lundi 2 avril 2018

Et si les tweets HU étaient des tweets U

Qu’on se le dise, en dépit du titre de ce billet, je reste persuadée que la solution la plus évidente reste la meilleure et que donc, les tweets de ceux qui se présentent comme des extraterrestres venant de UMMO ont une origine bien terrestre.

Mais bon, en raison des polémiques qui ont suivi la sortie de mes deux derniers billets, le 1er laissant planer les soupçons sur une personne précise, le 2ème en rapport avec la réaction énervée des tweeteurs HU face à nos chamailleries, j’ai décidé de faire un point sur le but possible de la manœuvre dans le cas très improbable où les tweeteurs seraient bien des ummites (ou des terriens à leurs ordres, ne chipotons pas…).

Ainsi, pour fêter le printemps, je hisse le drapeau blanc de la trêve (mais je ne me rends pas à l’opinion générale, qu’on se le dise).

Donc, il me semble que dans cette hypothèse, une chose saute aux yeux (au moins les miens), c’est que toute la succession de lettres GR et de tweets écrits par ces comptes ne serait rien d’autre qu’une suite de provocations destinées, non pas à être prises au 1er degré, mais à nous tester.

Vous en voulez des exemples, en voici. Je les cite dans le désordre le plus complet, sous le coup de l’inspiration...

- le plus flagrant : l’alien en costume de la soupe aux choux. Nul besoin d’en rajouter, cet exemple parle de lui-même.

- le like au sujet de Jeanne d’Arc : Avec tout le respect que j’ai pour cette courageuse jeune femme, il faut reconnaître que malheureusement, son personnage est entaché désormais d’une aura sulfureuse.
OAY Like 37

- le like au sujet de Bill Gates : Bill Gates a certainement donné une partie de sa fortune mais c’est aussi un personnage qui fait beaucoup parler de lui et pas seulement en bien.
OAY 11

- le like pour le lancement de la Tesla d’Elon Musk dans l’espace : On ne sera certainement pas tous d’accord sur le caractère opportun de dépenser une fortune pour envoyer une poubelle dans l’espace alors qu’une bonne partie de la planète vit dans la misère.
OT like 43

- le tweet sur l’occupation d’une base en Antarctique : Dans le genre, c’est le top. Ils nous disent qu’ils s’assoient sur nos textes et que si nous ne sommes pas contents, ils s’en moquent d’autant que nous ne sommes pas de taille à leur résister. 

- les tweets en rapport avec l’Egypte. J’en avais déjà parlé il y a déjà pas mal de temps et je m’étais déjà fait critiquer à l’époque parce que je faisais remarquer que pour des aliens, ils avaient un jeu de références symboliques bien terriennes. Ils en ont remis une couche dernièrement.
→ OT 101

- le tweet nous expliquant que nous sommes menacés par des extraterrestres amoraux désireux de transformer nos descendants en des esclaves dénués de la capacité de ressentir des émotions. Non, non, ce n’est pas un scénario de science-fiction...
→ OT 99

- le tweet nous parlant de nos leaders décrépits (sic) préparant l’effondrement mondial. 
OAY 124

- L’annonce de la crise monétaire mondiale qui nous menace et qui va décimer une bonne partie de la population sur la planète, une annonce venue comme cela en passant alors qu’un suiveur s’étonnait de l’augmentation de leur effectif sur Terre. Un peu comme s’ils nous disaient « Au fait, puisque vous évoquez le sujet, il y a un léger détail que nous avons oublié de vous dire... »
OAY 20

- La prière à 7 pendant 3 fois 7 minutes. Ils auraient aussi bien pu demander à leurs suiveurs de sauter sur un pied et de faire 33 fois le tour de la table en mettant le pouce sur le nez...

- Venons-en au fait que les HU n’ont pas innocenté JP en donnant par exemple l’origine du hack de leurs comptes. Si les HU sont des U, cela signifie que le bug n’en était pas un et que les U ont volontairement chargé JP…

Et je m’arrêterai dans cette liste car les tweets ne sont qu’une longue liste de pilules à avaler à doses homéopathiques. 
Une main ummite sert à un hamster impatient son lot de pilules.

Certains d’entre nous ont eu leur content de médication, on l’aura compris.

Or, pourquoi des U, puisque nous sommes toujours dans cette hypothèse, feraient-ils cela ?

OAY me l’a peut-être dit, en mp : pour tester nos réactions face à des dissonances cognitives. Le terme de cohortes dans ce cadre prendrait tout son sens.

Et je me permets de penser qu’il pourrait alors s’agir de vérifier pour les U que nous serions aptes au contact, c’est à dire que :
- nous ne les prendrions pas pour des dieux,
- nous ne leur accorderions pas tous les droits,
- nous n’adopterions pas leurs religions ou leurs coutumes au détriment de nos cultures
- nous ne nous boufferions pas le nez pour être les mieux vus de ces visiteurs.

Je crains que les cohortes n’aient pas obtenu la meilleure note aux tests successifs.
Mais comme les HU sont des terriens, aucun souci.

Une chose est certaine, dans un cas comme dans l’autre (terriens ou ummites), le résultat est le même: il est plus que conseillé de prendre toutes ces « informations » avec beaucoup de recul...

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75 commentaires:

  1. [Egéon]

    Je partage entièrement la vision développée par Isabelle dans ses derniers billets.
    J’ai apprécié les révélations de Caligula sur les GR.
    J’ai un très gros souci avec la forme des GR et de certains tweets, des soupçons suffisants pour me faire douter de l’authenticité de ces documents … Pourtant, même avec les plus gros a priori du monde, je dois reconnaître avoir trouvé de la « matière » dans les GR et les Tweets, venant habilement « compléter » certaines lettres D ; et apportant même des réponses satisfaisantes à plusieurs hypothèses fondées sur lesdites lettres (comme la fameuse « syntonisation supraliminaire », ou les infos sur les « âmes miroirs », voire d’autres éléments troublants)… Assez étonnant pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain dans tous les cas (de mon point de vue).

    Le mobile des éventuels faussaires est aussi à interroger … Mais celui des éventuels U, comme proposé en fin de billet, peut tenir la route … Sachant que les cohortes ressemblent à des mini échantillons représentatifs de la population, avec ses opinions et croyances hétérogènes … (amis de la TP, bonsoir !)

    Les « provocations » passent aussi par le masque fourbe et méprisant des « non-réponses » aux questions posées, les filtres et autres sélections d’abonnés. De toute évidence, ils n’engagent pas de dialogues avec des « scientifiques ». Dommage, seulement, qu’ils n’aient pas eu la courtoisie de le faire comprendre, sans heurt.

    Peut-être que « l’interface humaine » a un degré de liberté bien plus important que ce que l’on imagine également.

    De l’extérieur, l’expérience Twitter semble sur la pente descendante, générant des clivages de plus en plus importants et nourrissant une « entropie ambiante » croissante depuis presque une année.
    Bientôt la fin ?

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    1. Heureuse de vous revoir Egeon !
      Le niveau d'entropie s'est nettement accru sur Twitter, c'est vrai.
      Le mélange est entré en ébullition. Va-t-il y avoir explosion ou le soufflé va-t-il retomber ?
      Je ne sais moi-même encore ce que je vais faire...

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    2. Bonjour Isabelle et Egeon! Les associations d’idée évoquant synthonisation supraliminaire ou encore l’ame miroir peuvent avoir été inspiré par différentes théories "métaphysiques" dont une version française est la théorie de dédoublement de Jean-Pierre Garnier Mallet, prêchée depuis les années 80 qui a notamment beaucoup de succès dans le monde hispanophone. Alors ce monsieur n’a jamais prétendu d’avoir reçu des courrier HU, mais d’où il sort sa théorie atypique reste un mystère. Mais pour moi tous les thèmes évoqués par les HU peuvent avoir des sources d’inspiration bien terrestres ou présumées comme telles. :-)
      Mais contrairement à vous je trouvent le climat conflictuel extrêmement stimulant pour les neurones et les atomes Kr, et pense que l’exp Twitter est plutôt néguentropique et positive ;-)

      @A_v2016

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    3. Bon Egéon, une bonne fois pour toutes, es tu oui ou non une interface protocolaire exogène ?

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    4. Fin en cours... OAY nous informe de la fin de l'experience. OT n'existe plus.

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    5. Michel BOUNIAS20 mai 2019 à 00:04

      En parlant d'interface, afin de ne pas donner une image déplorable aux ummites, il serait bon d'user d'un format de forum conforme aux standards de 2019. Le rétro-vintage a ses limites.

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    6. Ceci n'est pas un forum, mais un blog et son interface restera conforme à mes standards.
      Si elle ne vous convient pas, puisque vous confondez forum avec un peu tout, allez sur FB.

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    7. Pour le coup, ce blog est dans son interface beaucoup plus proche de Facebook que d'un forum...

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    8. Et d'ailleurs, l'interface ce blogspot n'a rien de "rétro-vintage", au contraire, c'est dans la veine de la modernité du Web 2.0 où le but n'est plus de permettre aux gens de discuter entre eux (ça, c'est dangereux), mais uniquement de leur laisser le loisir de poser leur petit commentaire égoïste (comme je fais, là)... si ils pouvaient se limiter à "j'aime" ou "j'aime pas" c'est d'autant mieux, comme ça, tout est réduit à un simple produit de consommation comparable à un éclair au chocolat: t'aime ou t'aime pas... de savoir si c'est pertinent, vrai, ou faux, la question ne se pose pas: c'est juste un éclair au chocolat, t'achète, tu vend, t'achète tu vend...

      Bref, le rétro-vintage, ce sont les newsgroups, ou les PhpBB (ou équivalents), mais à cette époque les gens allaient sur internet pour discuter entre eux, par pour avoir pignon sur web et vendre des trucs (que ce soit des éclairs au chocolat ou leur opinion personne)... c'était une autre époque, ou l'opinion personnelle ne valait rien. De nos jours, on en est réduit à payer des gens parcequ'ils représentent notre opinion personnelle qu'on aime bien, vu qu'on ne peut plus l'exprimer...

      Voilà, c'était mon instant vieux-réac-1.0

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    9. @ Sedenion

      Oui, si tu t'intéresses à la structure plus qu'à la présentation, un blog est plus proche de FB que d'un forum puisque qu'on peut y poster des réactions à un billet.

      Toutefois, il y a une différence fondamentale :
      - les billets d'un blog et leurs commentaires sont pérennes et indexés,
      - un post sur FB est voué rapidement aux oubliettes.

      Les newsgroups permettent à leurs utilisateurs d'engager des conversations sur des sujets d'actualité. C'est une autre optique. L'initiative des échanges vient des utilisateurs. Ce sont de vrais forums.

      Il y en a pour tous les goûts.

      "Michel BOUNIAS" n'est donc pas obligé de me lire, il peut tenter le coup sur la liste Ummo-Sciences ou sur la page FB correspondante s'il préfère.

      Mais, soyons honnête Sed, les commentaires d'un blog permettent souvent d'entamer des conversations hors sujet comme ici... Franchement, on peut compter les commentaires sans intérêt du style : "Ce billet est nul" ou "Super intéressant" sur les doigts.
      Mes commentateurs ont tendance à être bavards et c'est très bien !

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    10. Disons que ça permet d’entamer des conversations au prix d'une souffrance infini pour qui a connu les vrais forums qui sont pourvus d'outils adaptés à la conversation en ligne, comme les citations par exemple...

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    11. Une souffrance infinie...
      Tu ne serais pas marseillais des fois par hasard ?

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  2. merci Isabelle, il flotte de lantigravition , enfin du lucide dans ce monde extra :) rodin ;)

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  3. GHJK

    C’est très simple: NR, GR et tweets ne sont que des produits de faussaires qui jouent avec nous avec un but ou simplement pour s’amuser ou avec un but et pour s'amuser aussi. Mais les désirs nous trompent une fois de plus parce qu’ils se cachent sous forme « d’ouverture d’esprit » et notre imagination est libre, alors, de voler vers eux. Ummo est une école fantastique pour étudier le pouvoir des désirs humains.

