Centro Cultural Buenavista » (où, j’insiste, rien d’intérêt se passait un samedi matin) quelques 20 – 25 minutes.
Voila.
Manuel
Merci Manuel pour ton témoignage !
SupprimerComme je le disais à quelqu'un dernièrement, nous nous devons de développer avant tout notre propre réseau social en partageant entre nous les informations.
Bien entendu, en ne mettant pas en péril d'éventuels ummites en visite sur notre sol...
Mais ni mon sondage, ni ton témoignage n'entrent dans ce cas de figure.
Manuel, cette femme avait-elle une voix de canard ? Vous ne vous êtes aperçus de rien ?
SupprimerGHJK
RépondreSupprimerÀ mon avis, le texte de Manuel est un bel exemple du désir de croire…
Je pense que Manuel, loin d'être stupide, est tout à fait conscient que le récit de cette rencontre ne prouve en aucun cas que cette dame venait d'une autre planète.
SupprimerSes précautions de langage (double emploi du mot "possible" dans le 1er paragraphe) le montrent bien.
Je crois qu'il a bien fait de témoigner ouvertement car, au sein du groupe des suiveurs, ce genre d'impressions très subjectives est fréquent. Et il me paraît fondamental de pouvoir en discuter, histoire de comparer des ressentis différents et surtout d'avoir une vision plus large donc plus saine. Si ce style de récits tourne en boucle au sein d'un micro groupe, le groupe risque de se refermer sur lui-même, se nourrissant de ses propres secrets.
Je crois qu'il est préférable d'en discuter calmement, tous ensemble, en listant ce qui est en faveur d'une origine ET ou au contraire en défaveur, sans jamais avancer de point de vue non argumenté.
GHJK
RépondreSupprimerC’était si évident, à mon avis, que j’avais honte d’argumenter, même paresse …
Argumentation:
Le désir se nourrie d’indices et, surtout, d’indices flous. Si, en outre, on ajoute un peu de mystère, le récit a plus d’impacte psychologique…
Par contre un récit consistant se nourrie de preuves et évite le mystère…
Mais, bien sûr, chacun est libre d’avoir les désirs qui lui plaisent…
Pour en finir, j'ai parlé de naïveté,jamais de stupidité
Il est certain qu'on a là le cas typique d'un témoignage où ne figure aucune preuve validant une présence extraterrestre.
SupprimerMon commentaire n'était pas une critique envers votre constat, bref et sans appel certes, mais logique du point de vue d'un cartésien qui privilégie le rasoir d'Ockham (je tiens aussi ce raisonnement, faut-il le préciser).
Il s'adressait plutôt à Manuel, que je commence à mieux connaître suite aux quelques échanges que nous pouvons avoir eus sur les réseaux sociaux. Je pense que témoigner ainsi ouvertement à propos d'une rencontre où plusieurs personnes étaient impliquées lui a coûté. Il a dû longuement hésiter. Il est très conscient des réactions sceptiques narquoises que peuvent susciter de tels récits.
Je considère essentiel de maintenir un dialogue, d'écouter. Chacun peut croire ou ne pas croire. En comparant les histoires des différents témoins, on peut voir surgir des concordances ou des discordances mettant en évidence le peu de consistance de certains ressentis.
Car l'absence de preuves n'est pas une preuve. C'est juste un indicateur permettant de présumer de la fausseté d'une théorie. Et chacun restera sur son idée, parfaitement subjective, si on n'apporte pas de vraie preuve dans un sens ou dans l'autre... Plus on a de données, mieux on est à même de comprendre.
De ce point de vue, l'affaire UMMO est un parfait cas d'école.
GHJK
RépondreSupprimerVous avez le temps, la patience et la volonté d’écouter et comparer des récits pleins d’indices flous de témoignage pour en extraire de l’information. C’est votre choix que je respecte.
Je n’ai ni le temps, ni la patience ni la volonté de le faire. Pas de volonté ou désir parce j’ai une, à mon avis, saine peur de contribuer à la croyance populaire de lettres ou tweets inventés par des faussaires en leur accordant une attention non méritée, surtout en ce qui concerne la période 2000-2017 de l’affaire Ummo.
Le plus important n’est pas si nos intentions son bonnes, « belles », favorisent le dialogue ou n’importe quoi, mais le résultat de nos actions : plus entropie ou plus « neguentropie » déclenchée.
Avec des faussaires instillant la peur d'une guerre civile mondialisée, on est clairement dans un impact entropique.
SupprimerOn est dans une situation où un flux de données entropiques est injecté sur nos réseaux alors que la source des premières lettres s'est tarie.
Je pourrais laisser le groupe des suiveurs vivre leurs croyances, c'est vrai, et beaucoup les observent sans interagir. Le souci c'est qu'on n'a pas un petit groupe clos, bien refermé sur lui-même, mais un groupe qui s'étend, gagne du terrain. Certaines publications, comme le livre de GTP, tenant pour acquis les dires des tweeteurs, ramènent de nouveaux fans chaque jour.