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  4. Ca fait très plaisir de te revoir Egeon, tu m'as manqué.
    t'aurais pu faire une bisou avant de partir quand même hein ;)

    Isabelle, le MP que tu as reçu d'OAY remet de la perspective dans toutes les dérives informatives d'OAY/OT en général. Disons que dans le cadre d'une expérience comme celle des cohortes, mettre des embûches et des fausses directions fait surement partie du programme sinon à quoi bon (les rats de laboratoires quoi). Le dossier restent bel et bien ouvert et ça recentre automatiquement mon curseur d'apriori. A mon sens, l'expérience n'est sûrement pas finie. Ils (oui je les pense plusieurs, humain ou exo) ont encore à analyser l'étendu des émotions des suiveurs vis à vis de leur annonce de « fin de l'expérience Twitter ». Et vu les débats qui nous attendent, ils vont avoir de quoi lire…
    J'espère qu'on assistera pas à une chasse aux sorcières renforcée par l'idée que les caricatures des avatars (tiens les caricatures.. ça me rappelle quelque chose..) sont un blasphème ultime et qui plus est, « forcément ce qui a mis fin au contact sur Twitter ».
    Ces derniers temps, l'ambiance m'a un peu saoulé je dois reconnaître, même au sein des suiveurs sceptiques dans le sens où j'ai trouvé la provocation assez peu finaude (je reconnais que sur le coup AK m'a fait rire , déjà moins G.Gamèche trop gros sabots, reste que je ne m'autorise pas d'agir de la sorte parce que "l'Umour c'est sérieux" vous comprenez :) ) et l'entêtement peut-être un chouilla trop partisan.
    C'est le fait de mettre de l'huile sur les différents feux allumé par OAY/OT que je trouve assez lourd finalement, rentrer dans le jeu alors qu'on est au courant qu’on est étudié, la provocation est forcément attendue au tournant par les expérimentateurs. Du coup, est-ce qu’on doit se sentir obligé d'aller dans ce sens là juste pour voir (bon là je dirais "oui potentiellement", mais ça vaut autant que d'attendre sans choisir).
    Isabelle, le fait que tu sois sûre que les GR et les tweets sont une supercherie venant de terrestres, ça fait de toi une croyante aussi car tu n’es pas en mesure de nous prouver le contraire, même en alignant tous les indices que tu veux. Ils savent bien que « pas de réponses » signifie « pas de preuves à leur encontre ». On est bloqué.
    Maintenant que la pression est un peu redescendue (pour combien de temps?) ça donne un peu plus de temps sans « interférences exogènes » pour équilibrer les potards. Sedenion, par exemple car il y en a d’autre comme Elemental, continue de pas choisir et ne serait-ce pas justement vers ça qu’il faudrait tendre?
    Je ne dis pas qu'il ne faut pas dire ce en quoi l'on croit ou établir des hypothèses hein, bien au contraire (d'ailleurs tu le fais vraiment très bien Isabelle, tu as un vrai talent d’investigatrice, même si tu cherches volontairement à égratigner les égos les plus sensibles à tes positions parce qu’ils te cherchent aussi), mais exacerber les tensions de manière volontaire par insolence ou par esprit revanchard, c'est aussi rabaisser le niveau pour tous les autres. (1/2)

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  5. (2/2)
    Malheureusement pour ceux qui voudraient faire un choix, la porte reste encore ouverte à toutes les possibilités. C’est chiant mais c’est comme ça. Aucun d’entre nous, croyants, indécis ou sceptiques, n’est en mesure d’authentifier quoi que ce soit. Et AMHA, même U-Sc qui a cette fâcheuse tendance à semblant de ne pas comprendre qu’ils déséquilibrent eux aussi les débats.
    J’en ai marre des « nos frères », « nos amis » et des « choisis ton camp » (et aussi de la non traduction des mots prétendus exogènes qui forment des soupes indigestes dans les tweets et renforce le sentiment d’élitisme qu’U-Sc cultive, mais bon là c’est peut-être aussi parce que je suis un peu feignant ou que j’ai d’autre chose à faire..).

    Bref, il serait surement temps de reprendre un peu de recul sur l’ensemble de l’affaire, et ce depuis le début, plutôt que de pinailler des détails parce qu’on est sur internet et qu’on peut s’engueuler sans danger pour notre intégrité physique.

    J’aimerais qu’ils nous renvoient des courriers postaux (ce qui ne constitue pas une preuve!) et qu’on se rencontre tous en vrai comme on avait prévu autour d’un brunch..
    Avec tout mon amitié,

    Bouss

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    1. Oui Bouss, tu as raison, le climat de dévotion était devenu particulièrement lourd, c'est ce qui a entraîné la surenchère.
      Mon billet sur le bug a servi de catalyseur. Hier soir, après le commentaire de Caligula, la plupart étaient restés cois, comme paralysés devant la nouvelle qui les achevait.
      Aujourd'hui, les messages déchirants d'adieux sont tombés...
      J'ai laissé volontairement une possibilité de croire encore aux suiveurs dans le présent billet, car je me suis dit que pour certains le choc pouvait être violent et parce que je pressentais une réaction de OAY/OT. Mais dans l'absolu, je ne peux certifier que ce post n'est pas proche de la réalité.
      J'ai beaucoup d'indices qui font pencher la balance du côté du fake, trop pour rester neutre. Et donc je CROIS que GR, tweets et certainement NR sont de source bien de chez nous. Mais oui...

      @GHJK ... comme tout le monde, je suis déçue de devoir en arriver là. J'aimais cette belle histoire. Snif. Alors une lettre serait vraiment la bienvenue. Croirais-je encore au Père-Noël ?

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    2. Il serait très intéressant qu'un élément indubitablement validant apparaissent à vos seuls sens, quelle qu'en soit la forme. Histoire de cesser de CROIRE tout court, que ce soit au fake ou au "Père Noël" ;) .
      Je vote pour.
      Avec tout mon respect et mon amour.
      Kama

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    3. Oui, quelque part je suis jalouse de ne pas en avoir :)
      Quand j'entends tous ceux qui disent détenir des preuves...

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  6. Après avoir suivi toute la controverse. Je me demande.
    Quel est le but de ces faux aliens utilisant Twitte?
    Pour voir le niveau de stupidité de l'être humain et continuer à rire?
    Si c'est vrai ... Au revoir Ummo-Science.
    Affaire classée.

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    1. Le but de faux aliens ? J'aimerais bien le connaître. On peut imaginer plein de mobiles :
      - se venger
      - faire réagir de vrais ummites
      - trouver des contactés
      - développer un ego de gourou
      - inciter des destinataires de lettres inconnues à les dévoiler
      - couler le dossier
      - etc.

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  7. Exister

    Ces pauvres petits pioupioux ont besoin d'exister. Pourquoi parler quand on n'a rien à dire, sinon pour exister ?

    Je dois avouer que je suis ravi de voir l'ummosphère s'agiter comme au bon vieux temps. Même le zombie ummo.forumactif.com se réveille ! Sors, sors de ton profond sommeil !

    Le feuilleton reprend donc. Un reboot ? Non, un spin-off. Et j'ai l'audace d'affirmer avoir découvert la nature et l'identité du méchant.

    G : organisation
    O : être, entité
    U : interdépendance
    D : manifestation, forme
    A : action, effectivité
    LL : soncept doublé - inter-équivalence
    E : image mentale

    GOUDALLE : organisation d'êtres en interdépendance, formant une action coordonnée vers une imagerie mentale.

    En français, cela signifie «cellule de désinformation ummite».

    GOUDALLE est un corps expéditionnaire, une task-force ummite destiné à rééquilibrer l'impact psycho-social du dossier. Le but de cette équipe est le contrôle - dans un but d'étude - du microcosme holbecquo-pollionnien.

    Les RG ? La CIA ? Le SVR ? Le Vatican peut-être ? Tous des amateurs !

    GOUDALLE organise à la fois les tweets, les follows-ups, les contre-tweets, les critiques et les blogs d'analyse, sans compter les faux-positifs, les vrais-négatifs, les exo-phénomènes d'ontologie informationnelle, et j'en passe.

    Enlève ton masque, ha ha !

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    1. Et encore, vous n'avez pas analysé mon prénom.

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    2. Faire le thème ummite aux braves gens, voilà une belle idée de commerce. Je le note.

      I : différence, altérité
      S : cycle, récurrence
      A : action
      B : contribution
      E : idée
      LL : soncept doublé - inter-équivalence
      E : image mentale

      ISABELLE: faisceaux cyclique d'actions contributives à une idée enrichissant une imagerie mentale

      Autrement dit, ISABELLE est la blogueuse du collectif GOUDALLE.

      Tout se tient, c'est terrifiant !

      Pour la forme, j'ai fait mon thème ummite est je suis «debunker lanceur d'alerte». Tout serait planifié de toute éternité au sein du BUAWEE BAEI ? Le vertige me prend. Je n'ose y croire (ce mot, d'ailleurs, ne fait pas partie de mon vocabulaire, c'est un truc d'ummologue).

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    3. Qui sait ?
      Un nœud de réseau de boudins temporels sur le thème )+( où notre futur altère notre passé.

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    4. Le passé altéré par le futur... Voilà une bonne description de l'affaire UMMO: chaque nouvelle pièce apportée au dossier vient modifier les précédentes. Cette affaire ressemble trop à une chasse au Dahu. Chacun brandit son sac et son bâton; chacun tente d'imiter le cri de la bête; chacun essaie d'être le con de l'autre.

      Chacun rajoute du bruit au bruit alors qu'il y a une question qu'il conviendrait de se poser: que manque-t-il au dossier UMMO ? Ce qu'il y a d'intéressant dans les lettres, les tweets, les conversations téléphoniques, c'est ce qu'il y manque.

      Il en va de même pour le dossier que pour ses exégètes: ils brillent par leurs manques. Ils manquent d'intérêt pour le manque.

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    5. Il manque du contenu, un apport exotique avéré, le point de détail que les U refuseraient de donner car, justement, ils ne voudraient pas que nous obtenions une preuve de leur existence.

      Même échappatoire que pour les éléments douteux dans les lettres qui le seraient volontairement.

      Et ainsi tout le monde est content, croyants et sceptiques. Et tout le monde s'écharpe. Tout du moins, ceux qui ont plongé, ne serait-ce qu'une fois, le nez dans le dossier.

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    6. Les collectifs mystérieux ne manquent pas dans l'histoire humaine. Anonymous en est un fameux exemple. Qu'est-ce qu'Anomymous ? Comment le définir ? Est-ce sa genèse, ses symboles, ses revendications ? Est-ce si important de trouver qui se cache derrière les moustaches de Guy Fawkes ? Anonymous est un archétype. Il est, chez ses acteurs comme chez ses spectateurs, l'incarnation d'un désir tribal - certains diraient un égrégore - dont l'existence suffit à nourrir toute une petite population.

      L'archétype incarne et structure des puissance frustes s'agitant dans la société des Hommes. Il est en un sens un phénomène statistique. S'émeut-on d'apprende que les molécules gazeuses composant un ouragan soit en permanence renouvelée ? Est-ce l'identité de ses atomes d'oxygène, d'hydrogène et d'azote qui le définisse ? Bien sûr que non. L'ouragan est une forme qui n'a que faire de la nature particulière qui la compose.

      L'ouragan ummo souffle tel un bébé-tornade, décoiffant quelques curieux par-ci par-là. Quelque soient les faits derrière le mythe, «UMMO» n'est pas une bande d'aliens en goguette, ni un génial faussaire, ni un club de dillettantes se passant le relais. Ou peut-être est-il tout cela à la fois. Autant de molécules gazeuses sans grand intérêt.

      Ummo apaise l'appétit de l'Homme qui, comme chacun sait, ne se nourrit pas que de pain. Il a besoin de rêves, d'espoirs, de défis, de merveilleux, de savoirs et de patience. Les silences d'UMMO sont aussi importants que ses logorhées. Chacun définit UMMO selon ses goût. Un Fernando Sesma le prendra comme une source de surnaturel dans sa quête de fantastique. Un Jean-Pierre Petit y verra une source d'inspirations scientifiques et dira d'UMMO que sa nature profonde réside dans les connaissances révolutionnaires qu'il instille. Un Jacques Vallée s'en servira pour construire ses abstractions autour des systèmes de contrôle des civilisations humaines. Chacun voit midi à sa porte et, pour certains, UMMO incarne le Soleil de leur vie.

      Le phénomène UMMO ne devrait pas être abordé via son ontologie, sous peine d'être réduit à un simple folklore humain répondant à des instincts antropiques. C'est-là l'erreur commune des «ummologues» et des «ufologues»; ces derniers cherchent trop souvent à reduire le phénomène à une nature unique alors qu'il est protéiforme. Il y a autant de nature d'ovni qu'il y a d'ovnis, de témoins, d'abductés, de mutilés, de désinformés... Le phénomène paraît insaisissable, hétérogène, en constante mutation, car ses observateurs, en fait, s'observent entre eux et décrivent comme des faits les constructions mythiques à la base de leur savoir. Même la science est un ensemble de mythes et de manipulations. L'ufologue contemple son propre doigt pointant le quidam prenant la Lune pour un vaisseau extra-terrestre - ce qu'elle est peut-être bien...

      C'est ainsi, l'«ufologue» n'a pas plus d'avenir qu'un «bobo-au-ventrologue» et son sort est lié à celui de l'«ummologue». Avant de soigner des nombrils délicats, il convient de se plonger dans l'anatomie, l'endocrinologie, la biochimie, et dans bien d'autres disciplines parfois inattendues comme la neurologie: qui s'attendait à trouver des neurones dans ses entrailles ? Des sphincters qui pensent, allons-donc ! Des écrivains extra-terrestres, pourquoi pas ? L'«ummologue» devrait chercher à maîtriser son propre fonctionnement psychologique, en tant qu'individu mais surtout en tant qu'animal social, avant de songer à s'attaquer à un tel cafouillazibule. Ça serait-là un apport majeur de l'affaire. Malheureusement, il s'y complaît et transmute ses élucubrations en «pièces mystérieuses du dossier». Chacun voit midi à sa porte; l'Insondable Univers est aussi vaste qu'un paillasson.

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    7. Archétype, égrégore, élucubrations, constructions mythiques, fonctionnement psychologique... On voit bien quelle porte vous ouvrez pour y voir midi.

      Mais, au moins en ce qui concerne l'ufologie (je laisse de côté le dossier UMMO), vous semblez oublier (ou ne pas vouloir voir) qu'il y a bien des faits concrets derrière les délires des ufologues et des contactés...

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    8. J'habite l'hôtel de Hilbert. Quand j'ai besoin d'une porte, j'en crée une. Chaque soucoupe à sa chambre, parfois plusieurs, et il en faut pour caser tous les rejetons. Je ne ressens pas le besoin de vivre dans un loft et d'y entasser mes trésors, avec la même étiquette pour chacun. Les mots ont un sens et je les utilise sans me demander à qui ls appartiennent ou à quel genre de mouvance ils se rattachent. UMMO, indépendamment de la réalité sous-tendant les phénomènes l'accomagnant, est un égrégore. C'est une entité créée par la ferveur de ses zélotes et de ses détracteurs. Anonymous aussi est un égrégore et pourtant personne ne nie l'exstence physique des guignols masqués. Peut-être bien qu'UMMO est un canulard monté par des extra-terrestres. Peut-être bien que c'est une création des Neufs Inconnus ou d'une société dans le même genre. Peut-être bien que c'est un empilement de concours de circonstances édifié sans coordination par une troupe d'opportunistes épars. Peut-être bien que c'est tout cela à la fois et que tout le monde nomme «UMMO» ce qui lui tombe sous la main. Mais tant que rien ne peut être fait de telles hypothèses, autant ne pas se laisser consumer.

      Mieux vaut se concentrer sur le peu que l'on a. Mais qui étudie le dossier ? Personne. Les exégètes ne manquent pas. Les gourous pullulent. Mais les chercheurs sont aux abonnés absents. Il n'y a bien que Jean-Pierre Petit et Jean Pollion qui ont tenté d'étudier ce qui manque au dossier. Chez Petit, cela a fonctionné un temps. Chez Pollion, malheureusement... Sa théorie des soncepts est tellement vague qu'on peut en sortir n'importe quel lapin. André-jacques Holbecq et sa bande ont tout fait pour tuer toute velléité de recherche. Les tôliers d'Ummo-Science dansent sur les cadavres des curieux terrassés. Il n'y a pas de petit pouvoir et ce dernier ne se partage pas. La destinée d'Ummo-Science est la même que celle de n'importe quel club de boules communal. La bande à JPP, elle, ne produit rien et ne sait pas gérer son patrimoine, étouffée qu'elle est pas la personnalité de son chef spirituel.

      On peut étudier la politique sans faire de politique. Rares sont ceux qui y arrivent. Je n'en connais aucun. On peut étudier l'affaire UMMO sans se noyer dans la mythologie. Là non, plus je ne connais personne qui n'ai pas bu la grande tasse. Pour presser comme un citron une mythologie sulfureuse, il faut avant tout comprendre ses propres ressorts sociaux, sinon on devient un pion dans le jeu tribal. Il faut aussi avoir du talent. On n'invoque pas des minables pour affronter des intelligences extra-terrestres. Les acteurs ne sont pas à la hauteur.

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    9. Soit. Vous critiquez les efforts de ceux qui ont tenté d'étudier les manques du dossier. Mais, de votre côté, avez-vous trouvé des clefs ?
      Vous êtes-vous lancé dans cette entreprise ? Considérez-vous que vous avez le talent nécessaire pour échapper au misérabilisme que vous dénoncez ?
      Vous avez la parole facile et la langue acérée mais concrètement, avez-vous gratté les manques de ce que vous assimilez à un égrégore ?
      La critique est facile, surtout sous l'étiquette d'anonyme...

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    10. Ah, l'argument ad personam !

      «Eh, toi, tu te prends pour qui ?»

      L'anonymat ummite ne vous dérange pas à ce point. Qui sait, je pourrais bien être une interface protocolaire informatisée. Je reste anonyme justement pour désamorcer ce genre de questions stériles. On ne juge pas un livre à l'identité supposée de son auteur, ni l'importance d'une théorie au nom de son découvreur. Je ne suis personne et c'est très bien comme cela.

      Je ne suis personne, certes; mais j'existe. J'ai en mon temps pondu des choses qu'on ne retrouve pas dans le dossier, soit parce qu'elles ont été effacées, soit parce que je ne les ai pas dévoilées. Bref, il y a quinze ans, après m'être fait jeter par AJH pour «mauvais esprit», j'ai décidé d'étudier le dossier tranquillement chez moi san me faire emmerder par les minables aux manettes. J'ai appliqué aux lettres ummites les techniques de classification prétopologique basées sur la distance de compression. L'avantage de cette méthode est double: elle ne s'occupe pas du sens des textes et elle donne d'excellents résutats sur de nombreux types de données (textes, sons, images, etc). Le résultat n'a fait que confirmer mathématiquement ce que les autres «mauvais esprits» avaient déjà remarqué: les lettres peuvent être classifiées en deux vagues (c'était vrai à l'époque), correspondant vraisemblablement à deux sources distinctes. La première vague concerne les lettres du début de l'affaire jusqu'au milieu des années 1980; si extra-terrestres il y a, ils sont intervenus pendant cette période. La seconde vague couvre la période suivante jusqu'au milieu des années 2000; on y perçoit d'ailleurs une très nette baisse de niveau scientifique, technique et philosophique. Les ummo-scientistes s'appuyant majoritairement sur ce corpus pour monter leurs élucubrations, ils ne voulaient pas en entendre parler. Aujourd'hui, on peut rajouter plusieurs vaguelettes: les lettres GR, sans doute bidouillées par les groupes eux-mêmes, et les comptes twitter, misérables copycats sans talent.

      Les deux périodes se détachent aussi bien par les algorithmes de classification que par le sens des lettres. La logique tétravalente est édifiante sur ce point. La première vague, la plus riche et la mieux construite, faisait clairement référence aux recherches de pointe de l'époque, qui concernaient les logiques modales et la sémantique des logiques intuitionnistes. Les lettres ne contenaient aucune connaissance inconnue à l'époque; mais au moins elles étaient en concordance avec l'état de l'art au plus haut niveau. La seconde vague, indigente, égrennait des poncifs et autres lieux communs sans aucun doute sortis de cerveaux lambdas. Alban Nanty a essayé en vain d'en tirer quelque chose et je pense même qu'il a participé à la rédaction de la lettre ummite soutenant ses travaux sur les logiques multivaluées (NR-20), lui ou un de ses amis bien intentionné. Le JPPiste «Seco de Lucena» s'est fourvoyé dans une étude de la lettre de Ryad (NR-5), sans aucun intérêt. Tous ceux que je connais s'étant risqués à faire de la logique tétravalente sont de parfaits incompétents brillants par leur ignorance-crasse du sujet. Ils n'ont même pas le niveau d'un étudiant de première année d'université. Il y a des choses à trouver; mais UMMO souffre avant tout de la médiocrité des acteurs de l'affaire.

      Mon avis est que le dossier est pourri depuis qu'il a été pris en main par les français. Ils ne pensaient pas à mal; mais ce fut l'occasion d'une médiatisation qui attira tous les opportunistes et autres prédateurs, sans compter les allumés habituels du domaine. Le dossier UMMO, depuis la seconde vague, n'a plus qu'un intérêt sociologique. Il reste tout de même très divertissant. Il y a encore beaucoup à extraire de la première vague, la seule digne d'études poussées. Je vais peut-être m'y remettre à l'occasion.

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    11. Ah, mais donc nous sommes d'accord sur un point au moins : seules les 1ères lettres D étaient étonnantes. Je n'ai certes pas appliqué de techniques de classification prétopologiques pour en arriver à cette conclusion et je ne sais d'ailleurs comment cela fonctionne. Est-ce basé sur les champs lexicaux ? sur les différents registres de langue ? sur la façon dont les thèmes s'organisent ? Je pense, qu'effectivement, une analyse poussée du texte pourrait déterminer une origine exotique potentielle.

      Pour en revenir sur l'anonymat, je pense que c'est l'épine qui empêche d'avancer, les pseudos, les groupes secrets, les petits conflits de chapelles, tout ce qui fait qu'au lieu d'utiliser une synergie de groupe, on s'empêtre dans un tas de données inconnues supplémentaires qui laissent en outre le champ libre aux farceurs de tout poil.

      Et si l'anonymat ummite ne me dérangeait pas, on ne me tirerait pas dessus à boulets rouges parce que j'ai osé mettre en doute l'identité de nos amis de l'espace (sic)...

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    12. "Les lettres ne contenaient aucune connaissance inconnue à l'époque; mais au moins elles étaient en concordance avec l'état de l'art au plus haut niveau."

      Ce n'est pas tout à fait exact, les ummites donnent une description vague de quelques concepts ou phénomènes plus ou moins vérifiés aujourd'hui pour certains.

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  8. La base d'un groupe de recherche, c'est l'organisation de la coopération. Autrefois, on passait par des échanges de courriers, des publications de revues et des colloques. De nos jours, une liste de discussion et un wiki suffisent: zéro gestion, tout est ouvert. Une «task force», ça se monte en cinq minutes. Si besoin, un serveur dédié se prépare en quelques heures. L'obstacle n'est pas technique ni organisationnel: il est humain. Les barons d'ummo-sciences ont assassiné la recherche en accaparant l'outil de coopération au profit de leurs égos. Ce n'est d'aileurs pas la première fois que j'assiste à de tels gabegies. C'est une constante humaine de faire foirer des projets à cause de la vanité des notables. Je ne suis pas contre le travail d'équipe à visage découvert. Le problème c'est qe ça ne marche qu'une fois sur cent. Alors si l'anonymat me permet de travailler tranquillement, vive l'anonymat !

    Les fondements de la distance de compression sont un peu compliqués (théorie de l'information de Kolmogorov) mais son application est plutôt simple et aujourd'hui bien connue (il y a quinze ans, c'était encore exotique). Il suffit de disposer de données en format homogène et non transformé (format ASCII pour du texte par exemple) et d'un très bon compresseur de fichier sans pertes. On considère la taille du fichier compressé comme une approximation de sa quantité d'information. On peut alors calculer la quantité d'information commune à deux fichiers: plus ils sont proches, plus ils ont d'information en commun. L'étude fine de l'algorithme de compression permet d'avoir une idée de la nature de l'information prise en compte; mais ce n'est pas important. Une fois qu'un a mesuré l'éloignement des textes deux à deux, on regroupe ceux qui sont les plus proches et on fait les mesures de dispersion habituelles en classification pour identifier les groupes. Pour un néophyte, ça peut paraître un peu technique; mais c'est à la portée de n'importe quel master en maths ou en info, ou alors d'un bricoleur débrouillard. Mais ce n'est pas à la portée d'un ummologue...