Le site Ummo_Sciences, source principale d'informations pour qui souhaite lire les lettres, n'indique pas que les derniers documents sont hautement suspicieux.
Alors que faire ? Laisser couler en croisant les doigts pour que cela ne gagne pas du terrain ? Des personnes sont peut-être menées en bateau, les premières lettres et les développements qu'elles ont engendrés (JPP) vont être noyées dans un contexte qui va les rendre encore plus imbuvables pour le milieu scientifique.
Je n'attends pas d'informations exploitables des témoignages. Si vous avez lu ce blog, vous savez que je mets en avant régulièrement le fossé qui existe entre les premiers documents et les derniers. Et je cherche des pistes bien terriennes, ce qui m'a valu des volées de bois vert. Mais au moins, cela a forcé certains à réfléchir.
Oui, j'évoque les tweets, mais en montrant leurs faiblesses, donc je leur fais bien de la publicité mais une mauvaise publicité. Je crois que les nouveaux-venus sur le dossier doivent absolument disposer d'une information contradictoire et surtout, il faut qu'ils puissent lire quelque part que les documents U proviennent de différentes sources, ne sont pas tous à prendre sur le même pied et qu'on doit toujours considérer leur niveau informatif pour juger de leur crédibilité.
D'autre part, même si je me trompe et que finalement, je fais plus de mal que de bien, mon modeste blog n'aura qu'un impact bien modéré sur l'ummosphère.
GHJK
RépondreSupprimerJe vous désire mes meilleurs vœux pour votre projet. Nous sommes responsables de nos contributions, même si elle est plus petite qu’un grain de sable dans l’immensité de la plage.
Connaissez-vous l’histoire d’Ulysse et les chants des sirènes ? Je pense que ça a bien fonctionné quand il s’attachât au mât du bateau afin de ne pas succomber aux chansons des sirènes : Quand on croit maîtriser le thème Ummo, c’est lui qui nous maîtrise…
Pour en finir, vous dites « la source des premières lettres s'est tarie ». À mon avis, il faudrait dire les sources des premières lettres se sont taries. La première époque a aussi beaucoup de problèmes et d’inconnus. Il ne faut pas l’idéaliser…
Quand je dis les 1ères lettres, j'entends les toutes 1ères lettres D, celles qui dépeignaient déjà les grandes lignes des développements du dossier.
SupprimerAu départ, il y avait une unique source, extraterrestre ou humaine, et c'est cette source qui a décrit ou imaginé la société ummite. Ensuite, qu'il y ait eu des copycats, c'est un autre problème.
Je n'idéalise rien du tout. C'est extraordinaire de voir que pour les croyants aux tweets, j'apparais comme une sceptique à éviter alors que pour vous, je suis une croyante qui s'ignore.
Finalement, chacun des deux camps m'imagine dans la camp adverse.
Mais comprenez donc que je ne suis dans aucun camp.
Les lettres ummites m'ont fascinée car elles dénotent une extrême intelligence mais ce n'est pas pour autant qu'il faut prendre pour argent comptant tout ce qui est écrit, bien au contraire.
Je ne sais qui a rédigé cet ensemble ni pourquoi. Je cherche, je m'interroge. Je m'autorise aussi à dialoguer aussi bien avec les croyants qu'avec les sceptiques.
Et j'assume entièrement cette responsabilité.
Mais j'ai du mal à comprendre votre position ? Quelle est-elle ? Que faudrait-il faire du dossier U selon vous ?
GHJK
RépondreSupprimerÀ mon avis, même les toutes 1ères lettres D, celles qui dépeignaient déjà les grandes lignes des développements du dossier, ont eu une contribution de Pena. Je crois que Pena disposait d’un dossier d’origine terrestre, beaucoup moins probablement d’origine« éxotique », qui est à la source de l’inspiration des lettres qu’il a rédigé. L’auteur de ce dossier et son but est un « mystère ». Mais je doute même de ça : La source de thèmes physiques, est-elle la même que la source de thèmes biologiques ? Bref, un individu ou une équipe ? Alors « la source » se pluralise en « sources coordonnées»
Vous n’êtes pas plus en danger de « basculer à l’autre côté de la force » que moi ou n’importe qui à s’intéresser à l’affaire Ummo, mais moi ou vous nous ne serions pas les premiers à parcourir ce chemin… A chaque instant vous êtes où vos actions vous mènent : l’équidistance est peut être un but pour vous mais nos actions commandent.
Ma position tâche de minimiser « l’entropie » générer par le thème Ummo et, en silence, je tâche d’en savoir plus de cette première époque décisive de l’affaire Ummo. Le bruit médiatique, à mon avis, favorise les nouveaux faussaires. Pour eux, l’important c’est qu’on parle de Ummo : bien ou mal, ça importe peu si le public potentiel augmente. Bref, la probabilité de piéger potentiels croyants augmente avec le bruit. Et, en attendant, guerre de guérillas : si je détecte un point faible, comme des témoignages flous, je le dénonce et après je retourne au silence.