    Ce qu'il serait utile, dans un premier temps, c'est une étude philologique des textes à la fois thématique et statistique. En statistiques, il suffirait d'appliquer les techniques usuelles d'extractions d'entités (on a qu'à appeler ça de l'«intelligence artificielle» et demander des sous à Villani). Le plus long serait de faire le tri thématique des éléments sémantiques des textes. Ce travail a souvent été amorcé mais il est toujours resté parcellaire (c'est par exemple ce qui a été fait pour évaluer la nature et la pertinence de la logique tétravalente, on trouve aussi des listes de mots ummites et d'idéogrammes) et trop souvent partial, pseudo-encyclopédique. Il s'agit de constituter une hiérarchie de thèmes et s'en servir pour étiqueter tous les extraits des textes. Il s'agirait un travail d'analyse systématique faisant abstraction de toute interprétation. Il y a beaucoup d'archivistes chez les ummologues, mais très peu analystes.

    Ce travail ne serait qu'un prérequis. Il permettrait ensuite de constituer les lignes directrices de la recherche suivant les axes mis à jour et leurs évolutions suivant le temps, le récipiendaire, les sous-thèmes, etc. Chacun pourrait piocher une idée puis la creuser à loisir, tout en gardant explicite la source des développements afin de différencier ce qui viendrait des textes ummites et ce qui serait apporté par le chercheur. À ce moment-là, la véritable enquête pourrait commencer. On en est loin.

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    1. Oui, l'étude thématique et statistique me paraît indispensable. Mais il faut utiliser ou développer des logiciels spécialisés.
      Effectivement, on en est loin de voir une vraie enquête commencer. J'aurais aimé que plus de spécialistes acceptent de se pencher sur le dossier. Mais maintenant, qui osera le faire ? Avec les tweets, on est tombé dans le complotisme à quatre sous.
      Si vous vous lancez dans votre coin, bon courage et n'oubliez pas tout de même à la fin de livrer une parcelle de vos déductions sous une forme ou une autre...

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    2. Une dernière révélations pour la route, dans un petit commentaire perdu au fin fond d'un blog.

      Pourquoi les ummites sont-ils si nuls en informatique ? C'est une critique récurente de l'oncle Dom. Ils n'ont pas de langage de programmation, aucune algorithmique, aucun réseau de type internet. Ils décrivent le fonctionement bas niveau de leurs ordinateurs, mais point de logiciel... ou presque. Voici la seule mention que j'ai trouvée concernant la programmation de leurs XANMOO; à la toute fin de la lettre D71, de 1967, les ummites évoquent l'usage par les OEMII d'OYAGAA des langages Fortran, Cobol, Paf, Algol, Uncol et autres vieilleries de l'époque. Mais les ummites, eux, ne programment pas:

      D71: «Une pré-programmation complexe accumulée dans le XANMOO, ou bien dès la fabrication de l'équipement, interprète les éléments logiques de l'exposé, absorbe les données typographiques et en cas de doute l'expose grâce à l'équipement de SORTIE des données.»

      Voici la description de leurs systèmes d'exploitation: «une pré-programmation complexe». C'est tout ? Oui, c'est tout. La montagne accouche d'une souris. À moins qu'on ait regardé au mauvais endroit. Car le mot magique n'est pas «pré-programmation», le terme fondamental est celui-ci: «les éléments logiques de l'exposé». Et là, tout s'éclaire ! Eureka !

      Eureka, mais il faut tout de même un peu bosser. En 1980, Howard a publié sans doute la plus grande découverte en informatique qu'on connaisse: l'isomorphisme de Curry-Howard. Cette bestiole mathématique énonce le constat suivant: les programmes informatiques sont des preuves logiques et vice-versa. La logique et l'informatique sont exactement la même discipline.

      Ainsi, les ummites n'ont jamais omis de parler d'informatique, au contraire: ils ne font que ça ! À chaque fois qu'ils mentionnent leur logique, en fait, ils font de l'informatique. Leur langage, structuré comem un système de preuve, est en réalité un langage de programmation. Les soncepts de Pollion sont en fait des combinateurs logiques, chacun représentant une opération algorithmique élémentaire, dont la logique donne le sens profond. Leurs ordinateurs n'ont alors besoin que de deux choses: une interface pour recevoir les phrases ummites et un prouveur. Le prouveur, c'est la «pré-programmation complexe». L'interface, elle, est décrite laconiquement cette même lettre D71.

      D71: «Les XANMOO d'UMMO absorbent directement les données du problème et sa rédaction de l'exposé (pour autant que cette dernière soit bien formulée) en langage STANDARD d'UMMO et soumise en caractères typographiques ou de manière phonique.»

      Le «langage STANDARD d'UMMO», le voilà leur mystérieux langage de programmation.

      1980, c'est bien après 1967, non ? Oui... Mais si l'isomorphisme magique porte aussi le nom de Curry, c'est que ce brave homme avait un peu la même idée en tête... qui a mûrie de 1934 à 1958, mais dans une forme extrêmement basique et spécialisée. Le véritable sens informatique de l'isomorphiqme n'a été saisi qu'autour de 1969, pour n'être officiellement publié - et accepté - qu'en 1980. Et quand bien même, il faut une sacré dose d'audace pour imaginer que la totalité des ordinateurs puissent être contrôlé par la logique pure. Actuellement, des spécialistes en doutent. On ne sait toujours pas formaliser mathématiquement une IHM, ni certifier l'instruction GOTO. Aujourd'hui, en 2018, on n'est incapable de définir mathématiquement ce qu'est un algorithme... Mais les ummites de 1967 ?

      Bonne nuit.

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    3. Que voici un commentaire intéressant !
      Je vais creuser ce que vous avez souligné...

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    4. Bon courage. Je viens de faire un tour sur Twitter. C'est un zoo ! Quelle brochette de charlots on y trouve ! Même pas foutus d'aller jetrer un oeil sur Wikipédia...

      On va continuer à vox clamater in déserto. Je disais que le langage ummite est un langage algorithmique à fondement logique. Cette logique est constructive (abandon du tiers exclu, voir lettre D78), ce qui est cohérent avec sa nature algorithmique. Mais plus encore, c'est une logique modale. Sans trop entrer dans les détails, c'est une logique qui prend en compte, non seulement le vrai et le faux, comme d'habiture, mais aussi l'espace dans lequel les valeurs de vérité sont interprétées. En logique aléthique, qui est modale, une phrase A est «nécessairement fraie» (on écrit cela «box-A» ou []A) quand elle est vraie dans tous les espaces envisageables. Cette phrase est «possiblement vraie» (on écrit «diamond-A» ou <>A) quand elle est vraie dans un espace envisageable. Mais attention, si cet espace n'est pas le nôtre, A pourra être possible sans être vraie, car même si elle est vraie quelque part, chez nous, elle peut très bien être fausse ailleurs, ou même devenir fausse par le simple fait d'essayer de montrer qu'elle est vraie.

      Bref, les ummites ont une logique modale calibrée pour prendre en compte la notion de subjectivité: on ne dit plus «A est possible» mais «A est subjectivement vraie pour une conscience». De même on ne dira pas «A est nécessaire» mais «A est intersubjectivement vraie pour toutes les consciences». Il faut alors considérer les consciences relativement à leur espace d'intersubjectivité, ce que les ummites appellent l'âme planétaire. Forcément, pour des télépathes, envisager ces notions est bien plus facile que pour nous.

      En résumé:
      - AIOOYA: vrai dans notre monde physique objectif (le WAAM), vérifiable par une mesure; c'est le vrai ordinaire;

      - AIOOYEEDOO: faux dans le WAAM, également attestable par une mesure ; c'est ce qui ressemble le plus au faux, sauf qu'il doit être compris comme un faux «objectif», ce qu'on appelle sur Terre une différence structurelle: il existe une mesure qui distingue la réalité du fait allégué;

      - AIOOYA AMMIE: vrai hors du WAAM, c'est-à-dire subjectivement dans une conscience; c'est le «diamond», la possibilité modale;

      - AIOOYAU: nécessairement vrai quelque soit la conscience subjective; c'est le «box», la nécessité modale, on poiurrait peut-être même dire la vérité de WOA.

      La comparaison est plus complexe en fait, car en logique modale, tout ce qui est vrai est nécessairement vrai, alors que la logique ummite distinge ce qui est vrai dimensionnellement et adimensionnellement. Il y a donc toute une axiomatique à construire pour tenir compte de cette différence importante. Il faudrait également, constructivement, faire un lien avec la structure de la réalité modélisée. En tout cas, ça n'est pas une affaire de dilettante. C'est du boulot et je n'ai pas que ça à faire. Faut apporter des sous à la maison.

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    5. Non, vous ne prêchez pas dans le vide. Je suis tout ouïe. Le lien avec la logique aléthique est tout à fait intéressant.
      Je n'avais vu jusque là que des interprétations de la tétravalence qui restaient à mes yeux dans le domaine de la bivalence et qui ne prenaient pas en compte le fait que cette nouvelle logique permettait justement aux U d'aborder la cosmologie, les I.UU et les différents points de vue fonction du WAAM.
      J'avais d'ailleurs décidé d'éviter d'aborder le sujet tout simplement parce que je n'étais pas convaincue par les différentes approches présentées.
      Là, je vois bien un lien avec le contenu des lettres D et je regrette que la vie nous oblige à mettre un frein sur nos études par manque de temps.
      Alors, j'espère que d'autres que moi réagiront en commentaires. Mon blog est lu par la majorité des protagonistes, mais je suis un peu une pestiférée, celle qui doute et qui a fait fuir OAY et OT... Donc, on ne commente pas, histoire de ne pas donner aux "ummites" tweeteurs l'impression de pactiser avec l'ennemi. Soyez assuré toutefois que votre commentaire sera lu.

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    6. Bonjour,

      A la réserve ci-dessous près, comme M.Anonyme je suis convaincu que le langage UMMO peut servir d'interface homme-machine.

      Je suis convaincu que l'on peut faire fonctionner la méthode Pollion.

      Le gros problème est que l'interprétation est opérateur dépendante, ce phénomène est d'ailleurs décrit dans les lettres.
      Donc avec beaucoup de souplesse, beaucoup de travail, beaucoup d'attention, beaucoup de bonne volonté et un maximum d'imagination, on peut trouver du sens à à peu près tout ce qu'on peut lire en code U.

      L'étude du code U sur la base pollioïde est vivement conseillée.
      Cette étude est à dépasser par soi-même car, d'expérience, son potentiel réside dans sa fluidité.
      Une étude sérieuse de ce "langage" stimule simultanément les pôle intuitif et déductif de l'expérimentateur et fait approcher la notion de "multivalent".

      Pour tenter de convaincre de se consacrer à cette tâche à priori non-utile, chronophage et énergivore, on peut utilement gagner du temps et économiser l'énergie en se représentant qu'il en est de ce langage comme des nuages, en le regardant le nuage prend forme, une fois la forme trouvée le dessin se précise et son dessein plus encore s'il est effectivement présent.

      Un exemple (parabolique) en français:
      tatatatâtatoutestestatastentantestanttantesquetatiestontontonétonnétonnadunetonnedetonsbarytonsbahriton
      Au prix de quelques minutes, l'on comprend que l'auteur se demande finalement si le lecteur s'est amusé à l'idée qu'un oncle soit outré de comportements familiaux familiers de sa femme.
      Dans ce nuage de lettres, il y a des nuages de sons qui permettent de dégager des nuages de mots qui finissent par faire sens.

      Chercher à comprendre l'ummite revient un peu a se livrer à ce jeu, pour peu que l'on accepte de tester la théorie pollioïde.

      Au point d'avancement du dossier, cette démarche est aussi valable qu'une autre pourvu qu'on y prenne plaisir.

      Cordialement,
      Orjanafenics (ORSSANABENIX)

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    7. Le fait que le langage ummite permette de véhiculer des métaphores, analogies poétiques, subtilités affectives, me fait penser qu’il ne s’agit pas d’un langage algorithmique stricto-sensu ou conçu comme tel. Mais je vais développer.

      Je ne pense que l'on puisse réduire n'importe quel language parlé par des êtres vivants, y compris le présumé language des ummites à un langage algorithmique. Car une telle réduction reviendrait à prétendre que le langage n'est que l'interface de communication de l'intellect ou "l’intelligence », or il fait bien plus que ça pour un être vivant conscient.

      En effet même s'il est vrai que la construction d'un langage algorithmique revient à l'élaboration d'un système de lois logiques, on ne peut pas prétendre autant pour la construction d'un langage utilisé par des êtres vivants, chez qui l’élaboration du langage semble être régit par bien d’autres aspects psychiques, émotionnels, environnementaux, inter-culturels, etc. La différence avec un langage algorithmique qui je dirais peut se traduire universellement, est fondamentale. Est-ce qu’un ummite ressent l’odeur et la caféine du café de la même façon que nous et vice versa? Est-ce qu’un chinois peut être sensible à l’humour française et vice-versa?

      Amha l’existence d’analogies, de métaphores, des expressions poétiques et sentimentales, dans un langage est une preuve que sa genèse ne suit pas un schéma de synthèse algorithmique et logique. A titre d’exemple les mots bakchich et pot de vin, qui désignent la même chose en langue française, à savoir un offrande dans le but de corrompre son récipiendaire, ont des origines culturelles et définitions intrinsèques fondamentalement différentes, et leur introduction dans le français ne peut s’expliquer par un schéma logique. Il suffirait de trouver de telles expressions dans le langage ummite pour invalider la thèse de sa genèse algorithmique.

      Autrement dit un être vivant conscient ne peut être confondu à une machine logique. L'unique aspect de ses attributs qui peut s'approcher à une machine logique est son intelligence, au sens où l’entendrait un épistémologue, qui n'est pas à confondre avec sa conscience, ni à son libre arbitre.

      En faisant un petit détour par les travaux de Jean Piaget sur la formation de l'intelligence chez l'enfant, on s’aperçoit que l'élaboration de l'intelligence revient en fait au formatage et la complexification d’un "processeur logique". Sauf que l'être vivant (dont humain) est bien plus que son intellect. Et au travers son langage il commence par exprimer ses émotions et ressentis bien avant la formation de son "intelligence".

      1/2 - @a_v2016

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    8. De même, la fonction contemplation d’un être vivant ne peut être confondue avec la fonction observation ou acquisition de données d’une machine logique. La fonction contemplation chez l’être vivant fait intervenir d’autres "processeurs d’appréciation" que le processeur logique, notamment pour apprécier l’agréable et le désagréable, le bien et le mal, l’affectueux et le méchant, le beau et le laid, le courage et la lâcheté, la sérénité et la peur, dont la plupart ne peut s’apprécier indépendamment du contexte dans lequel elle s’exprime et tolère une grande variabilité individuelle et dépend intimement de l’état dans lequel se trouve le sujet observateur.

      On voit bien que l’environnement dans son ensemble, au travers la fonction contemplation du sujet conscient, commence par forger son état psychic, bien avant que son intelligence (processeur logique) soit formatée. Or cet état psychic utilise le même langage pour s’exprimer socialement, pour ne pas dire qu’il devancerait l’intelligence pour élaborer et adopter ce langage.

      Maintenant si l’on se position dans le cadre théorique du modèle U, on voit bien que le langage U est un langage qui peut être transmis par télépathie, et l’utilise l’espace spirituel BB pour échanger. Le langage peut aussi bien véhiculer des assertions logiques qu’une image déclinant les nuances de blanc, gris et bleus qui compose un iceberg en antarctique avec même son parfum qui sait :).

      Donc j’ai beaucoup de mal à imaginer que le langage U soit dans sa genèse et ontologie, un langage algorithmique. Même si la logique U se raffine en déclinant des valeurs de vérité dans un cadre tetravalents, elle ne peut-être considérée comme seule base constitutive, à un langage parlé par des êtres conscients expérimentant le aussi bien réel objectif que le réel subjectif ou imaginaire dans toutes leurs nuances esthétiques et émotionnelles.

      Cordialement
      @a_v2016

      2/2

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    9. D76: «De cette façon, nous, les OEMII de UMMO, pouvons employer à volonté trois instruments verbaux qui sont utilisés en fonction des nécessités de l'individu en chacun à chaque instant.»

      Il n'y a pas un langage ummite répondant à tous les usages. RIen ne les force à utiliser un langage algorithmique pour échanger des sentiments, ou ce qui en tient lieu.

      D76: «C'est pour cela que fut choisie notre OIYOYOIDAA (manière d'exprimer des idées par une répétition codée de différents mots dans le contexte d'une conversation normale) pour servir de base à une communication verbale de nos concepts AADOO-AUGOOA (logiques). Ainsi les idées transcendantales sont exprimées en un langage de base mathématique.»

      Ils bien conçu un langage de nature mathématique pour exprimer des idées dépassant la banalité de l'existence quotidienne. C'est un langage spécialisé pourun usage particulier.

      Ceci est confirmé dans la même lettre:

      D76: «Ainsi quand nous devons dialoguer ou exprimer des idées transcendantes de caractère logique, mathématique, "métaphysique" ou physique, nous utilisons une codification particulière de propositions, formulée de telle façon que notre dialectique ne rencontre pas d'obstacles idiomatiques, phonétiques ou émotionnels.»

      J'ajourerai que, dasn un cadre général, l'échec n'implique pas l'impossibilité. La plupart des OEMII d'OYAGAA sont infoutus de donner un sens univoque aux mots qu'ilsprononcent. Autrement dit, ils ne comprennent pas ce qu'ils disent. Cela à voir avec la bêtise plus qu'avec les limitations des langages algorithmiques. Les ummites, sans doute moins stupides que nous, ont réglé cete question:

      D76: «Notre premier objectif de notre pensée fut d'élaborer des bases dialectiques, une logique qui fût indépendante du langage, de la langue. Ceci était d'une importance vitale si vous tenez compte du fait que notre forme d'expression est bisynchrovalente et [...] prédispose à des interprétations erronées et est une source de tromperies due à l'ambiguïté des termes utilisés et à la composante émotive lors de leur expression.»

      L'OEMII d'OYAGAA devrait arrêter de se complaire dans sa sensiblerie hypocrite pour justifier sa stupidité.

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    10. Oui, vous suivez à la lettre les lettres...
      La multiplication des langages y trouve son sens.
      Et nous ne pouvons que constater que vos commentaires ne sont pas écrits en l'équivalent de la langue ummite à caractère logique, dénuée de tout caractère idiomatique ou émotionnel. :)

      Au moins, avec un peu de chance, personne n'ira croire que vous êtes ummite...

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    11. La seule chose que je pourrais déduire des passages de D76 que Anonyme a cité, est que les U ont conçu un langage standardisé, qui serait calqué sur leur langage parlé, et qui leur permet d’exprimer leur logique, je dirais verbalement, sans qu’il soit nécessaire d’adopter des conventions dialectique en dehors de ce langage.

      Cela permettrait en effet à pour leur logique, d’avoir plus d’application dans la vie de tous les jours, et certains aspects de leurs activités sociales, je pense notamment aux aspects scientifiques, juridiques et économiques, qui peuvent se modéliser et s’exprimer dans ce format algorithmique, en tirant bénéfice de ses forces illustratives, démonstratives, et procédurières.

      Mais rien ne me permet de déduire le contraire, à savoir que ce serait la logique qui serait à la base de la genèse du langage U, dont la nature serait pour ainsi dire "algorithmique". Après, que les U aient conçues une codification du ce langage algorithmique sur la base de répétition, superposition, etc. des termes pour AUSSI exprimer les sens transcendants existant dans leur "Langage" c’est une autre histoire. D’ailleurs je trouve ces extraits de D76 assez déroutant de ce point de vue.

      Mais pour préciser quelque chose qui est confus dans les propos de Anonyme, je distingue le "Langage", avec un grand L que je définis comme l’interface à travers lequel les consciences individuelles socialisent en communicant ensemble sur toutes sortes de CHOSES, de la codification linguistique qui leur sert de l’exprimer. Faisant cette distinction le "Langage", apparait plus comme un miroir à travers lequel se reflète l’état de conscience d’un individu, d’une société, d’une espèce d’êtres conscients, quelque soit la codification linguistique employé.

      1/2 - @a_v2016

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    12. Je vais l’illustrer par quelques exemples. Les poissons rouge n’auraient que la mémoire de l’instant. On peut donc imaginer que leur "Langage", se limiterait à quelques notions élémentaire pour exprimer répétitivement leur état immédiat à chaque instant. Et peux très bien codifier le "Langage" des poisson rouges en français. Cela donne quelque chose comme: "je suis bien", "je suis bien", "je suis bien", … "j’ai faim", "j’ai faim", "j’ai faim", … "je mange", "je mange", "je mange", … "j’ai mal", "j’ai mal", "j’ai mal", … Je fais remarquer que, même pour un poisson rouge, son "Langage", lui permettrait de dire "je suis bien", l’attribut de l’être vivant, ce que ne peut pas faire le langage logique de Deeper Blue, le super-ordinateur qui a battu Garry Kasparov aux jeux d’échec en 1997. D’ailleurs je suis bien curieux de savoir quel langage mathématique et logique permettrait de exprimer "je suis bien". Je reviens sur la distinction ci-dessus, signifier et exprimer cette phrase n’a rien à voir avec sa codification littérale qui peut effectivement se mathématiser mais qui ne fait que coder le "Langage". Elle n’est pas le "Langage"! On fait souvent la confusion.

      Maintenant si on étend l’exemple à l’homme de l’état de conscience dispose de plus capacités que le poisson rouge, dont les plus élémentaires seraient la perception de l’écoulement du temps, la conscience de l’autre, la conscience de l ‘émerveillement et de la mort, etc. on voit bien que son "Langage", qui je le rappelle est le reflet de son état de conscience permet d’exprimer plus de chose. Ainsi est-ce que Saint-Exupéry et Sarkozy, codant tous les deux leur expressions en français, ont le même "Langage"? J’en doute fort!

      Enfin, quand on parle de langage mathématique les choses sont bien claires. On définit un espace, avec ses propriétés, ses lois, les opérations qui y sont possibles, et quelques théorèmes constitutifs, que l’on démontre mathématiquement, au regard des lois et propriétés prédéfinies. Ensuite on peut s’inspirer des phénomènes perçus du monde réel pour créer des modélisations qui s’y approchent dans l’espace mathématiques ainsi défini. Ce faisant on peut imaginer des théorèmes essayer de les démontrer, et tourner des simulation sur les modélisations mathématiques! Mais ça ne reste que des modélisation. Il n’y a pas d’inattendu, ni d’inconnu absolu, ni de l’affectif, ni de l’esthétique dans l’espace mathématique! L’élan fantasmatique des mathématiciens et logiciens, à tout mathématiser dans le réel, doit être arrêté par les philosophes et les épistémologues. Le "Langage", parlé d’un être vivant conscient ne peut être un langage mathématique et logique.

      La phrase ci-dessous est une preuve de la nature non mathématique, voire même bien humaine, de la langue U:
      EBI YIE GEE NAGO.OUDI BAGAALIIAM
      GEE OUBODIIEM BIEEGILIIAM

      2/2 @a_v2016

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    13. Tu aurais pu choisir un autre exemple. ;)
      Une phrase tirée des tweets, est-ce bien le choix le plus convaincant ?

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    14. Il n'y pas à supputer ce qui est écrit noir sur blanc dans la D77. Les ummites disent avoir trois instruments langagiers, qu'ils utilisent selon le contexte et les besoins de chacun:

      OANNEAOIYOYOO : langage «télépathique» peu expressif, tenant plus de la sirène de pompier que d'autre chose. Il permettrait d'échanger plus que des mots, par exemple des images ou autres sensations.

      DU-OI-OIYOO : langage «de liaison» ou «topique», le plus usité, exprimé en idéogrammes à l'écrit et en phonèmes à l'oral. Il sert dans la vie de tous les jours.

      OIYOYOIDAA : langage «mathématique» servant de base à une comunication de concepts logiques (AADOO-AUGOOA). Les idées transcendantales passent par ce canal. Sa syntaxe est bizarre; elle consiste en un codage duodécimal de concepts intriqués dans des phrases DU-OI-OIYOO ordinaires. Ce qu'il faut noter, c'est que ce langage est numérique.

      Seul ce dernier langage semble standardisé:

      D77: «Notre premier objectif de notre pensée fut d'élaborer des bases dialectiques, une logique qui fût indépendante du langage, de la langue. [...] C'est pour cela que fut choisie notre OIYOYOIDAA [...]»

      de plus, on lit dans la lettre D71 que les interfaces de sorties de leurs ordinateurs sont de trois type:
      - imprimeurs, en pariculier pour les idéogrammes;
      - compteurs en base 12;
      - visualisateurs tridimentionnels d'images.

      Il y a un parallèle notable entre ces sorties informatiques et les trois langages, comme si chaque interface correspondait à un mode de communication:
      - l'imprimeur serait parfait pour typographier des phrases DU-OI-OIYOO du langage courant;
      - le compteur en base 12, lui, paraît conçu pour exprimer le codage du langage mathématique OIYOYOIDAA;
      - enfin, le visualisateur fait écho aux sensations visuelles échangées par OANNEAOIYOYOO télépathique.

      Si on accepte que les ummites aient un très haut niveau technologique, il faut également acepter qu'ils maîtrisent l'analyse informtique des langues naturelles. Leurs ordinateurs sont sans aucun doute capable d'ingurgiter des ordres DU-OI-OIYOO, peu précis, quitte à les désambigüer par une intrication OIYOYOIDAA. L'important est que ces ordres soient standardisés et mathématiques, réductibles à un emboîtement d'éléments logiques.

      Encore une fois, c'est à l'OEMII d'OYAGAA d'élever son esprit vers une conception plus riche et lucide des modes d'expressions. Ce n'est pas au langage de s'abâtardir au niveau de leurs instincts animaux. SI nous étions des chiens, nous serions persuadés que les extra-terrestres nous visitent pour nous voler notre os, et qu'ils ne seront jamais vraiment des êtres sensibles car ils ne se reniflent pas le derrière.

      Vous faites comme vous voulez, mais le derrière des gens, moi...

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    15. @ Isabelle: Je cite cette exemple dans le contexte d'un billet qui considère la possibilité que HU=U. Tu sais bien que nous manquons cruellement d'éléments linguistique U illustrés dans les lettres. Cette exemple très typique d'un langage de mammifère conscients est, àmha, le plus ummites des tweets HU.

      @ Anonyme: Je pense que vous confondez le langage mathématique, ou la nature mathématique d'un langage, et le codage numérique d'un langage quelconque. Le codage numérique d'une couleur ne veut pas dire que cette couleur est de nature numérique, encore moins mathématique. Il ne faut pas confondre numérique et mathématique non plus. Un langage mathématique s'exprime dans le cadre d'un espace délimité et prédéfini "mathématiquement" par ses propriétés, lois, opérations et théorèmes de cet espace. Je vous renvoie à une lecture plus attentive de D77, notamment la note 4, et le reste.

      D77: "C'est cette dernière modalité qui sert de base pour un troisième type de langage qui, profitant de la codification fondamentale des propositions très élaborées (codage numérique), établit des règles flexibles dans la communication d'informations, beaucoup plus complexes et exactes."

      Cordialement
      @a_v2016

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    16. Encore une fois, nul besoin d'inventer ce qui est écrit noir sur blanc. Pour une fois que les ummites ne sont pas mystérieux ! Ils affirment sans tergiversations que leur langage OIYOYOIDAA a un codage numérique, une base mathématique et qui constitue une logique indépendante du langage. Il permet d'exprimer des idées complexes et exactes.

      OIYOYOIDAA est un codage numérique, certes; mais aussi mathématique, logique et exact. Qu'est-ce qu'il faut de plus ?

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  9. GHJK

    Pour se promener dans le thème Ummo, il faut se rappeler que complexité, profondeur de pensée ou, même, singularité de la pensée n’est pas synonyme de vérité mais simplement une autre idée, produit d’un cerveau qui imprime son sceau à un thème précis et que cette nouveauté doit être vérifiée.

    Bien sûr, tout cela dérive d’une logique binaire primitive, pas trétravalante, mais qui nous permet ne pas confondre, sans vérification, une simple chapelle avec une cathédrale ou transformer une réflexion apparemment pointue en intuition « géniale », capable de percer le mystère…

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    1. Se promener dans le thème UMMO reste passionnant car cela oblige à aborder tout un tas de disciplines, à remonter à la genèse des idées pour tenter d'identifier ce qui était novateur de ce qui ne l'était pas et ce n'est pas facile a posteriori.

      Quant à savoir si une idée reflète la vérité, est-ce seulement possible ?
      Même en science, il n'y a de vérité qu'à l'instant t, toute idée doit être remise en question régulièrement à l'aune des dernières découvertes.

      Je considère le dossier UMMO comme un outil à réfléchir, une sorte de remue-méninges, pas comme une Bible.

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  10. Maintenant qu'on a une idée de ce qu'est la logique ummite, je vais expliquer pourquoi et dans quel sens elle est nécessaire pour constituer une mathématique de l'espace physique. Comment diable peut-on faire émerger l'espace physique d'une poignée de valeurs de vérité ? En fait c'est très simple: par la topologie.

    Le mathématicien ou le physicien a une vision classique de la topologie, définie en des termes la limitant à la droite réelle. C'est pour cela qu'ils se condamnet à faire de la physique dans les variétés différentielles habituelles. Mais le logicien, lui, sait par exemple que toute topologie est isomorphe à un modèle de la logique intuitionniste, celle sans tiers exclu. Toute topologie induit une structure logique; mais l'inverse est également vrai: toute logique induit une topologie, donc une description purement logique d'une structure spatiale.

    La traduction des termes mathématiques vers la logique donne ceci:
    - une topologie est un modèle d'une logique;
    - un ouvert de cette topologie est une théorie exprimable dans cette logique;
    - être voisin, dans cette topologie, c'est exister dans la même théorie;
    - une fonction continue est une fonction calculable dans le langage de programmation associé à cette logique.

    En fixant une logique bien choisie, on voit émerger de sa sémantique la structure fine de l'Univers, les dimensions d'espace et de temps, l'indétermination quantique, etc. Plus encore, tout ce qui peut être exprimé dans cette logique correspond nécessairement à un processus mesurable par l'expérience. Dans une telle logique, tout à un sens physique.

    De nos topologies de la droite réelle ne peut émerger qu'une seule chose: le point matériel. Mais de la logique ummite émerge une autre entité de base: l'IBOZOO-UU.

    Bon, je dois avoir larguer 99,99% des lecteurs. D'ailleurs, la quasi-totalité des mathématiciens et des physiciens ignorent ce que je viens de présenter, sauf peut-être ceux adeptes de la «pointless topology» ou des domaines de Scott.

    Je ne peux pas vraiment dater l'apparition de ces concepts car tout s'est fait graduellement durant le siècle dernier. Mais aujourd'hui encore, ces notions sont quasiment inconnues même des spécialistes et elle sont méprisées par les rares qui savent.

    J'espère que vous saisissez maintenant pourquoi il n'y a rien à attendre ni des ummologues, ni des scientifiques.

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    1. Je confirme que vous m'avez larguée. :)
      J'ai de quoi me plonger dans le web les jours d'été pluvieux...

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    2. Vous plonger dans le Topologicon ne vous sera d'aucune aide, car il expose une vision classique de la topologie de la droite réelle. L'échec de Jean-Pierre Petit à étendre son modèle cosmologique aux concepts quantiques vient de là: on ne quantifie pas un espace dense, on le conçoit quantique dès le départ. De même, l'inanité des développements logiques de Seco de Lucena relève des mêmes limitations. Ces deux hommes sont des ingénieurs formés classiquement. La géométrie est pour eux limitée aux espaces R^n et la physique aux variétés différentielles. Quand au calcul, il ne va pas plus loin que l'algèbre linéaire.

      Je n'ai aucune piste à vous donner. La vulgarisation dans ce domaine est inexistante. Il y a à la rigueur «Introduction à la logique» de David, Nour et Raffalli; mais ce n'est pas de la vulgarisation, ou alors à destination d'apprentis-savants. Une fois les bases assimilées, il vous faudra écumer les sites web des chercheurs du domaine ou alors vous ruiner en articles de recherches exotiques.

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    3. Autant dire que c'est cuit dès le départ.
      Il va falloir que vous écriviez votre propre Topologicon, accessible au commun des mortels.
      Je resterai cantonnée de toute façon à l'espace topologique de mes limites, c'est plus prudent. Si je donne envie d'en savoir plus sur le dossier U à quelques personnes ignorantes du sujet et plus à même de l'exploiter, j'aurais servi à quelque chose.

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    4. (quark67)

      Je ne connais pas le domaine évoqué par notre anonyme, mais voici quelques liens :
      Sur le domaine de Scott :
      En français (évocation du domaine de Scott) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_domaines
      En anglais (plus détaillé) : https://en.wikipedia.org/wiki/Scott_domain

      Sur la pointless topology :
      https://en.wikipedia.org/wiki/Pointless_topology

      Le livre de David, Nour et Raffalli coûte 34,50€ : https://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/introduction-a-la-logique-9782100067961 (mais ça ne parle pas du domaine évoqué par notre anonyme).

      Cher anonyme, sans rompre votre anonymat, pouvez-vous nous expliciter par quel cheminement vous avez fait le lien entre la logique ummite, la topologie et la mathématique de l'espace physique ? En effet, il ne me semble pas que cela soit enseigné dans nos universités, n'est-ce pas ? En savez-vous plus que vous n'en avez dit jusqu'à présent ? S'il vous manque des outils pour publier de façon plus confortable des commentaires comprenant des maths, peut-être que Isabelle pourra configurer son blog pour cela. Voir par exemple : http://irrep.blogspot.fr/2011/07/mathjax-in-blogger-ii.html (attention toutefois, ce lien est ancien, depuis MathJax a fermé l'accès à son CDN — content delivery network —, voir ici pour l'information et des alternatives : https://www.mathjax.org/cdn-shutting-down/ ), attention à faire une sauvegarde au préalable, personnellement je n'ai jamais procédé à ce genre de configuration.

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    5. Je préfère éviter d'ajouter des scripts externes sur mon blog.
      Si le besoin s'en fait sentir, on peut préciser des formules mathématiques en suivant les conventions précisées sur ce site :
      http://blog.eklera.com/ecrire-des-formules-mathematiques-propres-cest-presque-facile-avec-asciimath/

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    6. Le livre de David, Nour et Raffalli est une introduction. Il ne traite pas des logiques modales; mais il présente les outils nécessaires pour les aborder ainsi que les bases de la logique constructive. Le chapite important est le quatrième: «Logique intuitionniste et modèles de Kripke». En effet, les modèles de Kripke sont à la fois des modèles de la logique sans tiers exclu mais aussi des logiques modales. Ce livre reste à mon sens la meilleur introduction à la logique; les ummo-scientistes s'intéressant à la tétravalence auraient été inspirés de le consulter, eux qui croient encore que la logique se cantonne aux tables de vérité. L'algèbre de Boole, ça a plus de 150 ans...

      Il y a des ressources gratuites sur le web traitant du sujet; la plupart sont en anglais (par exemple https://plato.stanford.edu/entries/logic-modal/) et sont difficilement abordables par des néophytes. Attention, certains documents partageant des sujets communs sont piégeux, comme par exemple ceux relatifs à la théorie des catégories, aux topos et autres grothendieckeries. Mon avis personnel est que ce sont des affaires de phraseurs, de néo-bourbakistes ne comprenant rien à ce qu'ils racontent. Mais bon, vous faites ce que vous voulez. Je préfère vous avertir au cas où.

      Si j'étais en retraire, j'ouvrirais un blog d'initiation à la logique; mais là, j'en suis loin... L'important est de bien avoir en tête que pour attaquer sereinement la logique ummite, il faut abandonner les formulations classiques et tout réécrire sur des bases idoines. Je ne dis pas qu'il faut tout jeter à la poubelle. Les théories classiques contiennent des concepts fondamentaux; mais ils sont noyés dans tout un fatras de formalismes abscons. Nettoyer tout ça n'est pas un travail de débutant et les spécialistes ne s'y risqueront pas: d'une part, ils n'ont pas été formés pour remettre en question les savoirs appris dans l'enseignement supérieur, et d'autre part, dévier de la doxa serait pour eux un suicide professionnel. La recherche de haut niveau est extrêmement concurrentielle et elle n'apporte que des ennuis. Pour rester dans la course, les chercheurs sont prêts à tous les compromis, en particulier, ils sont très vite contraints d'abandonner toute originalité. Faire de la recherche, c'est s'intégrer à une équipe; et s'intégrer à une équipe, c'est faire la même chose que les autres. On ne peut pas innover en singeant les dominants du troupeau.

      Les quelques bribes que j'ai exposées ici s'intègre dans une réflexion globale qui s'étend sur des années et dont les lettres ummites constituent une source parmi bien d'autres. Je ne peux pas dégager un cheminement clair qui m'aurait permis d'arriver là où j'en suis. Je ne vais pas non plus exposer tous les détails, sinon autant écrire un bouquin. Je suis là pour montrer qu'il y a des gens qui cherchent et des gens qui trouvent, même si finalement ça n'intéresse que peu de gens. Ce qui intéresse vraiment les gens, c'est le pouvoir et les ragots.

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    7. Bonsoir,

      avez vous exploré une logique topographique que l'on pourrait qualifier d'auto morphique ?
      en tant que métaphysique logique, un générateur d'automorphismes qui justement échapperait à la simple loi du vrai et du faux..
      Un générateur , une transcendance des nombres, ou il faut permuter la lecture
      de la grammaire du monde et le lecteur. Qui lit qui ?
      Excusez moi je ne suis pas théoricien de simples intuitions.

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    8. [Égéon]

      @Anonyme-informaticien : Vos propos sont intéressants, mais n’apportent malheureusement rien de nouveau que nous ne sachions pas …
      Vous semblez user et parfois abuser du terme de « structure », (au sens courant de système total, fermé, sujet à transformations et auto-réglé), tout en pointant la nécessité d’un « dépassement » permettant d’appréhender un « au-delà » structurel englobant une logique différente (« Ummaine »). Vous pouvez employer « logique », « mathématique » et « topologique » comme des synonymes, bien que ça ne change rien.
      Mais il n’y a strictement rien d’inédit dans ce que vous avancez … En 1931 Gödel a déjà pointé du doigt cette limite intrinsèque en remettant en cause les idées tendant à réduire entièrement les mathématiques à la logique ; et de la logique à la formalisation (forme ou topologie si vous préférez…). Gödel a prouvé que même quelque chose d’aussi solide que l’arithmétique basique ne peut pas arriver PAR SES PROPRES MOYENS à démontrer sa propre non-contradiction.

      Dit autrement : par ses seuls instruments à elle (l’arithmétique), elle aboutit à des propositions indécidables et ne peut prouver sa non-contradiction. Il y a une limite. C’est pourquoi, en passant à un « niveau supérieur », avec des moyens plus « élevés », c’es-à-dire en « sortant » de cette structure initiale (même si la diachronie est un abus de langage ici), on peut atteindre la démonstration. C’est ce que montre Gentzen pour l’arithmétique élémentaire en utilisant l’arithmétique transfinie Cantor. Et le cycle recommence : pour « achever » son propre système, il faut recourir à une structure supérieure, ad infinitum …

      Rien de neuf sous le soleil. Les U ont le même souci.
      Dans les lettres D75, ils disent simplement que, pour des raisons pratiques et en certaines circonstances seulement, ils usent d’un système plus « puissant » pour vaincre les contradictions internes, mais dans le langage courant, ils sont comme nous.
      Sur le plan strictement formel, ce langage U n’apporte rien, il est simplement un outil plus pratique et plus efficient, mais il ne révolutionne rien.
      Et puis, à moins que vous ayez recours à une callosotomie fructueuse, ça ne vous servira pas à grand-chose :o)

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    9. Monsieur «Égéon»,

      Je n'apporte rien de nouveau, paraît-il. Dans ce cas, pourqui ce que j'ai écrit ne se retrouve nulle part ailleurs ? Bien sûr, il s'agit peut-être de votre part d'une taulologie brutale : mes commentaires n'apportent rien de nouveau puisque vous venez de les lire. La nouveauté s'éteint dès l'instant où on en prend connaissance. Convenons donc que mes révélations étaient nouvelles il y a deux-trois jours.

      Logique et topologie sont bien des synonymes. La logique est la science dont l'informatique est la technologie dérivée. Logique et informatique théorique sont synonymes. Mais la logique et les mathématiques ne sont pas des disciplines identiques. La logique est une science alors que les mathématiques ne le sont pas. Veuillez ne pas surinterpréter mes propos. Si vous avez un doute, demandez.

      Vous envoyez ensuite ce pauvre Gödel au front, alors qu'on lui a déjà imposé tant de vaines batailles. Combien d'idioties n'a-t-on pas raconté sur ses travaux ! «Il y a des formules vraies non prouvables», ce genre de fadaises. Il doit tant se retourner dasn sa tombe qu'il doit se sentir comme à la foire. Il gagne le pompon à chaque fois.

      Ça n'étais pas le sujet, mais me voilà contraint de faire le point sur les théorèmes de Gödel. Gödel est devenu l'excuse des nuls en maths pour rester nuls. La logique est limitée, c'est prouvé ! Jetons-la à la poubelle au profit de nos petits fantasmes surpuissants.

      Et bien non, Gödel n'a pas prouvé que la logique est limitée, bien au contraire: il a prouvé que le pouvoir expressif de la logique est sans limite. Beaucoup savent que Gödel a démonté un théorème d'incomplétude; mais peu connaissent son théorème de complétude. En voici les implications.

      Le théorème d'incomplétude est avant tout une exigence de cohérence. Si notre logique peut tout prouver, alors elle est incohérente. Les nuls en maths aiment l'incohérence car elle leur permet de raconter n'importe quoi; elle gagne même une aura de mystère, comme la Sainte Trinité: la contradiction est la preuve de la toute puissance divine, alors que pour un logicien, la contradiction est le signe d'une erreur à corriger.

      Dans chaque logique, il y a donc de choses qu'on ne peut pas prouver, et c'est tout à fait normal. On se savait bien avant Gödel. Une logique qui peut tout prouver, ça s'appelle une logique incohérente. La nouveauté apportée par Gödel, c'est l'uniformisation d'un témoin d'incomplétude: quand il y a des formules non-prouvables, alors l'une d'elle exprime la cohérence du système dans lequel on est. Il n'y avait bien que les platoniciens pour être étonnés de la chose. Les intuitionnistes, eux, ont reçu ce théorème avec un haussement d'épaules: rien de nouveau sous le Soleil.

      Le théorème le plus important n'est pas celui de l'incomplétude mais celui de la complétude, celle de la logique du premier ordre. Il a ceci pour conséquence: si notre logique ne peut ni prouver ni réfuter une formule, alors il existe une logique encore plus puissante qui peut la prouver (ou la réfuter, au choix).

      Chaque logique, prise individuellement, est limitée. On s'en doutait un peu; c'est le prix de la cohérence. Mais, grâce au théorème de complétude, on sait que la logique, prise dans son ensemble, est sans limite: quelque soit le phénomène envisagé, du moment que vous pouvez l'exprimer, il existe une logique qui en rend compte.

      Ainsi, dire que le langage ummite n'apporte rien, c'est postuler la finitude de la logique et la fin de la science. Mais la réalité est ainsi: la logique n'a pas de limite et la science s'arrêtera quand nous auront atteint le point Oméga.

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    10. @Anonyme: Depuis quand et d'après qui les mathématiques ne sont pas une science? Depuis Herbert Simon en tout cas même l'ingénierie peut prendre sous certaines conditions au critère de scientificité.
      Et depuis quand la logique s'est totalement dissocié des mathématiques? La logique est un sous ensemble de la science des mathématiques. Elle a toutes les propriétés et les attributs pour être des maths. C'est ce que pensent la plupart des logiciens en tout cas.
      @a_v2016

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  11. Bonjour,

    le statut de science associé à l'objet "mathématiques" pose problème a certains niveaux épistémologiques en effet.
    C'est un vieux débat, nier son existence serait contre productif. Y a t'il pré existence des nombres dans "le monde", ou bien "compter" est il un processus naturel lié à l'esprit humain et à ses doigts par exemple.
    Ce genre de chose. On ne peut pas nier l'existence de l'épistémologie des sciences, ni de la philosophie dans son ensemble.
    On entre ici dans les sujets de dissert de philo du bachot. Why not, mais nier que ça existe en tant que sujet de dissert de philo du bachot, c'est un peu énorme..
    Quant aux relations entre la logique et les maths, en quoi c'est important ?
    L'algèbre de boole est une algèbre comme une autre, al jabra, c'est l'ordinateur HAL
    dans la vallée du Jabra ? ou du Jabron, mais on ne vous demande pas de connaître
    les alpes sur le bout du Capes, n'est il pas..
    Je vous recommande la lecture au passage pour un peu de philo sur la nature du monde
    et de ses relations avec l'oemmi, du "secret de l'amibe". C'est très intéressant
    , c'est un peu Belge, et passablement "logique", l'auteur ne passe pas son temps a s'y demander si la logique sont des maths, il essaye juste de démontrer ses théorèmes.
    C'est a titre d'exemple, je ne suis pas spécialiste du domaine, juste un curieux.
    cordialement
    http://iridia.ulb.ac.be/~marchal/prixlemonde/avertissementSA.html


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  12. @a_v2016
    Il ne faut pas en effet "surinterpréter" si vous voulez accéder à la nouveauté.
    Ce que soutient anneaunyme ici en effet est que la logique va accéder au statut de science par sa capacité a générer toute sortes de topologies; or une topologie
    est un modèle du monde, au moins au niveau géométrique pur.
    Les mathématiques quand à elles ne sont pas une machine a produire des modèles rendant compte ou pas de la réalité , il y'a toujours une invocation de la part du chercheur "eh bien, maintenant, faisons un peu de PHYSIQUE". C'est bien une volonté explicite d'utilitariser un système qui se suffit à lui même, tel que les maths, pour rendre compte de tel ou tel phénomène. Les mathématiques n'ont pas besoin du réel, une intelligence artificielle en ce sens pourrait parfaitement s'introspecter.
    bien cordialement

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  13. Une science, ça n'est pas n'importe quoi. On pourra toujours trouver un soi-disant scientifique pour affirmer que la science, c'est ce qu'il fait. Un proseur à la Jourdain. Je vous parle de ce qui fonde une science, tout du moins ce qui lui est nécessaire. En l'occurence, une science suppose un objet, c'est-à-dire une entité sur laquelle porte un discours rigoureux, qui de plus doit être indépendante de celui qui l'étudie. Les mathépatiques sont quasi-omniprésentes dans les sciences car elles sont l'outil qui permet au discours d'être rigoureux. Mais elles ne sont pas une science car elles n'ont pas d'objet. Elles n'ont pas plus d'objet que n'en a le français ou l'anglais: ce sont des langages, utiles pour évoquer uen chose; mais ils ne portent sur rien de particulier. Les mathématiques sont un langages et elles peuvent parler de tout et de son contraire, dire tout et son contraire, et ce en fonction du mathématicien improvisé. Les mathématiques échouent dans ces deux critères de scientificité: pas d'objet, discours dépendant de l'orateur.

    La logique, au contraire, a un objet indépendant de ses observateurs. Cet objet est le raisonnement, et par voie de conséquence l'information. Elle prend appui sur un langage mathématique, comme toutes les sciences; mais elle ne s'y réduit pas. Elle a une technologie dérivée, l'informatique, qui opère directement sur son objet. La difficulté provient de la nature abstraite de son objet: ce n'est pas une chose mais le caractère d'une chose. Ce caractère se réifie de la même manière quelque soit son support, ce qui le rend objectif. Il n'y a pas d'information pure, comme il n'y a pas de nombre pur: l'un comme l'autre n'existent qu'à travers un objet dimensionnel. Il n'empêche que 2 pommes de terre plus deux pommes de terre feront 4 pommes de terre. Idem avec des carottes, des poireaux, des étoiles, etc. Et si une propriété arithmétique échoue sur les patates, il en sera de même sur les étoileset tous les légumes: la chose est objective malgré l'hétérogénéité de ses supports.

    Les logiciens et les mathématiciens pensent ce qu'ils veulent: ce sont pour la plupart des ignares dont les compétences sont purement techniques. Vous ne trouverez pas une seul mathématicien, sauf exception, qui sache ce qu'est une preuve. De même, rares sont les logiciens versés dans l'épistémologie. Nous ne sommes plus à la Belle Époque, sur les rives de Sorbonne-plage, entourés d'esprits universels. La spécialisation issue de l'industrialisation a stérilisé les cerveaux. Un mathématicien, un logicien, ça n'est plus qu'un prolo utile à produire des théorèmes pour les ingénieurs de l'industrie; il n'a pas besoin de connaître les fondements philosophies de sa discipline et d'ailleurs on ne les lui apprend pas.

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    1. Bonsoir et merci de ces eclaicissements salutaires.
      Vous soulignez a juste titre l utilitarisme de l pensee devoyee a l Industrie un mal de notre epoque.
      Je me demande tout de meme s il faut enterrer aussi vite cette notion d information "pure", independante de l observateur.
      En effet si l on supprime cet observateur pour qui l information fait sens cette information existe t elle encore en tant que telle ?
      Sa complexite de kolomogorov est bien la. C est de l indormation et non une suite aleatoire comme celle de la mesure du mouvement de grains de sable dans le desert. Bien que a cet unstant il n y aie plus d observateur.
      On pourrait en deduire d ailleurs que sans personne pour en tirer profit l information disparait.
      Cependant elle est toujours la.. Attendant qu un observateur apparaisse a nouveau.
      J essayerai de dev cela plus avant..
      Cdt

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    2. Merci aux différents anonymes de prendre un pseudo pour que les conversations soient compréhensibles.
      Merci aussi à ceux qui utilisent un téléphone portable de veiller à ce qu'un niveau minimum d'orthographe soit respecté.

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    3. L'information est parfois indépendante de l'observateur; mais ele n'est jamais pure. Enlevez son support et elle disparaît à jamais. La théorie de Kolmogorov porte sur l'information mais n'en prouve pas l'existence en soi. Elle ne prouve même pas l'existence de la complexité. Pour s'en rendre compte il faut quitter le cadre classique, absolu, pour entrer dans le monde constructif en compagnie de Martin Löf. Quand on explicite le système dasn lequel l'information s'incarne, on démontre qu'il est imposible de distinguer une information bêtemetn aléatoire qu'une autre de complexité transcendante. Autrement dit, il n'y a aucune différence apparente entre le génie et la folie.

      Vous évoquez la problématique de l'observateur et vous faites la même erreur que Wigner et Von Neumann. Ce bias cognitif, je le nomme l'Oeil de Dieu. Vous considérez implicitement votre point de vue comme étant un absolu, comme si votre regard embrassait uniformément toute réalité, comme si vous contempliez la Création avec l'Oeil de Dieu. Ainsi, les eules consciences admissibles sont celles de mêm nature que la vôtre: humaines. L'Oeil de Dieu n'admet pas que la chat de Schrödinger ait une conscience à même de provoquer la décohérence quantique. Mis au pied du mur, on fait remarquer, quon peut remplacer le chat par un baril de poudre. Mais cela change-t-il le problème ? Est observateur tout ce qui interagit avec la matière. Même le baril de poudre est un observateur ! La consceince, dans sa nature profonde est en germe au sein de la matière: elle lui est consubstantielle.

      Ainsi, en faisant disparaître le support de l'information, on fait également disparaître tous les observateurs, et l'information avec. Mais, nous, nous sommes toujours là, n'est-ce pas ? C'est bien la preuve que l'information perdure parce qu'elle a conservé un support: nous ! C'est la pierre d'achoppement de l'intuitionnisme: les entités logiques, informationnelles, ont pour nature d'être incarnés dans la psyché de celui qui les pense. La conséquence immédiate de l'intuitionnisme est le constructivisme: toute preuve existentielle admet un témoin. Si je peux prouver qu'il existe x tel que P(x), alors il existe, quelque part dans la matière, l'incarnation d'un objet t tel que P(t). La matière pense, mais ne le sait pas.

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  14. Non
    Je ne me pose pas a ce niveau et dans cette experience de pensee la question de la nature de l"information", je partais seulement de l idee que l information peut etre distinguee du bruit , en en mesurant la taille du plusvpetit programme capable de la reconstruire a une constante pres.
    Ensuite je me contentais de faire disparaitre tous les observateurs..
    Donc evidemment si la matiere pense ca equivaut a remettre un observateur non ?
    Et si elle ns sait pas qu elle pense a mon avis elle ne pense pas assez pour constater la presence de l information qu elle porterait..
    La question etant si personne n est la pour lire cette information peut on dire encore qu il s agit toujours d information..
    Vous pouvez compter trente cailloux mais les cailloux savent ils qu ils sont trente a cet endroit la ?
    Bon week end.

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    1. L'information, quand elle est trop complexe, ne peut plus être distinguée du bruit. En crevant l'Œil de Dieu, on se rend compte, en tant qu'être pensant rigoureux, que notre pensée prend place dans un système formel fixé. Si ce sytème formel est, par exemple, l'arithmétique primitive récursive (APR), nous serons incapable de différencier du bruit ambiant une donnée issue d'un progamme plus complexe que la fonction d'Ackermann. Et pourtant, la fonction d'Ackermann très petite ! La voici, pour information, la fonction Ack d'Ackermann (en fait sa diagonalisation):

      A(0, n) = n + 1
      A(m + 1, 0) = A(m, 1)
      A(m + 1, n + 1) = A(m, A(m + 1, n))
      Ack(n) = A(n, n)

      Ack(n) est une fonction dont la croissance est épouvantable ! Ack(0)=1, Ack(1)=3, Ack(2)=7, Ack(3)=61, jusque-là, ça va. Mais la valeur de Ack(4), toutes les particules de l'Univers ne suffiraient pas pour l'écrire... Je ne vous parle même pas de Ack(129).

      Et pourtant, dans notre système interne (APR), pour chaque n (qu'on supposera non-compressible par commodité), la valeur de Ackermann peut être calculée par un programme de taille 3n: 2n pour le programme et n pour l'argument. Ack(n) est, dans notre méta-système (mettons PA), de taille n + C, avec C la longueur du programme écrit plus haut, soit pas grand chose. 3n est un O(n), la belle affaire ! Maintenant, je vais faire quelque chose de méchant: je vais passer Ack en position contravariante. Ack(Ack n), dans notre méta-système (PA), est de taille n + 2C. Mais dans notre système (APR), Ack(Ack n) est de taille 3×Ack(n) ! Et n+2C est un o(3×Ack(n)). Ainsi, n'importe quelle information dont la complexité est au moins de l'ordre de Ack(Ack(n)) nous apparaîtra à nous, simple APRien, comme une donnée aléatoire, comme du bruit !

      Vous me direz peut-être que nous savons que Ack a une faible complexité. Mais c'est l'Œil de Dieu qui voit cela, pas APR, ni même PA. Chaque système formel a sa fonction d'Ackermann. Le petit malin verra aisément que la fonction d'Ackermann est en fait la simplification d'un interpréteur du langage de la récursion primitive APR. Ackermann, à l'échelle d'APR, est le simulateur de son univers, son Dieu: il lui est inacessible au point que le système APR+«Ack(n) boucle à partir d'un certain rang» est cohérent ! Nous nous sommes placés dans le méta-système PA par convention et par facilité; mais en fait nous aurions pu nous placer dans une arithmétique non standard dans laquelle Ack(n) boucle quand n est trop grand. Nous ne savons absolument pas si notre Univers est standard, et peut-être bien qu'il ne l'est pas. Nous le supposons standard car nous postulons que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Mais si c'était le cas, quel serait l'intérêt de s'élever ?

      Ainsi, à partir d'un certain niveau - qui existe pour tout le monde - l'information ne peut plus être distinguée du bruit. Nous ne discernons que que que nous pouvons formaliser. Cette complexité irréductible, nous ne pouvons pas la faire disparaître, car cela signifierait que nous postulons la standardité de l'Univers. Or, le théorème de complétude de Gödel nous l'interdit. D'ailleurs, l'Œil de Dieu offre un refuge matériel à cette information: nous-même !

      Il y a un autre argument, plus fondamental, pour montrer qu'on ne peut pas faire disparaître tous les observateurs. Seule une poignée d'hommes sont au courant. Monsieur Marchal n'aura qu'à demander à monsieur Grigorieff: «Les formules sont-elles toutes motivables ?» Si sa mémoire ne lui fait pas défaut, il lui répondra.

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    2. Serait-ce abuser que de vous demander d'expliciter votre dernier paragraphe ?

      Je me permets d'insister pour que vous enregistriez vos commentaires en utilisant un pseudo permettant de ne pas confondre les anonymes, même si, d'une certaine façon, vous êtes facilement identifiable... Choisissez l'option NOM/URL et saisissez l'URL 127.0.0.1. Si vous n'avez pas d'idée de pseudo, on m'a suggéré avec beaucoup de pertinence Eleph-Ant-Man. Mais je vous laisse libre de trouver le vôtre. :)

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    3. Tout d'abord, revenons sur le contexte. La problématique évoquée est le réalisme méthématique, qui ferait des maths une science, de la logique une discipline mathématique et donc de l'ontologie ummite, fondée logiquement, une forme de computationnalisme.

      L'anonyme marchalien (peut-être est-ce Marchal en personne, qui sait, il y a du beau monde par ici) avance une thèse conputationnaliste qui se résume en ces termes: nous sommes des machines (au sens de la thèse de Church), l'Univers est une machine (un déployeur universel) et la matière est contingente (argument du graphe filmé). La physique serait alors réductible à l'informatique théorique (renversement), et donc aux mathématiques. La réalité serait de nature informationnelle «pure».

      J'ai une première critique à formuler sur cette position. Elle ne prend absolument pas compte du point de vue phénoménologique d'Husserl qui, en son temps, a vivement critiqué le psychologisme, c'est-à-dire la réduction de toutes les sciences à la psychologie. Or, le computationnalisme est un néo-psychologisme.

      La seconde critique est celle qui est laconiquement évoquée dans le dernier paragraphe de mon précédent commentaire. En fait, le renversement, le néo-psychologisme, entre en contradiction frontale avec le principe de Poincaré décrit dans la thèse de Demange. Le principe de Poincaré est de nature formelle: toute définition mathématique doit être satisfaite par un objet. Son esprit philosophique remonte en fait à Husserl: toute conscience est une conscience de quelque chose. Les conséquences formelles et philosophiques convergent vers la même conclusion. Pour Husserl, c'est la réfutation du psychologisme. Pour le principe de Poincaré, c'est l'abandon de la négation par la constitution d'une logique pédagogique. Sans la négation, tous les concepts mathématiques deviennent instanciables: il n'y a plus d'information «pure». Une machine, même aussi vaste que l'Univers, s'exécute forcément via un substrat, que l'on identifie souvent à la matière, mais c'est plus compliqué que ça.

      L'erreur vient de la réduction de la réalité à ce qu'on en perçoit. Couplée avec l'Œil de Dieu (le * dans les systèmes G* de Solovay et Z* de Marchal, qui sont des extensions standards), on obtient une vision computationnaliste de la réalité. La matière semble disparaître car un substrat informulé prend le relais: l'esprit de Dieu, qui s'avère en fait être le nôtre, l'esprit de celui qui déroule le raisonnement. Dans le point de vue pédagogique, l'observateur, quel qu'il soit, est nécessairement explicité: il constitue le substrat, quel que soit sa nature ontologique véritable. La transcendance ne peut pas être niée sous prétexte que nous n'y avons pas accès pour l'instant. C'est pourquoi elle est elle aussi pédagogiquement explicitée, sous la forme d'une réification du contexte d'exécution.

      Je terminerai en disant que, même si trente cailloux ne savent pas qu'ils sont trente, même un phénomène physique aussi fruste peut être représenté par un système formel. Quand ce dernier devient suffisamment expressif pour exprimer des points fixes (Marchal parle d'auto-référence), on peut parler de conscience, qui est alors un phénomène émergent de la composante logique des phénomènes. Les trente cailloux sont donc bel et bien des proto-observateurs et sont donc susceptibles de provoquer une décohérence quantique. Je conseille la lecture de l'excellente analyse de Jacque Harthong sur l'expérience d'Aspect, montrant que le dispositif de détection a les propriétés d'un observateur (Probabilités & statistiques, chapitre 13).

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  15. Vous faites un travail remarquable de "veille" scientifique, visant a jeter un pont entre ce que vous connaisez du reel et ce que nous n'en connaissons que partiellement.
    Je ne ferai pas l'erreur,grossiere,de vous confondre avec un logicien.
    Je vous remercie donc pour ce partage,salutaire,qui ouvre de nombreuses voies de recherches et vous prie de croire a l assurance de ma tres haute consideration.
    Bien cordialement

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